La nature de la Nature
Ainsi qu’une Pythie
La nature m’induit
Au travers du visible
À percer l’invisible
Ainsi qu’une Pythie
La nature m’induit
Au travers du visible
À percer l’invisible
Pas de cris, de bruit, en ce début novembre,
De joie, de soleil en ce jour de Toussaint
Où même le vent plaint la terre qui se meure.
Le ciel enlace le Jura
Et l’étreint d’une poigne grise,
Gommant l’échine des sommets
Dans son étouffante embrassade.
Les celliers embaument le moût,
Les noix, les poires et les choux.
Le vigneron taille sa vigne,
Récolte la tardive amigne.
Son parfum délicat précède sa présence, embaumant les sous-bois de fragrances fruitées…