
Hommage à la morille
Et je reviens, fidèle,
Printemps après printemps,
Voir si se renouvelle
La poussée que j’attends.
Et je reviens, fidèle,
Printemps après printemps,
Voir si se renouvelle
La poussée que j’attends.
Sous le vieil arbre nourricier,
Fantastique ballet sylvestre,
Dansaient les divines morilles
Sur leur unique pied ivoire
Qu’espérer quand la guerre
Qui sème la misère
Aujourd’hui comme hier
Rend les hommes si fiers ?
Fidèlement sur ces rivages
Encore empreints de ma présence,
Je reviens en pèlerinage
Humer le parfum de l’enfance…
Couverts du superflu nous avons oublié que ce qui compte le plus ne peut pas s’acheter. Les choses essentielles ne sont pas matérielles aucun supermarché ne vend cette denrée.”
Votre corps est là, cuirasse qui vous protège du monde et des autres mais, comme une étoile effondrée sur elle-même, vous n’êtes plus qu’un trou noir où disparaissent la joie et la lumière.