La fenêtre aux alouettes.

AudiosBillet D.Fattore 24.1.15

Une fenêtre ouverte sur les âmes…

La fenêtre aux alouettes

Préface de Jacqueline Thévoz

Billets Daniel Fattore

Catherine Gaillard-Sarron excelle dans la nouvelle. Mais elle ne fait pas dans la dentelle et a plutôt l'étoffe d'une dra-maturge, ses personnages de passion entraînant le lecteur dans les psycho-drames les plus poussés. C'est que notre auteure a de l'imagination à revendre et une truculence naturelle du verbe.

C'est une romantique moderne, par certains côtés un nouveau Rabelais. Il y a chez Catherine Gaillard-Sarron un désir constant d'aller le plus loin possible dans l'âme humaine et l'on est conquis dès les premières lignes et jusqu'au dénouement, toujours tellement imprévisible!

 

Octobre 2014 - 257 pages/22 nouvelles
ISBN : 978-2-9700942-1-0
Prix 25 CHF   eBook 4.99

La fenêtre aux alouettes - Extrait

par Catherine Gaillard-Sarron | Voix off Anne Davaud

C'est une romantique moderne, par certains côté un nouveau Rabelais.

« Ces nouvelles sont aussi la peinture de notre monde souvent cruel. Notre nouvelliste est un peu le chantre de ce vingt-et-unième siècle (scènes conjugales et leur dénouement, terribles secrets, épouvantables retournements de situation, déceptions amères, heureux miracles, accidents mortels, luxure, humour noir, viols, passion des jeux, meurtres et sauvetages, dénouements inattendus, suicides, vengeances, et j'en passe...) En tout cas l'œuvre est  forte, crue et magistrale. »

Jacqueline Thévoz

Ce recueil a obtenu le Scribe d'argent lors du 11e concours littéraire du Scribe d'Or & Prix littéraire de la Ville de Moudon le 27 avril 2013.

Préface de La fenêtre aux alouettes

BCU Jacqueline Thévoz

C’est au sein d’un jury littéraire que j’ai connu Catherine Gaillard-Sarron, une nature remarquablement organisée, une perfectionniste qui avait très à cœur de juger juste et qui, malgré son jeune âge, écrivait et publiait déjà avec un certain succès. Non seulement elle était une fervente du bon français, mais encore ses manuscrits étaient des modèles de perfection.

Catherine Gaillard-Sarron, qui a une connaissance aiguë de l’humain (elle eût fait une très bonne psychologue) excelle dans la nouvelle. Mais elle ne fait pas dans la dentelle et a plutôt l’étoffe d’une dramaturge, ses personnages de passion entraînant le lecteur dans les psychodrames les plus poussés. C’est que notre auteure a de l’imagination à revendre et une truculence naturelle du verbe. C’est une romantique moderne, par certains côtés un nouveau Rabelais.

Elle ne mâche pas ses mots et les amateurs d’émotions fortes trouveront leur bonheur dans ces pages captivantes.

Il y a chez Catherine Gaillard-Sarron un désir constant d’aller le plus loin possible dans l’âme humaine et l’on est conquis dès les premières lignes et jusqu’au dénouement, toujours tellement imprévisible !

Mais tout cela est bien plus que des histoires extraordinaires de vies ordinaires. Outre sa richesse de vocabulaire, cette nouvelliste-née, qui pourrait faire aussi une excellente romancière et nous écrire de superbes pièces de théâtre, a le sens de la musique et du rythme des phrases dans ses descriptions, car elle est aussi poète, et quand l’une de ses nouvelles touche à sa fin, ses tirades et ses strettes c’est du Wagner. C’est aussi la peinture de notre monde souvent cruel. Notre nouvelliste est un peu le chantre de ce vingt-et-unième siècle (scènes conjugales et leur dénouement, terribles secrets, épouvantables retournements de situation, déceptions amères, heureux miracles, accidents mortels, luxure, humour noir, viols, passion des jeux, meurtres et sauvetages, dénouements inattendus, suicides, vengeances, et j’en passe…) En tout cas l’œuvre est  forte, crue et magistrale.

Jacqueline Thévoz      

Catherine Gaillard-Sarron : Une fenêtre ouverte sur les âmes.

Billet de Daniel Fattore du 21.01.15

Pratiquement en même temps que son recueil “Paquet surprise“, la poétesse et écrivaine franco-suisse Catherine Gaillard-Sarron a publié un autre florilège de nouvelles, “La Fenêtre aux alouettes” – merci à elle pour l’envoi! Avec ce nouveau recueil, elle s’installe comme une auteure de nouvelles romande à l’indéniable personnalité. Préfacé par Jacqueline Thévoz, auréolé d’un Scribe d’argent décroché à Moudon, “La Fenêtre aux alouettes” rallie les thèmes de prédilection de Catherine Gaillard-Sarron, dans une optique psychologique – c’est une constante de ce recueil.

L’exploration des âmes est minutieuse et crédible dès la première nouvelle, “Impulsion“: un moment de tension en familiale, un peu d’alcool, une situation qui dérape… à chaque péripétie, l’auteure analyse ce qui se passe dans la tête de deux personnages séparés par les circonstances. Et côté péripéties, les personnages sont servis, ce qui permet à l’auteur de les creuser jusqu’au bout. Ce qui les rend profondément humains.

Cette approche peut déboucher sur un rythme de narration assez lent, et laisser l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose – ou alors que l’action est tout intérieure et que l’attention est invitée à se porter sur des détails d’importance. C’est le cas dans des nouvelles comme “Parfum de vie” ou “Amour éternel“, que l’on savoure donc plus longuement.

Si certaines nouvelles sont donc plus longues, plus développées et approfondies, d’autres sont brèves et fulgurantes, à l’instar de “Comme une bougie dans le vent…”, qui décline, en un clin d’oeil sympathique, la figure d’Elton John, ou “Humour noir!” qui, rédigée dans un style familier qui claque bien, revisite le genre du “bon tour” facétieux cher aux nouvellistes d’antan, à la manière la plus moderne qui soit: un peu de teinture bien placée suffit pour faire naître un sourire!

On retrouve enfin dans “La Fenêtre aux alouettes” certains éléments familiers à l’auteure. Les hommes ont souvent le mauvais rôle (mais les femmes sont-elles toujours meilleures?), et il arrive que certains drames soient accentués par la consommation déraisonnable et délétère d’alcool. Par ailleurs, comme dans “Paquet surprise”, on trouvera des textes d’une certaine sensualité, où les sentiments et l’émotion ne sauraient manquer. Enfin, certains textes, tournant autour du motif du cristal, rappelle le thème du concours du Scribe d’Or 2013: “Noces de cristal“.

Le lecteur fidèle de Catherine Gaillard-Sarron ne sera donc pas dépaysé par ce recueil. Il y trouvera cependant un fil rouge, celui de la psychologie et de l’exploration des zones sombres et claires des âmes (la rédemption est parfois au bout du chemin!), qui le distingue. Quant à la nouvelle éponyme, qui met en scène un personnage qui s’invente des histoires, elle s’avère tout un programme: “Décidément, la réalité ne valait pas ses fictions. Et sa fenêtre n’était qu’un miroir aux… alouettes.”

Catherine Gaillard-Sarron, La Fenêtre aux alouettes, Chamblon, Catherine Gaillard-Sarron, 2014.

 

Billet de Daniel Fattore le 21 janvier 2015

 Humour noir

Texte intégral

Amolli par le bain, Raphaël consulta sa montre. S’il voulait être à l’heure au concert de jazz de 21 heures, il fallait qu’il s’active. D’autant que, depuis cinq minutes, sa copine écoutait sa musique de ouf à pleins tubes et lui gâchait définitivement son plaisir. Depuis la salle de bains, il cria :

— Merde, Coralie ! Mets la sourdine !

Comme si elle attendait derrière la porte, Coralie l’ouvrit brusquement et un courant d’air glacé le fit immédiatement frissonner.

— Putain, referme cette porte ! Ça caille !

Coiffée d’un galurin en velours noir, Coralie, sans tenir compte de l’injonction de Raphaël, entra dans la pièce pleine de condensation et s’appuya nonchalamment contre le lavabo. Un sourire machiavélique aux lèvres, elle posa avec désinvolture un escarpin rouge sur le bord de la baignoire et le considéra d’un air sadique.

— Alors, comme ça monsieur se relaxe !

Il n’aimait pas quand elle prenait cet air-là. Et encore moins ce ton. Depuis quelques jours, elle n’arrêtait pas de le chercher. Elle était infernale avec lui. Se doutait-elle de quelque chose ? Avait-elle fouillé dans son portefeuille ? Vu les deux billets ? 

Grelottant dans l’eau qui refroidissait et la porte toujours grande ouverte, Raphaël n’était pas en position de négocier ou de se défendre. Il botta en touche.

— Sors ! dit-il exaspéré. J’exige un minimum d’intimité quand je prends un bain !

Sans lui obéir, Coralie ôta lentement son pied de la baignoire et se positionna soudain au-dessus de lui. Il ne vit pas tout de suite ce qu’elle dissimulait dans son dos. Mais son regard s’agrandit de terreur quand il sentit quelque chose lui couler sur la tête et qu’elle jeta subitement une fiole dans l’eau du bain. 

— Tiens ! Prends ça, espèce de salaud, cria-t-elle en s’éloignant prestement de lui.

L’eau devint noire comme de l’encre et il se redressa comme un beau diable en beuglant.

— La vache ! Mais t’es complètement fêlée ou quoi ?

Devant le spectacle hilarant de son copain dégoulinant de teinture noire, Coralie se mit à glousser.

— Arrête de faire ta chochotte ! Tu ne vas pas en mourir ! C’est juste un puissant colorant. Ça t’apprendra. Ce soir, au moins, je suis sûre que tu n’iras pas retrouver ta pétasse à ce concert de jazz. À moins que tu ne te fasses passer pour Armstrong ! railla-t-elle.

Et juste avant de lui claquer la porte au nez elle balança :

— Et sache que moi aussi, quand je suis dans le bain avec quelqu’un, j’exige un minimum de fidélité !

 

Nouvelle lue à la RTS le 21.11.14 par Carine Delfini. Pour écouter – 45e mn

 

Impulsion

Extrait

Leurs cris s’entendaient jusque dans le couloir de l’immeuble. Dans le salon de l’appar-tement, décoré de boules et de guirlandes de Noël, Aline, rouge de fureur, invectivait son mari.

— Tu as vu l’heure ? J’en ai marre, bon sang ! C’est tous les soirs que je me tape la nourrice, les courses et le souper. On avait dit qu’on partagerait ! Au lieu de cela, Monsieur va boire des verres avec ses potes pendant que Madame se tape tout le boulot !

— C’est faux, se défendit Ronald. Le patron m’a retenu. Je n’ai pas pu faire autrement ! Et puis j’avais le squash ce soir.

— Et tu crois que je vais gober ça, espèce de menteur ? Il me suffit de voir ta tronche pour savoir que tu as passé les dernières heures assis derrière un bar !

— Téléphone à Jeremy si tu ne me crois pas ! Il était avec moi. On a juste pris un verre après la partie.

Aline s’emporta et lui jeta sa rage à la figure : 

— Je ne te crois pas ! Et je me moque de Jeremy ! Tu crois que, moi, j’ai le temps d’aller jouer au squash avec mes copines et de prendre un verre ensuite ! Tu te fiches éperdument de moi et du bébé. Tous les prétextes sont bons pour te tirer.

Les pleurs d’un nourrisson, réveillé par les cris, s’élevèrent soudain dans la chambre voisine. Aline s’empressa d’aller chercher l’enfant. Elle revint dans la pièce en le serrant animalement contre elle.

Planté comme un piquet au milieu du salon, toujours vêtu de son manteau et son sac de sport à ses pieds, Ronald se contenait à grand peine. Une colère sourde montait en lui. Soudain il explosa :

— Moi aussi, j’en ai marre ! Pour qui tu te prends à la fin ? Depuis que ce môme est né t’es devenue complètement folle.

— Je te signale que ce môme est aussi le tien et qu’au lieu de te pinter au pub tu ferais bien mieux d’assumer tes responsabilités ! siffla Aline.

— Et pour qui crois-tu que je me crève la peau ? vociféra Ronald.

— Et moi alors ? Je me tape une double journée depuis qu’il est né !

Le bébé se mit à brailler plus fort.

— Regarde ce que tu provoques ! C’est toi qui perturbes ce gosse, reprit Ronald. Avec tous ces trucs que tu prends pour dormir, tu ne l’entends même plus pleurer la nuit !

— Espèce de salaud ! C’est toi qui oses me dire ça, avec toutes les saloperies que tu ingurgites ? Si tu jouais ton rôle de père, je n’en aurais pas besoin ! cracha Aline.

Piqué au vif par cette insulte, Ronald devint blême. Soudain pris d’une impulsion incontrôlable, il arracha brusquement des bras d’Aline le bébé qui s’époumonait et le plaqua d’une main contre son épaule. De l’autre, il attrapa son sac de sport, toujours à ses pieds, et en un éclair fut à la porte qui claqua derrière lui. Stupéfaite par ce rapt et la rapidité avec laquelle son mari venait d’agir, Aline, médusée, resta quelques secondes sans réaction avant de se mettre à courir derrière lui en hurlant. Mais Ronald était leste et lorsqu’elle se pencha dans l’escalier pour voir où il se trouvait avec l’enfant, elle entendit la porte d’entrée de l’immeuble se refermer sur eux. Complètement anéantie par ce qui venait de se produire, ne sachant que faire, Aline rentra dans l’appartement et s’écroula sur le sofa en sanglotant.

Dehors, la rue étincelait sous la débauche lumineuse de l’Avent. La neige s’était mise à tomber. De gros flocons silencieux tombaient du ciel et leur caressaient le visage. Cela eut l’heur de plaire au bébé qui s’arrêta net de pleurer. Cela dégrisa également Ronald, qui se demanda alors ce qui lui avait pris de s’enfuir ainsi avec son fils par ce froid hivernal. Il avait un peu honte maintenant. Que leur arrivait-il à tous les deux ? Sans trop savoir ce qu’il allait faire, il se dirigea vers son véhicule, abritant du mieux qu’il pouvait le bébé dans son manteau. Tout à fait calmé, Jules, confiant, le regardait à présent de ses grands yeux gris étonnés. Ronald le serra un peu plus fort contre sa poitrine. Aline avait tort. Bon sang ! Elle n’avait pas le droit de dire qu’il n’était pas un bon père. Il l’aimait ce petit ! Bien plus qu’elle ne l’imaginait. Bien plus qu’il ne le pensait…

Arrivé devant sa voiture, il hésita. Que comptait-il faire avec cet enfant sur les bras ? Il ouvrit cependant la portière arrière et attacha Jules dans le siège pour enfant. Des yeux, il chercha la couverture qui ne quittait jamais la banquette arrière et le couvrit afin qu’il ne prît pas froid. Il s’assit au volant, mit la clé de contact et démarra. Il avait juste besoin de se calmer. Besoin de réfléchir à ce qui venait de se passer. Dans le chuintement des essuie-glaces, Ronald se mit à rouler au hasard dans la ville, sans but précis. La scène de sa fuite ne cessait de tourner dans sa tête. Comment avait-il pu arracher Jules à sa mère ? Elle devait être folle d’inquiétude. Il jeta un regard dans le rétroviseur. L’enfant babillait. Il se sentit soudain écrasé par son inconséquence. Au bout de quelques kilomètres, bercé par le roulis de la voiture, Jules s’endormit et Ronald se sentit soulagé. La tension se relâchant, il laissa filer son esprit. Étrangement, le mouvement régulier des balais chassant la neige sur le pare-brise le calmait. Une douce chaleur régnait dans l’habitacle et l’engourdissait peu à peu. Au cœur du ventre chaud et ronronnant de son Audi, il se sentait à l’abri, un peu en dehors du monde. Il se concentra sur leur couple.

Comment en étaient-ils arrivés là ? Avec un serrement de cœur, il repensa à l’enthousiasme impatient qui les animait huit mois auparavant. Il revit Aline, rayonnante dans la chambre du bébé, à deux mois de son accouchement. Et lui qui lui embrassait tendrement le ventre, heureux d’être bientôt père. Mon Dieu, ce petit qu’ils avaient tellement espéré et dont la venue les réjouissait tant ! Et puis la désillusion lorsqu’il avait été là. La terrible confrontation de leurs rêves à la réalité. Cette dégradation incompréhensible de leur relation, de leurs habitudes, de leur univers. Ils imaginaient leur couple solide, mais l’arrivée de ce bébé dans leur vie avait fait voler en éclat le fragile équilibre qu’ils croyaient avoir bâti. Par sa venue, l’enfant avait tout bouleversé. Et ils n’avaient pas su s’adapter, se reprochant mutuellement de ne pas en faire assez. Dans les contes, songea Ronald, l’histoire se terminait généralement par : « Ils se marièrent, eurent beaucoup d’enfants et vécurent très heureux ». Mais tout cela n’était que faribole et imposture car, en vérité, c’était à l’instant où paraissait l’enfant que débutait véritablement l’histoire. Et elle n’avait plus rien d’un conte de fées. C’était plutôt un véritable cauchemar qui commençait. En tout cas une révolution de l’intime, si importante que le bouleversement émotionnel qu’elle engendrait modifiait totalement et brusquement la sphère dans laquelle le couple évoluait jusqu’alors. Dès lors, pour que celui-ci survécût à ce cataclysme, il devenait nécessaire de tout repenser et de tout reconstruire en fonction de l’enfant. Et désormais, il fallait vivre sous un nouveau régime, familial cette fois.

Oui, une vraie révolution ! On ne disait jamais aux nouveaux parents les difficultés et surtout l’immense fatigue qui les attendaient. C’est la fatigue qui avait tout fait sombrer ! Elle qui était responsable de leurs incessantes querelles, se dit Ronald.

À suivre…

Nouvelle lue à la RTS le 6.1.16 par Carine Delfini. Pour écouter – début de l’émission

 

 

Commentaires

À lire absolument!

Excellent, j’ai super adoré ces extra-ordinaires nouvelles et je suis impatient, très impatient… de découvrir les prochaines ! « Comment-taire », se taire concernant tous ces comportements qui dépeignent, analysent, décortiquent avec un talent formidable notre société actuelle. Des dramatiques “Impulsion” et “Cas de conscience”, au comique “L’enfer c’est l’oignon”, en passant par le cynique “S-trip poker”, et j’en passe, toutes les pulsions humaines sont admirablement représentées par l’auteure. C’est un travail puissant, osé, mais réaliste ; un petit chef- d’œuvre d’analyse comportementale à proposer dans un cours de psychologie…. !

A lire absolument !!!

Bourdon le 3.10.16

 

Jacqueline Thévoz

Catherine Gaillard-Sarron excelle dans le genre de la nouvelle. Elle m’a toujours sidérée, car c’est une nouvelliste hors pair. “Elle a un regard qui vous transperce”. On est émerveillé par sa créativité, son inventivité, son inspiration, son imagination, la peinture si réussie qu’elle nous fait des êtres dans leur extrême, avec une connaissance peu commune de l’humain dans ses excès, dans sa férocité autant que dans sa bonté.

Elle est, en quelque sorte, notre Balzac moderne et finira sûrement romancière.
Jacqueline Thévoz le 18.11.14

 

Nicole Monzani

Bonjour Catherine, j’ai beaucoup apprécié “La fenêtre aux alouettes”. Dans la préface, Jacqueline a bien décrit ton talent d’écrivaine. Le style est agréable, riche en vocabulaire sans être truffé de mots savants. Ton inspiration met en scène des personnages aux caractères bien décrits, même si certains thèmes sont assez cruels. Très belles descriptions des paysages et ambiances.

Vraiment une lecture fluide, plaisante de la première à la dernière ligne. J’espère que le succès sera au rendez-vous au regard de toute l’énergie et du plaisir investis dans ton projet.
Plein de bonnes choses à toi.
Nicole 17.11.14