Tu seras un homme ma fille…
Si tu veux vivre libre et arpenter les rues
Sans peur d’être agressée, de jour comme de nuit,
Ne plus te faire siffler ou traiter de morue
Par des mecs que nul ne châtie ;
Si tu veux vivre libre et arpenter les rues
Sans peur d’être agressée, de jour comme de nuit,
Ne plus te faire siffler ou traiter de morue
Par des mecs que nul ne châtie ;
Sans être hors la loi nous pouvons nous droguer,
En toute impunité, toute légalité,
Protégés, assistés jusqu’à l’aliénation
Dans cette société aux allures de prison.
La foule, cette masse indistincte dont chacun fait partie, ce monstre aveugle et sourd que l’on voudrait muet, que l’on parque ou contient comme autant de bétail…
Le Despote pensait. Donc il était. Le peuple, lui, n’était pas !
La légende disait qu’au début du monde, il y avait eu la lumière et le Verbe. Puis la caverne, la peur et le cri. Et le Despote était venu… avec le feu et les mots.
L’autre, mon alter ego, mon égal, cet autre moi, mon semblable…