Le Printemps des Poètes
Et leur cœur se serra en songeant à la Terre/Ce monde regretté où sévissait la guerre/Cette planète bleue qu’ils avaient désertée…
Et leur cœur se serra en songeant à la Terre/Ce monde regretté où sévissait la guerre/Cette planète bleue qu’ils avaient désertée…
La nature bourdonne, la nature bourgeonne, tout entière s’éveille après son grand sommeil, effaçant sous les feuilles la grisaille et le deuil
Mythique morchella à la tête conique qui se fond mimétique dans les bois du Jura…
Tout semble comme avant,
Mais tout est différent,
S’est enfuie l’insouciance
Du cœur des relations,
Émoussée l’indulgence
Devant les injonctions ;
Et je le sens vibrer en moi, ce lien fragile et si puissant, oui, je le sens vibrer en moi ce courant d’amour continu et passer de ton cœur au mien et de nos cœurs à tous les cœurs.