
Poèmes printaniers
La nature bourdonne, la nature bourgeonne, tout entière s’éveille après son grand sommeil, effaçant sous les feuilles la grisaille et le deuil
La nature bourdonne, la nature bourgeonne, tout entière s’éveille après son grand sommeil, effaçant sous les feuilles la grisaille et le deuil
Mythique morchella à la tête conique qui se fond mimétique dans les bois du Jura…
Tout semble comme avant,
Mais tout est différent,
S’est enfuie l’insouciance
Du cœur des relations,
Émoussée l’indulgence
Devant les injonctions ;
Et je le sens vibrer en moi, ce lien fragile et si puissant, oui, je le sens vibrer en moi ce courant d’amour continu et passer de ton cœur au mien et de nos cœurs à tous les cœurs.
Et je deviens la mer, respirant avec elle, je deviens litanie, psalmodiant avec elle, son souffle au mien se mêle, son rythme me gouverne…