Rester Hu-Main sur la Méduse
Devant le culte de l’ego
Et la déshumanisation
Devant le sexe trois zéro
Et la ruine des relations
Rencontre Littéraire Mosaïque 6.7.18
Rencontre avec Catherine Gaillard-Sarron à la salle Torney au Grand-Saconnex pour une présentation de ses derniers ouvrages Intemporalité (recueil de poèmes) et La Décision, son 3e roman.
« Ac-corps » perdu
Pour qui ce corps qui se tord
Dans les affres du sport ?
Ce corps qui fond
De sueur et de larmes
Dans l’attente d’un autre,
D’un authentique ac-corps à corps…
Une femme n’est rien
Une femme n’est rien !
Et la somme de toutes n’y change rien !
Comment peut-elle être si peu
Alors qu’elle est à l’origine de tout ?
En réaction au reportage Un monde sans femmes sur ARTE le 19.6.18 lien. (Synthèse à la 86e mn).
Mes mains sont sales
Mes mains sont sales,
Entachées du malheur
Qui emplit les journaux,
Maculées par l’horreur
Qui se colle à ma peau.
Écrivains de vie
Trempant leur plume de chair dans l’encrier du monde, les hommes écrivent la vie…
Ils l’écrivent blanc sur noir, d’un jet, la faisant jaillir du néant, l’inscrivant en lettre capitales dans le grand livre de l’humanité.
Solitude
Qui n’a jamais ressenti
Cette solitude infinie
Qui vous inonde et vous submerge
Vous laissant seul sur la berge…
Hermeline ou l’enfance assassinée
Et mon cœur se brise
Quand ces regards-là
Faits de lumière grise
Se posent sur moi !
Rester « Hu-Main »
Arrimer ma main à la tienne
Pour le meilleur et pour le pire
Et la tenir quoi qu’il advienne
Car en l’Hu-Main est l’avenir…
Du haut des montagnes
Les hommes peuvent bien s’entre-tuer jusqu’au dernier et me voler jusqu’à mon dernier souffle, c’est l’esprit libre de haine et de peur que je veux, comme les montagnes qui veilleront encore bien après moi, regarder de haut la folie des hommes, regarder de loin la fureur des hommes.
Pour le sourire d’un enfant
Le sourire des enfants est la vie et cette vie est l’avenir, le leur plus que le nôtre !
Vernissage La Décision et IntempOralité 26.5.18
Lecture à 17h30
avec la comédienne Isabelle Chabanel
Stéphanie Gaillard au piano
Cécile Favre, lectrice
Et Pascal Neyroud à la guitare
L’inspiration
Caresses de l’air, de l’eau ; chaleur du feu, odeurs, étreintes des corps, de la terre nourricière.
Regards de lumière, gestes natures, voix du monde, eau, larmes, flux, baisers de vie…
Ô oui ! Je te sens bien, inspiration ! Venir du dedans, venir du néant !
Lecture à St-Pierre de Clages 14.4.18
Samedi littéraire à St-Pierre de Clages le 14 avril 2018.
Présentation du roman « La Décision » et du recueil de poèmes « Intemporalité ».
Journée Mondiale de la Poésie 25.3.18
Les Poètes de la Cité vous invitent à venir fêter avec eux le Printemps des Poètes pour un récital poétique et musical à la salle Le Foyer, à La Ferme Sarrasin, au Grand-Sacconnex.
Lecture au Bachi-Bouzouk 13.3.18
Entretien organisé par l’AVE Association Vaudoise des Écrivains
À Vevey le 13 mars 2018 à 20h
Salon du livre Romand les 3-4 mars 2018
Salon du livre Romand à la BCU de Fribourg les 3 et 4 mars 2018
Présentation et dédicaces de mon 3e roman « La Décision » et de mon dernier recueil de poèmes « Intemporalité »
Vernissage prévu pour les deux ouvrages le samedi 26 mai 2018 à Chamblon.
La Décision – À paraître
Une histoire forte, émouvante qui nous entraîne dans le sillage de deux êtres brisés qui s’aiment et tentent de reconquérir leur estime de soi sans évoluer au même rythme, en sachant que l’amour n’est malade de rien, il est tout entier ce qu’il doit être à chaque instant avec ses abîmes et ses splendeurs.
Recette du Braisé d’amour en cocotte
Cette recette conjugale, particulièrement goûteuse et plutôt difficile à réaliser s’adresse à des conjoints confirmés. Mais que cela ne retienne pas les débutants, avec un peu de pratique et un respect scrupuleux des proportions, ces derniers seront à même de réussir cette recette dont le succès leur garantira le respect, la gratitude et l’amour gourmand de leur partenaire.
Le corps du monde
Les uns à côté des autres, les uns avec les autres… isolés, ensemble malgré tout.
Un jour comme les autres…
Il se lève…
Elle dort encore…
Drinnnnnnnnnn 7h !
Elle se lève à son tour…
Se rend à son travail !
Tic tac tic tac
Tic tac tic tac
Elle
Ils disent : on t’aime ! mais ils ne la touchent pas
Ils disent : on t’aime ! mais ils ne l’écoutent pas ;
Elle leur parle et ils ne répondent pas
Elle les regarde et ils ne la voient pas.
Le principe de l’égalité a 20 ans!
Égalité?
L’histoire de la résistance des hommes à l’émancipation des femmes est encore plus instructive que l’histoire de l’émancipation des femmes.
Virginia Woolf.
Notre corps
Toi notre corps qui nous portes, Qui nous permets de vivre, Ici et maintenant, Que ta grandeur soit reconnue Pour la vie tout entière.
Amour éternel
L’amour est éternel et il est immortel. Et sa mémoire ou son énergie continue d’exercer son pouvoir par-delà la mort en rayonnant sur les vivants.
Le jardin de l’Univers
La poésie est le jardin de l’Univers et les poètes en sont les jardiniers car, à l’instar des vers de terre qui aèrent le sol, les vers des poètes aèrent l’Univers.
Ils parlent le même langage : celui du monde.
Garde-fous
Dans un monde où Dieu n’existe plus qui pourra nous garder des fous ? On peut se battre contre l’invasion d’une armée mais pas contre une idée dont le moment est venu ! Victor Hugo.
Ma poésie
La poésie est une relation intérieure entre soi et le monde qui mène bien au-delà. Elle ne peut donc qu’être aventure, personnelle et intime.
Intemporalité – Vient de paraître
Sentir sur soi le poids de l’étoffe des ans
Comme un manteau trop lourd à la fin de l’hiver,
La sentir s’incruster lentement dans la chair
Y creuser des sillons comme on laboure un champ.
Contemplation
Alors que tout semble immobile, observer la mouvance perpétuelle qui les agite et comprendre, dans cette contemplation, qu’à l’instar des nuages qui paraissent statiques, tout bouge, et que la vie, comme les nuages, passe lentement mais sûrement…
Pourquoi écrire?
Écrire c’est jardiner sa terre intérieure, c’est se faire pousser soi-même ! C’est relier en bouquets extraordinaires les fleurs de sa vie et récolter, la saison venue, les fruits de sa propre existence.
Mme Serpit-Coht – Sortie janvier 2019
Mme Serpe dénonce et commente avec passion l’actualité qu’elle décortique avec autant de pertinence que d’impertinence. Un livre bourré d’humour, au style fluide, enlevé, plein d’une verve rafraîchissante et qui se lit d’une traite.
Mon ami P…
Il est plutôt carré, mais si rassurant. Tout en lui est force, puissance, rapidité. J’aime son élégance, sa sobriété, son côté pratique et spontané. Avec lui pas de problème, il a toutes les solutions.
Intemporalité sur la Méduse
Sentir sur soi le poids de l’étoffe des ans
Comme un manteau trop lourd à la fin de l’hiver,
La sentir s’incruster lentement dans la chair
Y creuser des sillons comme on laboure un champ.
Ode à la morille sur la Méduse
Mythique morchella à la tête conique
Qui se fond mimétique dans les bois du Jura
Entraînant derrière elle le temps d’une saison
Les inconditionnels de ce beau champignon
Délit de fuite sur la Méduse
Agnès Denver traverse la route et se fait faucher par une voiture qui disparaît dans la nuit. Accident de la circulation avec délit de fuite ou acte prémédité ? Sur la base d’un unique témoignage, le commissaire Henry Baud, grand amateur de puzzles, mène l’enquête.
Allons voir si la rose sur la Méduse
Ulrich, chimiste à la retraite, misanthrope, célibataire et passionné par la culture des roses ; Denise, maritorne vaniteuse qui écume les concours de beauté pour chats avec Arthur, son angora ! Félix, mari soumis qui se plie à toutes les exigences de Denise, son abominable épouse ! Il n’en faut pas plus pour déclencher les hostilités et faire planer un parfum de discorde sur le quartier de La Concorde…
L’automne
Taches ensanglantées en plein cœur d’un ciel de cristal, les fruits rouges d’un sorbier jauni, perles de sang enchâssées dans l’azur, rappellent que l’automne est une agonie, que cette agonie est beauté et que l’agonie de la beauté est souffrance.
Les 70e Alzheimeriades
Autour de lui la foule hurlait et vociférait. Daniel sentit ses tripes se nouer et la terreur l’infiltrer peu à peu. Il avait beau être courageux et savoir ce qui l’attendait, lui et les autres, la vue de ces milliers de gens qui éructaient leur haine et les insultaient grossièrement le paralysa.
Chers Wagons sur la Méduse
Après quarante ans passés à votre service, à vous tirer, à vous traîner, par tous les temps, par monts et par vaux, je vous avoue que je n’en puis plus.