La fenêtre aux alouettes

CHF 25.00


Catherine Gaillard-Sarron

Octobre 2014 – 257 pages / 22 nouvelles
ISBN : 978-2-9700942-1-0

Préface

C’est une romantique moderne, par certains côtés un nouveau Rabelais. Il y a chez Catherine Gaillard-Sarron un désir constant d’aller le plus loin possible dans l’âme humaine et l’on est conquis dès les premières lignes et jusqu’au dénouement, toujours tellement imprévisible!

 

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Description

Catherine Gaillard-Sarron excelle dans la nouvelle. Mais elle ne fait pas dans la dentelle et a plutôt l’étoffe d’une dramaturge, ses personnages de passion entraînant le lecteur dans les psycho-drames les plus poussés. C’est que notre auteure a de l’imagination à revendre et une truculence naturelle du verbe.

C’est une romantique moderne, par certains côtés un nouveau Rabelais. Il y a chez Catherine Gaillard-Sarron un désir constant d’aller le plus loin possible dans l’âme humaine et l’on est conquis dès les premières lignes et jusqu’au dénouement, toujours tellement imprévisible!

Plus d’informations sur le livre

Informations complémentaires

Poids 0.279 kg
Dimensions 20 × 13 × 1.83 cm

Commentaires

Billet de Daniel Fattore du 21.01.15
Une fenêtre ouverte sur les âmes.

L’exploration des âmes est minutieuse et crédible dès la première nouvelle, “Impulsion“: un moment de tension en familiale, un peu d’alcool, une situation qui dérape… à chaque péripétie, l’auteure analyse ce qui se passe dans la tête de deux personnages séparés par les circonstances. Et côté péripéties, les personnages sont servis, ce qui permet à l’auteur de les creuser jusqu’au bout. Ce qui les rend profondément humains.
Le lecteur fidèle de Catherine Gaillard-Sarron ne sera donc pas dépaysé par ce recueil. Il y trouvera cependant un fil rouge, celui de la psychologie et de l’exploration des zones sombres et claires des âmes (la rédemption est parfois au bout du chemin!), qui le distingue. Quant à la nouvelle éponyme, qui met en scène un personnage qui s’invente des histoires, elle s’avère tout un programme: “Décidément, la réalité ne valait pas ses fictions. Et sa fenêtre n’était qu’un miroir aux… alouettes.”

Jacqueline Thévoz – Extrait préface

Catherine Gaillard-Sarron ne mâche pas ses mots et les amateurs d’émotions fortes trouveront leur bonheur dans ces pages captivantes.
Il y a chez Catherine Gaillard-Sarron un désir constant d’aller le plus loin possible dans l’âme humaine et l’on est conquis dès les premières lignes et jusqu’au dénouement, toujours tellement imprévisible !
Mais tout cela est bien plus que des histoires extraordinaires de vies ordinaires. Outre sa richesse de vocabulaire, cette nouvelliste-née, qui pourrait faire aussi une excellente romancière et nous écrire de superbes pièces de théâtre, a le sens de la musique et du rythme des phrases dans ses descriptions, car elle est aussi poète, et quand l’une de ses nouvelles touche à sa fin, ses tirades et ses strettes c’est du Wagner. C’est aussi la peinture de notre monde souvent cruel. Notre nouvelliste est un peu le chantre de ce vingt-et-unième siècle (scènes conjugales et leur dénouement, terribles secrets, épouvantables retournements de situation, déceptions amères, heureux miracles, accidents mortels, luxure, humour noir, viols, passion des jeux, meurtres et sauvetages, dénouements inattendus, suicides, vengeances, et j’en passe…) En tout cas l’œuvre est forte, crue et magistrale.

Jacqueline Thévoz le 18.11.14
Catherine Gaillard-Sarron excelle dans le genre de la nouvelle. Elle m’a toujours sidérée, car c’est une nouvelliste hors pair. “Elle a un regard qui vous transperce”. On est émerveillé par sa créativité, son inventivité, son inspiration, son imagination, la peinture si réussie qu’elle nous fait des êtres dans leur extrême, avec une connaissance peu commune de l’humain dans ses excès, dans sa férocité autant que dans sa bonté.
Elle est, en quelque sorte, notre Balzac moderne et finira sûrement romancière.

Nicole Monzani 17.11.14
J’ai beaucoup apprécié “La fenêtre aux alouettes”. Dans la préface, Jacqueline a bien décrit ton talent d’écrivaine. Le style est agréable, riche en vocabulaire sans être truffé de mots savants. Ton inspiration met en scène des personnages aux caractères bien décrits, même si certains thèmes sont assez cruels. Très belles descriptions des paysages et ambiances.
Vraiment une lecture fluide, plaisante de la première à la dernière ligne. J’espère que le succès sera au rendez-vous au regard de toute l’énergie et du plaisir investis dans ton projet.
Plein de bonnes choses à toi.