
“Paradoxa”
La foule, cette masse indistincte dont chacun fait partie, ce monstre aveugle et sourd que l’on voudrait muet, que l’on parque ou contient comme autant de bétail…
La foule, cette masse indistincte dont chacun fait partie, ce monstre aveugle et sourd que l’on voudrait muet, que l’on parque ou contient comme autant de bétail…
Notre Mère que nul ne voit, que ta voix soit entendue, que ta volonté soit prise en compte d’enfanter ou d’avorter. Donne à ceux que tu engendres ta tendresse et ton amour.
On la conserve en pot au fond de nos armoires, petite madeleine au cœur de nos mémoires…
Qui es-tu ? Toi qui me regardes et me blâmes ? Qui es-tu pour m’adresser des reproches sur ma couleur, Mon sexe, ma culture ou ma religion ?
Si tu veux vivre libre et arpenter les rues
Sans peur d’être agressée, de jour comme de nuit,
Ne plus te faire siffler ou traiter de morue
Par des mecs que nul ne châtie ;
L’autre, mon alter ego, mon égal, cet autre moi, mon semblable…