Un, deux, trépas
Quelques pas d’une valse tragique,
Celle du temps qui passe,
Celle du temps qui tasse,
Celle du temps qui lasse.
Quelques pas d’une valse tragique,
Celle du temps qui passe,
Celle du temps qui tasse,
Celle du temps qui lasse.
On travestit la réalité
De peur de l’affronter,
On transforme les apparences
Sans toucher aux consciences,
On nivelle les différences
Jusqu’à la ressemblance…
On ne peut figer le temps
Il passe, trace et efface
Et ses pas dans nos vies fugaces
Nous rappellent que rien n’est permanent ;
Devenir, c’est grandir
Et grandir, c’est si difficile
Quand l’enfance est si facile !
Couverts du superflu
Nous avons oublié
Que ce qui compte le plus
Ne peut pas s’acheter
Les choses essentielles
Ne sont pas matérielles
Aucun supermarché
Ne vend cette denrée.
Pour qui ce corps qui se tord
Dans les affres du sport ?
Ce corps qui fond
De sueur et de larmes
Dans l’attente d’un autre,
D’un authentique ac-corps à corps…