Quand la passion devient destructive et efface le vivre-ensemble.
Une satire joyeusement féroce de notre monde contemporain!
Allons voir si la rose...
Postface de Anne-Catherine Biner
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La vanité est la plus petite des petitesses.
Victor Hugo
Ulrich, chimiste à la retraite, misanthrope, célibataire et passionné par la culture des roses ; Denise, maritorne vaniteuse qui écume les concours de beauté pour chats avec Arthur, son angora ! Félix, mari soumis qui se plie à toutes les exigences de Denise, son abominable épouse ! Il n’en faut pas plus pour déclencher les hostilités et faire planer un parfum de discorde sur le quartier de La Concorde…
Octobre 2015 – 188 pages
ISBN : 978-2-9700942-4-1
Prix 25 CHF eBook 3.99 €
Allons voir si la rose - Extrait
Les plus petits esprits ont les plus gros préjugés. Victor Hugo
Dans un style fluide et maîtrisé l’auteure nous livre à la fois une image drôle et provocatrice des relations de voisinage. Servie par une indéniable vivacité et un humour noir plaisant, cette satire piquante au ton enjoué dépeint, avec un sens aigu de l’observation, l’engrenage ordinaire d’une guéguerre de quartier. Les protagonistes, délibérément caricaturaux, renforcent encore l’effet tragi-comique des comportements conduisant à de telles situations. Entre conversations badines, rumeurs, conspirations et réflexions socio-philosophiques, le drame se noue autour du félidé.
Un roman joyeusement féroce dans lequel, avec un subtil mélange d’espièglerie et de jubilation, l’auteure explore les failles de ses congénères et nous entraîne, inexorablement, vers la chute finale…
Postface de Allons voir si la rose…
« Allons voir si la rose… », un roman contemporain.
À travers cette histoire, Catherine Gaillard-Sarron nous rappelle, avec un sens de l’observation très aiguisé, que la guerre, la vraie, peut se tramer dans l’esprit et le cœur de monsieur et madame tout le monde, et se manifester d’une façon destructrice dans un petit microcosme comme un quartier d’une cité quelconque.
Les personnages de « Allons voir si la rose… » vivent dans une relation biaisée par le regard féroce qu’ils portent sur leurs voisins de quartier. D’eux, ils ne perçoivent que leurs défauts, leurs faiblesses, et ce miroir négatif entretien une haine qui les pousse à détruire l’autre à travers leurs objets d’amour.
Après les fantasmes de destruction, des actes méprisables sont commis par les principaux protagonistes de ce drame pour atteindre l’ennemi présumé dans ce qu’il a de plus cher. La négation de l’autre est vécue à travers les péripéties de l’histoire sans apporter un soulagement durable aux souffrances des personnages dont l’image d’eux-mêmes est définitivement noire.
Dans ce sens, « Allons voir si la rose… » est un roman dans l’esprit du temps ; la peinture d’une certaine société égocentrique et mortifère qui oblitère l’altérité.
Anne-Catherine Biner
Catherine Gaillard-Sarron et le piquant des roses
Billet de Daniel Fattore du 24.11.15
Quand les querelles de voisinage sont le premier poison du vivre-ensemble…
Dans son premier roman, intitulé « Allons voir si la rose… », Catherine Gaillard-Sarron installe une bisbille entre monomaniaques, et s’amuse à décortiquer avec un certain bonheur la psychologie et les très humaines faiblesses de de ses personnages
Ce premier roman a les airs d’une nouvelle amplifiée, notamment par l’extension de la psychologie des personnages. Stramer, présenté comme un monomaniaque des roses, paraît s’intéresser aussi à ce qui se passe autour de lui, de manière plus ou moins probable. Si on le suit volontiers dans ses réflexions sur le spécisme (le lion Cecil fait une apparition), on a de la peine à croire à sa critique de Gabriel Matzneff: un chimiste à la retraite aux ascendances germaniques s’intéresse-t-il forcément au prix Renaudot de l’essai? Quelques pistes, par ailleurs, sont installées. Il est regrettable qu’elles ne soient pas poursuivies plus avant, surtout si elles sont évoquées avec vigueur – on pense au goût de Stramer le misanthrope pour les « professionnelles », mentionné deux fois par l’auteur – or, celles-ci n’interviennent pas dans ce roman.
S’il est délicieusement caricatural, le portrait du couple de voisins, les Crosmou, s’avère aussi nettement plus crédible. Il se fonde sur l’interaction asymétrique entre une femme puissante pour ne pas dire violente, dont le physique imposant reflète le caractère envahissant, et son mari, figure veule et fluette – qui porte cependant le nom bien félin de Félix. Cela, sans oublier le chat, justement, par lequel tout passe, ce qui ne manque pas de faire endêver le fameux Félix. L’auteure fait de cette bestiole, précieuse bête à concours, un élément clé (mais corrosif) de la relation conjugale, ce qui ne manquera pas de divertir le lecteur.
Divertir? Certes, le propos est grave puisqu’il est question d’une hostilité entre voisins, qui se développe en un crescendo rapide à l’apothéose bien campée quoique tragique. Les situations sont caricaturales, le lecteur le comprend en côtoyant des personnages tels que l’auteure sait les construire. L’onomastique, cela dit, s’avère amusante: les personnages portent des noms évocateurs et, surtout, certains mots et marques actuels, suisses à l’occasion, sont travestis afin de leur donner un côté ridicule auquel tout le monde a pensé un jour ou l’autre.
Le début paraîtra certes peu percutant au lecteur, l’auteur ayant choisi d’installer doucement son intrigue en présentant le personnage de Stramer. Mais il sera utile d’aller au-delà de cette impression pour arriver à un final bien éclatant, mené tambour battant, qui amène son lot de morts pleins de caractère au terme d’un ouvrage qui sait se faire à la fois cocasse, piquant et intelligent: si l’on sourit à certaines outrances, on se surprend aussi à réfléchir ou à s’interroger au détour d’une phrase, d’une page de ce livre aux allures de faux journal.
Catherine Gaillard-Sarron, Allons voir si la rose…, Chamblon, Catherine Gaillard-Sarron, 2015.
Billet de Daniel Fattore le 24 novembre 2015
Jacqueline Thévoz
« Une merveille ce nouvel ouvrage de Catherine Gaillard-Sarron,
et une charmante édition de ce roman passionnant et si bien écrit, avec personnages superbement campés et un sujet en or.
Rue de la Concorde se côtoient, non sans frictions, des êtres hauts en couleurs : un retraité cultivateur de roses, une habituée des concours de beauté pour chats, qui, ayant déjà asservi son époux, déclenche une guerre de quartiers…Mais l’on n’en dira pas plus : je vous laisse le plaisir – qui sera grand ! – de la découverte du… pot aux roses… »
Jacqueline Thévoz le 22.10.15
Vendredi 11 juillet 15 h
Extrait
En prévision de la journée du concours de samedi, Denise Crosmou se rendit chez sa coiffeuse : il fallait qu’elle soit belle quand crépiteraient les flashs de la victoire. Avant de partir, elle recommanda une énième fois à son mari de bien garder Arthur à la maison pendant son absence et de ne pas oublier de réparer la barrière de la mezzanine. Il promit, agacé par son insistance inquiète. Décidément, ce chat lui sortait par les oreilles. Aussi, dès qu’elle eut passé le seuil de la porte, Félix poussa un long soupir de soulagement. Enfin seul ! Il avait au moins trois heures devant lui. Trois longues heures sans la présence envahissante et étouffante de son épouse. Félix ne détestait pas Denise, pour autant. Même si elle régentait sa vie et le traitait avec peu de considération, il s’était habitué à sa toute-puissance, devenue rassurante au fil des ans. À l’instar d’un chien servile, il recherchait son affection, son attention, ne jappant juste pas quand il obtenait une faveur ou une récompense.
Mais peut-être aurait-il dû miauler pour gagner ses bonnes grâces ? Comme Arthur… Arthur qui s’appropriait les genoux de sa femme et le défiait de ses fentes jaunes.
Pour tout dire, l’attachement ostentatoire que Denise manifestait envers son animal le mettait de plus en plus mal à l’aise et lui gâchait carrément la vie. En définitive, Félix ne parvenait pas à savoir si l’intérêt qu’elle témoignait au chat venait de son désintérêt pour lui ou si c’était à cause de son désintérêt à lui qu’elle s’était intéressée au chat. La question le turlupinait et restait en suspens. Si Denise avait eu l’enfant qu’elle avait longtemps espéré, peut-être que les choses auraient été différentes. Le fait est qu’elle n’en avait pas eu et que, consciemment ou non, elle avait en partie comblé ce manque avec Arthur.
Cela dit, il n’aimait pas le côté Reine d’Angleterre de son imposante moitié, ni le sentiment qu’il avait de n’être que le prince consort, le roi étant Arthur, évidemment, même privé d’épée.
Mais que s’imaginait-elle ? Il n’avait pas été durant plus de quarante ans le patron du « Garage Crosmou » sans faire preuve de qualités et de compétences qui méritaient le respect. Il avait sa dignité tout de même ! Et contrairement à Arthur, il n’était pas châtré, lui ! Certes, il était menu, mais cela ne lui donnait pas le droit de le traiter ainsi. Le fait de ne pas être bâti comme une armoire à glace ne signifiait pas qu’il était commode. Si les circonstances l’exigeaient il était tout à fait capable de faire valoir ses droits. Mais Denise préférait l’ignorer.
À cet instant, l’impressionnant matou entra dans la cuisine d’un pas majestueux et le toisa de son air impérial. Cela eut immédiatement le don de l’irriter. D’autant que, pour une fois, il était seul avec le chat et pouvait exprimer sans retenue ce qu’il éprouvait à son égard.
— Arrête ton cirque ! lui lança Félix d’un ton caustique, comme s’il parlait à un rival. Si tu crois que tu m’impressionnes avec ta face de raie ! Je n’arrive même pas à comprendre comment on peut te trouver beau !
Arthur s’arrêta subitement, comme s’il avait compris, et lui pouffa au visage : « Pauvre idiot ! » semblaient se gausser ses yeux perçants, « Non seulement c’est toi qui as l’air d’un clown avec cette raie débile qui sépare les trois poils qui te restent sur le crâne, mais en plus ton numéro ne vaut pas un clou ! Sache que la bête de cirque, ici, c’est toi, pas moi ! »
L’angora le fixa un instant de sa face aplatie, comme pour bien faire passer le message, puis, tortillant du postérieur, fit prudemment demi-tour en longeant le mur de la cuisine pour retourner au salon.
— C’est ça, siffla Félix. Va te cacher sale bête ! Tu reviendras quand ta protectrice, ta maquerelle sera revenue !
Devant la fuite du félidé, Félix se sentit soudain un peu honteux de son attitude. Qu’est-ce qui lui prenait de parler à ce chat ? Ce n’était qu’un animal, à la fin ! Mais sa vue et sa mâle suffisance le ramenaient immanquablement aux humiliations quotidiennes que lui infligeait sa femme et à sa propre insuffisance. Cela lui était insupportable. Félix remâcha un moment sa rancœur devant l’évier. Plus énervé qu’il ne l’aurait souhaité, il ouvrit en grand la fenêtre de la cuisine pour s’aérer l’esprit. L’air saturé de lavande lui caressa le visage. Il respira un grand coup. Mais cela ne le calma pas. Décidément, cette situation l’oppressait de plus en plus. Il hésita une seconde, les yeux fixés sur le jardin. Il avait besoin d’un verre. Dans une volte-face soudaine, il se dirigea d’un pas précipité vers le meuble du salon dans lequel il dissimulait une bouteille d’alcool. Sans plus penser à la fenêtre ouverte, il attrapa le flacon et alluma la télé. Regarder les sports en paix en sirotant un bon vieux cognac, voilà qui allait apaiser un peu son ressentiment envers le chat et sa femme. La barrière pouvait attendre.
Dans son dos, Arthur en profita pour s’éclipser…
A suivre
Témoignages choisis
Marlo 5.12.16
Chère Catherine, J’ai trouvé ton livre Allons voir si la rose excellent et je comprends qu’il est pressenti pour le succès. C’est bien ficelé et rondement mené jusqu’à la fin inattendue. J’ai beaucoup aimé la critique féroce de notre société qui ajoute du sérieux à l’histoire « mine de rien », comme on dit. Tu devrais continuer dans la même veine afin de te créer un public petit à petit, comme tu l’as déjà pour la poésie, mais plus large, ce que permet le roman.
Marie Bruhlart 19.11.16
Le premier roman de Catherine Gaillard-Sarron, Allons voir si la rose… est très bien construit, sur neuf jours. C’est un récit dramatique magnifiquement mené par une plume alerte, utilisant un réseau lexical très riche et plein d’humour. La conclusion reflète bien ces qualités : Ulrich Stramer, le cultivateur de roses « était probablement le seul à avoir toujours été au parfum… ».
Marie Bruhlart
Fabien Musolino 3.11.16
Une fin pas prévisible du tout! Excellente écriture, comme toujours avec un vocabulaire de choix.
Une histoire à l’anglaise tout en douceur mais qui reste captivante du début à la fin.
Tout au long du récit, on s’imagine des choses qui en fait n’arriveront jamais.
L’auteure nous gratifie de belles surprises et c’est avec plaisir que l’on découvre les aventures de personnages hauts en couleur.
Sarcastique, caustique parfois mais toujours dans la classe, drôle par moment, triste aussi, ce livre est un excellent ouvrage pour nous rappeler que d’infime détails peuvent changer une vie.
Bravo Catherine!
Chantal – Amazon 3.11.16
Incroyable mais tellement vrai ce roman! Un livre qui ne se lâche pas, qui nous emporte entre drôlerie et réflexion profonde sur nous-mêmes, nos rapports humains, animaux, végétaux, un monde de relations qui nous échappe la plupart du temps. Un style enlevé, une des rares lectures qui surprend le lecteur à s’entendre éclater de rire – ce qui n’est pas si courant – puis à réfléchir… Je n’ai pas encore tout décodé mais j’ai partagé ce livre avec voisins et amis qui comme moi ont été enthousiasmés par son originalité fantastique. Humour et profondeur, gaieté et cynisme, regard sur la vie sous forme de roman, on aime ! A lire et relire par tous et à tout moment !
Chantal
Mellone – Amazon 3.11.16
Allez-y! Ce bouquin n’est pas un recueil d’horticulture,ni une suite au poème de Ronsard ; Et je me garderai bien d’en dévoiler l’intrigue mais je vais quand même vous mettre un peu au parfum. Sachez que rue de la Concorde on ne voit pas la vie en rose…
Mellone
Jean-Marie Tchapchet 25.10.15
Chère Catherine,
J’ai lu ˝Allons voir si la rose˝ avec beaucoup de plaisir et de concentration. Pour un premier roman, c’est un chef d’œuvre. Avec beaucoup de softness, tes quatre personnages dont Arthur le chat, vivent l’intrigue avec beaucoup de naturel et arrivent à refléter les comportements et les sentiments des humains dans la diversité de leurs manifestations : amour, violence, jalousie, couple, lâcheté, cruauté, etc.
Ayant lu beaucoup de tes poèmes et aussi eu des échanges avec toi, puis-je dire que ˝Allons voir si la rose …˝ est quelque part un ˝Manifeste˝ ? Ton manifeste ? Je suggère que tu poursuives son écriture dans une série. Très amicalement. J.-M. T.
Commentaires Médias
Les Mille et une page ML – Cathy Le Gall le 25.7.19
Le commentaire de Cathy :
Lorsque l’on m’a proposé ce roman en service presse, je ne savais pas du tout vers quoi je me dirigeais, le titre et la couverture ne laissaient aucun indice, maintenant que j’ai fini de le lire, je peux vous dire que ma lecture à été très bonne. Je ne vais rien vous révélez sur l’histoire tout est dans le résumé, mais ce que je peux vous dire, c’est que j’ai aimé ce que l’auteure m’a proposé, son écriture est très agréable, les personnages qu’elle nous présente sont hauts en couleur. Ce court roman est plein d’humour plutôt caustique, mais c’est ce que j’aime. Ce roman raconte ce que peuvent être certains conflits entre voisins, une satire qui m’a fait sourire bien souvent. Ce roman, se lit très vite, m’a fait passer un agréable moment de lecture. Catherine Gaillard-Sarron est une auteure que je veux lire à nouveau cela est évident.
Journal en ligne La méduse.ch – Christian Campiche 30.6.16
Dans son roman “Allons voir si la Rose”, la romancière vaudoise Catherine Gaillard Sarron met en scène un crime parfait. Un drame de la petite bourgeoisie qui n’exclut pas des touches d’humour pince-sans-rire. Ainsi qu’une vision critique de l’environnement médiatique, comme l’atteste cet extrait que nous publions. Réd.
Pour Ulrich, l’information et la culture ne se limitaient pas aux journaux gratuits, à TVM, aux séries ou aux émissions de téléréalité qui passaient en continu à la télé. Ses exigences, en la matière, étaient nettement plus élevées. Cet insipide brouet médiatique ne pouvait en aucun cas sustenter sa curiosité et son appétit intellectuel. Il avait besoin d’une nourriture plus substantielle pour faire fonctionner son cerveau.
Lassé par l’inanité des contenus et la pléthore de séries en tous genres qui ne visaient qu’à fidéliser les masses au grand écran – vu la taille des nouvelles télés on ne pouvait certes plus l’appeler le petit écran – Ulrich avait coupé court avec ce qu’il nommait «la pollution télévisuelle» et remisé définitivement sa vieille télé au grenier lors de la dernière révolution numérique. Non! il ne serait pas la cible des directeurs de télévision qui, pour faire leur business, n’hésitaient pas à recourir au neuro-marketing et utilisaient les failles du cerveau humain pour vendre les produits des publicistes de tout poil. C’est que le marché était juteux: des centaines de milliards étaient investis chaque année uniquement dans la publicité. La science au service de la télé, de la pub et du consumérisme.
Un comble tout de même!
Le téléspectateur n’était plus qu’un produit comme un autre, une marchandise vendue au plus offrant. Les neurosciences se chargeaient de lui formater le cerveau pour le rendre disponible aux messages publicitaires. Et si la violence était omniprésente dans les programmes, c’est qu’il fallait mettre le spectateur en situation de stress pour qu’il acceptât et encodât l’information dans sa petite cervelle. Il fallait exploiter ses peurs, ses fantasmes et ses angoisses pour mieux le manipuler et créer en lui un manque et un mal-être propice à la consommation perpétuelle.
Les programmes étaient donc élaborés en conséquence, privilégiant les séries criminelles et médicales, les Talk-shows, les jeux, les films d’horreur, violents, sexistes ou licencieux. Et comme la majorité des gens regardaient la télévision plusieurs heures par jour, le conditionnement était assuré et renforcé à chaque visionnement. En outre, il s’avérait que plus les écrans étaient grands, plus la luminosité était forte et perturbait la mélatonine, donc le sommeil des spectateurs, lesquels, frappés d’insomnie, regardaient encore plus la télé. La boucle était bouclée. Un vrai cercle vicieux qui profitait à tous les intervenants, sauf au spectateur, frappé d’inertie intentionnelle et captif d’un système dont il ne soupçonnait même pas l’existence.
Véhicule privilégié de la publicité, la télé, pour Ulrich, n’était finalement qu’une arme de destruction massive des neurones et des esprits au service d’une aliénation consumériste qui rapportait des milliards.
La relation n’était pas culturelle mais bassement marchande. Et le téléspectateur était le dindon de la farce.
© Catherine Gaillard-Sarron -Allons voir si la rose, 2015
Commentaires du 3 novembre 2016 au ...
21.07.21 |
Bonjour Catherine, J’ai (enfin) eu le plaisir de lire votre livre, et j’ai bien aimé la manière dont vous utilisez l’humour noir et faites passer des messages très intéressants et importants. Bien sûr, je ne m’attendais pas à la fin terrible des deux affreux, ce qui m’a plu, et en même temps, on ne les rejette pas complètement. Rien n’est blanc ou noir (tout de même, le massacre des rosiers, quelle scène !). Anne |
05.02.17 |
Belle découverte! Une jolie histoire avec un contenu exhaustif qui nous permet une remise en question à chaque page. Un vocabulaire qui en cultivera plus d’un et une fin rocambolesque…je recommande et remercie l’auteur pour cette belle découverte ! Bonne continuation et à bientôt ! Pauline – Amazon |
23.12.16 |
Une belle échappée pour les vacances de Noël L’auteur arrive à ce mélange subtil entre fiction et sensation de réel. BRAVO. Client – Amazon |
07.12.16 |
Une histoire à la sauce piquante à aigre-doux qui vous met l’eau à la bouche et vous incite à dévorer ce romand d’un seul plat. Il nous exhorte à s’interroger sur nos relations avec nos chers voisins. J’en ris encore, malgré le funeste dénouement. Aux sceptiques, je dis, allez voir si la rose à encore ses épines. Merci Catherine pour ce passionnant partage issu d’une rencontre fortuite. Jo Jallaz, alias Joseph |
05.12.16 |
Allons voir si la rose Chère Catherine, J’ai trouvé ton livre excellent et je comprends qu’il est pressenti pour le succès. C’est bien ficelé et rondement mené jusqu’à la fin inattendue. J’ai beaucoup aimé la critique féroce de notre société qui ajoute du sérieux à l’histoire « mine de rien », comme on dit. Tu devrais continuer dans la même veine afin de te créer un public petit à petit, comme tu l’as déjà pour la poésie, mais plus large, ce que permet le roman. Je te souhaite de tout cœur plein succès! Et me réjouis de découvrir ton prochain livre Marlo |
19.11.16 |
Le premier roman de Catherine Gaillard-Sarron, Allons voir si la rose… est très bien construit, sur neuf jours. C’est un récit dramatique magnifiquement mené par une plume alerte, utilisant un réseau lexical très riche et plein d’humour. La conclusion reflète bien ces qualités : Ulrich Stramer, le cultivateur de roses « était probablement le seul à avoir toujours été au parfum… ». Marie Bruhlart |
16.11.16 |
Surprenant! Une histoire pleine de suspense, un livre très bien écrit, facile à lire et que l on a pas envie de poser avant de l avoir terminé! Une belle prise de conscience de la réalité de la vie qui peut parfois être stupide… Jojo – Amazon |
08.11.16 |
Prenez garde à vos voisins! Allons voir si la rose est un bouquet d’humour et de suspens. Il permet une belle réflexion sur les rapports humains. La fin est surprenante… Bravo!!! Sylvie – Amazon |
07.11.16 | Très bon roman! Se lit très facilement j’ai passé un bon moment, les chapitres nous mettent dans l’ambiance du livre. Bravo pour cette œuvre. Client Amazon |
06.11.16 |
Allons voir si la rose ce roman m’a permis de passer d’agréables moments, car chaque page apporte une information qui conduit, tout en ménageant le suspense, jusqu’au dénouement final. Le vocabulaire est très recherché. Les mots sont maniés avec une aisance remarquable. Tous ces éléments conduisent à faire de ce livre un excellent roman. Je peux qualifier madame Gaillard Sarron de très bonne écrivaine Une lectrice Anny Blasi – Amazon |
03.11.16 |
Un regard pointu sur les querelles de voisinage Dans « Allons voir si la rose… », la romancière Catherine Gaillard-Sarron propose un regard pointu sur les querelles de voisinage, toujours susceptibles de dégénérer si chacun n’y met pas un peu du sien: ses personnages sont des monomaniaques au caractère bien trempé. L’histoire démarre doucement, avec le portrait d’un certain Stramer, cultivateur de roses et voisin d’une femme qui choie son chat de concours. Porté par une langue fluide qui ne dédaigne pas les traits d’esprit (les noms de certains personnages sont particulièrement rigolos) et favorise une lecture rapide, ce premier roman aux airs de longue nouvelle piquante et parfumée (comme les roses, tiens!) sait monter en puissance jusqu’à un final mené tambour battant. Daniel Fattore – Amazon |
03.11.16 | Attachant Tout à fait attachant, ce roman se lit d’un trait… avec délectation. L’humour n’enlève rien aux péripéties de l’affaire. Délicat et relevé… Client Amazon |
03.11.16 |
Une fin pas prévisible du tout! 🙂 Excellente écriture, comme toujours avec un vocabulaire de choix. Une histoire à l’anglaise tout en douceur mais qui reste captivante du début à la fin. Tout au long du récit, on s’imagine des choses qui en fait n’arriveront jamais. L’auteure nous gratifie de belles surprises et c’est avec plaisir que l’on découvre les aventures de personnages hauts en couleur. Sarcastique, caustique parfois mais toujours dans la classe, drôle par moment, triste aussi, ce livre est un excellent ouvrage pour nous rappeler que d’infime détails peuvent changer une vie. Bravo Catherine! Fabien Musolino – Amazon |
Commentaires du 7 juin au 3 novembre 2016
03.11.16 |
Incroyable mais tellement vrai, ce roman! Un livre qui ne se lâche pas, qui nous emporte entre drôlerie et réflexion profonde sur nous-mêmes, nos rapports humains, animaux, végétaux, un monde de relations qui nous échappe la plupart du temps. Un style enlevé, une des rares lectures qui surprend le lecteur à s’entendre éclater de rire – ce qui n’est pas si courant – puis à réfléchir… Je n’ai pas encore tout décodé mais j’ai partagé ce livre avec voisins et amis qui comme moi ont été enthousiasmés par son originalité fantastique. Humour et profondeur, gaîeté et cynisme, regard sur la vie sous forme de roman, on aime ! A lire et relire par tous et à tout moment ! Chantal – Amazon |
03.11.16 |
Allez-y… Ce bouquin n’est pas un recueil d’horticulture,ni une suite au poème de Ronsard ; Et je me garderai bien d’en dévoiler l’intrigue mais je vais quand même vous mettre un peu au parfum. Sachez que rue de la Concorde on ne voit pas la vie en rose… Mellone – Amazon |
03.11.16 | Un bon moment N’ayez pas peur, poussez la porte et entrez dans le monde de l’aventure, du suspense et de l’humour parfois corrosif, tel qu’on l’aime. Écrite dans une langue riche, cette histoire policière vous mènera par le bout du nez jusqu’au dénouement. Je conseille vivement ce livre à tous. Jean-Charles – Amazon |
23.09.16 |
Une intrigue haletante… on ne devinerait jamais la fin avant d’y être ! Du pur Catherine-GaillardSarron ! On en redemande ! Petitlion |
22.09.16 |
Impossible de le lâcher ! C’est vraiment un roman très bien ficelé ! Quelle diversité dans les personnages et comme ils sont bien étudiés ! Denise, la maritorne, on la voit… Ulrich, on l’entend… Quant à la fin, c’est tragique, mais grandiose ! A quand une suite ??? Bourdon |
13.09.16 | Très bon livre Il y a tout dans ce livre: de l’humour, du suspense, de l’action et un peu d’amour: bref j’ai aimé!!! Nath de Vic – Amazon |
30.06.16 |
Les lectures de la Méduse – « Allons voir si la Rose », le crime parfait mis en scène par Catherine Gaillard-Sarron Dans son roman « Allons voir si la Rose », la romancière vaudoise Catherine Gaillard Sarron met en scène un crime parfait. Un drame de la petite bourgeoisie qui n’exclut pas des touches d’humour pince-sans-rire. Ainsi qu’une vision critique de l’environnement médiatique, comme l’atteste cet extrait que nous publions. Réd. Lire l’extrait sur la Méduse.ch Christian Campiche |
17.06.16 |
Allons voir si la rose… Coucou Catherine, ça fait un moment que j’ai fini ton livre et, je n’ai pas réussi à t’écrire plus tôt… J’ai adoré, tu as beaucoup d’humour ! j’ai beaucoup ri ! et je l’ai prêté à deux copines de randonnée et, elles aussi ont aimé ton style ! Félicitations ! il faut continuer ! grosses bises, amitiés Elena |
07.06.16 |
Allons voir si la rose… Nos destinées de voisinage sont-elles libres? De quel poids pèsent les hostilités, les convictions, les valeurs pour faire planer la discorde entre les individus lorsque la vengeance donne lieu à une imagination morbide ? Catherine Gaillard Sarron observe le stupéfiant voyage du couple Denise/ Félix, ses ravissements et ses dépressions, ses défenses et ses décompositions. Elle retrouve les mots des conspirations de Ulrich et ceux de la querelle avec des congénères ! Sans fard ni complaisance, Catherine excelle à créer des atmosphères pleines de tourments et de questions insidieuses qui peuplent nos vies si ordinaires. Jean-Marie Leclercq |
Commentaire du 27 avril 2016 Mme Pichon
27.04.16 |
Allons voir si la rose… Chère Catherine, Pardonnez-moi cette familiarité mais après avoir lu « Allons voir si la rose« , je me la permets. J’en ai écouté un extrait lu par vous lors d’une soirée à Ouchy il y a peu. Ma voisine Anna, comme moi séduite, a acheté le livre et vous le lui avez dédicacé. Anna est une voisine « famille », pas comme ceux décrits dans votre livre. Elle me l’a prêté et et je l’ai lu avec une profonde délectation il y a deux jours lorsque j’ai pris le temps pour ce faire. Nous avons de bons rapports de voisinage et jardinage qui équilibrent je l’espère les horreurs décrites dans « Allons voir …. », même si je lui propose parfois d’aller à « Intermerdier » aux Hôpitaux-Neufs au dessus de Vallorbe où, je vous l’avoue à ma grande honte – mais pas la plus grande – je vais parfois acheter mes légumes (à ma décharge je dirai que je suis de nationalité française). Nous faisons front ma voisine et moi aux envahisseurs et destructeurs de rosiers que sont les chevreuils rosiphages (Anna a mis des grillages autour de quelques plantes et du jardin potager) et autres blaireaux fourrageurs (je leur fais des remparts de pain sec pour que, rassasiés à la frontière jardinière, ils s’en retournent à leur terrier et n’attaquent point mes bulbes printaniers). Quant aux chevreuils, je n’ai rien pu faire pour les feuilles de nénuphar du biotope qu’ils broutent allègrement, les deux jambes avant dans l’eau au risque de percer la peu écologique bâche en caoutchouc qui en tapisse le fond. Les fleurs de nénuphar, toutefois, restent inattaquables. Je me suis délectée de « Allons voir … » . Dans les lignes, entre les lignes et par delà les lignes, j’ai ri de votre façon de conter des histoires à pleurer de l’histoire de la bêtise et de l’ignorance humaines. Pas trop aimé le sacrifice du chat, racheté par celui de tout le monde, qui m’a évoqué Giono raconté par sa fille Aline qui, lorsqu’on l’embêtait un peu trop en famille parce qu’il tuait trop de gens dans ses livres, en rajoutait en disant sombrement à sa femme et à ses filles avant de monter écrire dans son bureau : *Puisque c’est comme ça, ce soir je vais en tuer cinq » (citation de mémoire approximative). Pensé aussi à Amélie Nothomb qui dans je ne sais plus lequel (je ne les ai pas tous lu et cela n’a aucune importance), dit qu' »on devrait parler de dévoisineurs comme on parle de dératiseurs ». Là je ne mets franchement pas de guillemets tellement je n’arrive pas à ré-écrire, de mémoire, sa propre phrase. Vous, Catherine, vous dératisez large, et j’admire. Ma phrase est que vous êtes la championne olympique des « dévoisineurs » et dératiseurs tous azimuts, tant votre livre m’a ouvert d’horizons que je ne connais que trop hélas – sur tant de sortes de « voisins » et autres rats (pardon la gent animale), et me les a ouverts avec votre sourire mitigé et votre rire profond digne de Rabelais, le vrai, le propre, dans tout le sens du terme, de l’homme (oui oui, et de la femme mais bon, on n’a pas trouvé encore en langue française de terme pour ainsi dire générique et humain me paraît trop …. je ne sais pas encore … pour l’employer dans ce mail vespéral – je ne suis plus toute jeune). Mais voilà : je voudrais vous demander deux livres, deux « Allons voir …. ». Les autres suivront bien sûr car la consultation du site m’a bien intéressée et vos horizons s’ouvrent pour moi comme des promesses que le monde est beau. Mais je suis un vieux (normal) dinosaure qui ne s’est pas débrouillé pour naviguer sur la commande sur site, et surtout je voulais vous faire une demande directe. L’un des « Allons voir … » est pour moi bien sûr, car je n’ai pas encore tout déchiffré, mais l’autre est tout à fait une urgence médicale : Il s’agit d’une amie proche en perdition totale dans le canton de Berne, sur le plateau de Diesse, obnubilée par Clochemerle-sur-Prêles. Une merveilleuse amie qui s’appelle Mireille et habite Prêles, même si ce n’est pas loin de Neufchâtel c’est quand même dans le canton de Berne et il n’y a pas de leckerlis. Il y a urgence pour une sombre histoire de noisettes sans papiers, frontalières pour ainsi dire dans une haie dite « protégée », avec des prolongations de laurelles plantées sur des frontières floues sur lesquelles ni la commune ni l’urbanisme cantonal fédéral, planétaire, voire cosmique, ne s’accordent – ni les frontaliers, les voisins que cette haie sépare momentanément, avec un risque de mort sur une cabane de jardin et deux honorables composts (oui, je suis de parti pris et j’avoue que cette cabane et ces honorables composts sont la propriété de mon amie Mireille), ni le reste. Laquelle Mireille souffre le martyre obnubilé propre à ce genre d’affaire, que je tente de lui adoucir par de pieux et objectifs conseils mais il me semble devoir faire appel pour cela à votre expertise, si artistement synthétisée dans « Allons voir …. ». Tant pour le rire que pour la sagacité avec lesquels vous démontez les machines infernales tueuses d’innocentes cabanes de jardin. Comment faire d’un cauchemar une histoire qui fait rire, c’est tout l’art du transformateur, c’est le vôtre et je veux le faire partager à des amis en plein cauchemar – qui n’en vaut pas la peine mais pour écrire ce que vous avez écrit, pour transformer ainsi un mauvais rêve, il faut de la force, de la lucidité, de l’incisivité et un talent que j’admire et dont je souhaite qu’il donne de la force à ceux que j’aime (y compris moi-même) pour émerger du cauchemar. Merci pour ce livre que dont j’ai eu le privilège de vous entendre lire des passages au CPO d’Ouchy, de lire sur papier l’intégralité grâce à une « vraie » voisine, que je souhaite faire connaître à ceux qui ont besoin maintenant et à ceux qui croient ne pas en avoir besoin, merci pour vos autres livres que je découvrirai, pour votre site, pour ce que vous êtes et écrivez et écrirez. Merci aussi de me dire si cela est possible ou sinon comment je peux faire pour, dans l’urgence d’un épouvantable passage à l’acte impliquant plusieurs individus dont une commune entière concernée par le problème initial de cet innocent noisetier et pouvant aboutir à la liquidation pure, simple et louchement légale tant au niveau communal que cantonal que fédéral qu’écologique (nous ne voulons pas une troisième guerre mondiale) d’une tout aussi innocente – et utile – cabane de jardin, obtenir cette aide dédicacée à Mireille pour la soutenir dans cette résistance à toutes nos valeurs. Mmmmmm, dites-moi simplement, quand vous le pouvez, si vous le voulez, si cela est possible. Et … je n’en rajoute pas, vous avez m’avez touchée jusqu’au bout des neurones du cœur et de cela, merci. Bien à vous, PS : Mmmm je relis ce que je vous ai écrit sur un coup de cœur et je me demande si je n’ai pas été influencée par une épouvantable hypnotiseuse que s’appelle Catherine … et si oui, et bien l’hypnose pratiquée par les sorcières de Chamblon, OKAY! Merci encore. Marianne Pichon |
Commentaires du 23 août 2015 au 25 avril 2016
25.04.16 | Allons voir si la rose… Je publierais bien deux ou trois bonnes pages sur la Méduse, si tu es d’accord et pour autant que tu m’envoies un copié-collé du texte, dans la mesure du possible. Ce passage, par exemple, est complètement dans la ligne du journal: pages 23 « Pour Ulrich… » à 26 « …dindons de la farce ». Lire l’extrait sur la Méduse.ch Amitiés Christian | |
14.12.15 | Allons voir si la rose… Il y a quelque temps, en septembre, plus précisément lors du vernissage de l’ouvrage « Le vœu de Puceron » d’Anne-Catherine, nous avons fait connaissance. Puis durant la soirée raclette qui a suivi, tu m’as parlé de ton roman. Anne-Catherine me l’a conseillé et j’ai donc lu avec plaisir « Allons voir si la rose… » et apprécié ton imagination. Le style quelque peu grinçant, les surnoms qualifiant à la perfection certains « zéros », les noms déformés, genre « Kate Moche » ou « Claudia Chiffon », tout cela donne à ton récit un ton particulier qui m’a poussée en avant. En général, lorsque je lis un roman, il y a toujours au moins un personnage que je préfère. Pour ses qualités enrichissantes, ses habitudes sympathiques, parfois aussi pour ses travers qui nous rappellent que personne n’est parfait mais que l’on peut s’améliorer. Mais là, dans ton histoire, je n’ai trouvé personne à qui m’attacher. Ulrich, sordide, vengeur, machiavélique. Félix, soumis, résigné, fataliste. Denise, méchante, nocive, castratrice. Cependant, dans ton résumé, tu le dis bien, « les protagonistes sont délibérément caricaturaux ». Donc, pas étonnant de retrouver dans tes personnages autant de défauts tenaces. Tu as réussi à me tenir en haleine jusqu’à la fin malgré cette guerre permanente. Je suis par contre un peu déçue de la fin, comme je l’ai été dans le film « La guerre des Rose ». Pour qui aime les tragédies et les fins dramatiques, ce roman est une pure merveille du genre. Je te souhaite plein succès pour la suite et au plaisir de te rencontrer à nouveau. Meilleures salutations. Marylène Rittner | |
08.12.15 | Coucou Catherine, Un grand merci pour La Rose… que j’ai dévoré très vite parce qu’on est pris dans ce tourbillon cocasse de mésententes entre voisins…et ce beau Félix qui trône là au milieu. Même si les situations sont amplifiées et les personnages caricaturaux.. ça m’a beaucoup plu. Il n’y a pas de piste que j’aurais voulu que tu explores plus, mais par contre une suite me paraîtrait possible…je m’attendais à une histoire d’amour peut-être ?…à toi de voir hé hé… sacré Stramer…Bonne chance pour la suite et encore un grand merci ! Gros bisous Jacqueline Juillet | |
24.11.15 | Allons voir si la rose…- Extrait billet Daniel Fattore – Lire le billet « Divertir? Certes, le propos est grave puisqu’il est question d’une hostilité entre voisins, qui se développe en un crescendo rapide à l’apothéose bien campée quoique tragique. Les situations sont caricaturales, le lecteur le comprend en côtoyant des personnages tels que l’auteure sait les construire. L’onomastique, cela dit, s’avère amusante: les personnages portent des noms évocateurs et, surtout, certains mots et marques actuels, suisses à l’occasion, sont travestis afin de leur donner un côté ridicule auquel tout le monde a pensé un jour ou l’autre.Le début paraîtra certes peu percutant au lecteur, l’auteur ayant choisi d’installer doucement son intrigue en présentant le personnage de Stramer. Mais il sera utile d’aller au-delà de cette impression pour arriver à un final bien éclatant, mené tambour battant, qui amène son lot de morts pleins de caractère au terme d’un ouvrage qui sait se faire à la fois cocasse, piquant et intelligent: si l’on sourit à certaines outrances, on se surprend aussi à réfléchir ou à s’interroger au détour d’une phrase, d’une page de ce livre aux allures de faux journal. »Daniel Fattore | |
21.11.15 | Allons voir si la rose… Un grand merci pour cette fleur mystérieuse dont le parfum m’a captivée jusqu’à ses dernière effluves… Bisous Mado | |
25.10.15 | Chère Catherine, J’ai lu ˝Allons voir si la rose˝ avec beaucoup de plaisir et de concentration. Pour un premier roman, c’est un chef d’œuvre. Avec beaucoup de softness, tes quatre personnages dont Arthur le chat, vivent l’intrigue avec beaucoup de naturel et arrivent à refléter les comportements et les sentiments des humains dans la diversité de leurs manifestations : amour, violence, jalousie, couple, lâcheté, cruauté, etc. Ayant lu beaucoup de tes poèmes et aussi eu des échanges avec toi, puis-je dire que ˝Allons voir si la rose …˝ est quelque part un ˝Manifeste˝ ? Ton manifeste ? Je suggère que tu poursuives son écriture dans une série. Très amicalement. Jean-Martin Tchaptchet | |
22.10.15 | Allons voir si la rose… « Une merveille ce nouvel ouvrage de Catherine Gaillard-Sarron, et une charmante édition de ce roman passionnant et si bien écrit, avec personnages superbement campés et un sujet en or. Rue de la Concorde se côtoient, non sans frictions, des êtres hauts en couleurs : un retraité cultivateur de roses, une habituée des concours de beauté pour chats, qui, ayant déjà asservi son époux, déclenche une guerre de quartiers…Mais l’on n’en dira pas plus : je vous laisse le plaisir – qui sera grand ! – de la découverte du… pot aux roses… » Bien amicalement Jacqueline Thévoz | |
23.08.15 | Allons voir si la rose… Et voilà Et voilà je connais enfin la fin de l’énigme…. L’histoire est bien menée, je dirais bien enlevée et agréable à lire. J’ai beaucoup apprécié les passages qui analysent les caractères humains à travers les attitudes, le regard que tu poses sur tes semblables, aussi la description de tout ce qui dérape très vite dans notre monde contemporain, travers dont nous sommes si proches !!! Tu explores les failles avec un subtil mélange d’espièglerie et de jubilation, ce qui rend le recueil joyeusement féroce ! Bisous Nicole |