
Les larmes
Elles ont jailli, salvatrices,
Diluant doucement
La souffrance invisible,
Emportant pour un temps,
Dans ces larmes amères,
Le chagrin, la misère
Que personne n’entend !
Elles ont jailli, salvatrices,
Diluant doucement
La souffrance invisible,
Emportant pour un temps,
Dans ces larmes amères,
Le chagrin, la misère
Que personne n’entend !
L’automne installe ses quartiers
Sur la campagne qui s’oxyde,
Les rayons d’un soleil timide
Réchauffant les coteaux cuivrés.
Une danse où mon pas, pourtant insignifiant,
Concourt à l’harmonie de ce tableau parfait…
Une ramille sensible au cœur de l’Univers,
Qui le temps d’une vie,
Fugace et incroyable,
S’émerveille du monde
Et s’inquiète pour lui…
On la conserve en pot au fond de nos armoires, petite madeleine au cœur de nos mémoires…
Ainsi tel un enfant tyran
Qui martyrise ses parents,
L’IA pourrait nous échapper
Et asservir la terre entière…