
Mes souvenirs me gèlent
En ce jour de Toussaint où même le vent pleure
Je pense à toi maman, couchée sur notre père.
Toi qui l’as tant aimé, toi qui as tant souffert,
Tu reposes à présent avec lui sous la terre.
En ce jour de Toussaint où même le vent pleure
Je pense à toi maman, couchée sur notre père.
Toi qui l’as tant aimé, toi qui as tant souffert,
Tu reposes à présent avec lui sous la terre.
Car en dépit de mes efforts
À vouloir déjouer la mort
L’absence autant que le silence
Lentement creusent la distance…
Certains matins d’ennui suivant une insomnie,
L’esprit est si sensible, aiguisé par la nuit,
Qu’il ne peut supporter…
Un p’tit verre de pomme
Pour plus être pomme,
Un p’tit verre en somme
Pour dev’nir un homme !
Quelques pas d’une valse tragique,
Celle du temps qui passe,
Celle du temps qui tasse,
Celle du temps qui lasse.