
Quand les hommes sèmeront…
Verra-t-on refleurir, arrosés de leurs larmes, les fleurs et les sourires dans les champs dévastés ?
Verra-t-on refleurir, arrosés de leurs larmes, les fleurs et les sourires dans les champs dévastés ?
J’ai rêvé cette terre comme un nouvel Eden, Débarrassé des guerres, des misères et des haines,
Ils ne sont pas pressés les vacanciers de mai Pour eux les jeux sont faits l’avenir dévoilé Ils laissent derrière eux les joies de la jeunesse…
Et je le sens vibrer en moi, ce lien fragile et si puissant, oui, je le sens vibrer en moi ce courant d’amour continu et passer de ton cœur au mien et de nos cœurs à tous les cœurs.
Et je deviens la mer, respirant avec elle, je deviens litanie, psalmodiant avec elle, son souffle au mien se mêle, son rythme me gouverne…
Dans le silence de la nuit où s’éclaire l’esprit, s’inscrit sur la portée du ciel, en accord avec l’eau, la symphonie des ondes qui vibrent avec la lune.