
Le lien
Et je le sens vibrer en moi, ce lien fragile et si puissant, oui, je le sens vibrer en moi ce courant d’amour continu et passer de ton cœur au mien et de nos cœurs à tous les cœurs.
Et je le sens vibrer en moi, ce lien fragile et si puissant, oui, je le sens vibrer en moi ce courant d’amour continu et passer de ton cœur au mien et de nos cœurs à tous les cœurs.
Je te hume, je te respire, ma peau tressaille à ta fraîcheur ; Ta bouche sur mes lèvres, tes lèvres sur mes seins…
Il pleut du soleil sur les plages de septembre où juste avant l’hiver s’y dorent les seniors…
J’ai trouvé un galet sur le bord de la plage, un tout petit galet posé sur le rivage. Il était rond et vert sur le sable brillant, étincelant de mer sous le soleil naissant…
Je viens vers toi, Ô mer immémoriale, confesser dans tes flots la folie de l’espèce humaine, avouer l’impuissance et la désespérance…
Comme au creux de ma mère au temps de ma naissance, je barbote en ton sein vibrant de ton murmure…