
L’appel de la mer
Et puis la mer, infiniment,
La mer immuablement belle
Qui malgré le froid et le vent
Comme un aimant m’attire à elle.
Et puis la mer, infiniment,
La mer immuablement belle
Qui malgré le froid et le vent
Comme un aimant m’attire à elle.
Oui, je veux rendre hommage à toutes mes pareilles
Ces êtres dont les hommes ont amputé les ailes
Se réservant le ciel en les clouant au sol
Les empêchant, cruels, de prendre leur envol
Il n’y a que l’Amour, Du début à la fin, L’Amour qui grâce à nous, Triomphera de tout.
J’ai rêvé cette terre comme un nouvel Eden, Débarrassé des guerres, des misères et des haines,
Une bête invisible autant qu’imprévisible qui se nourrit du mal que s’infligent les hommes. Malheur à l’imprudent qui deviendra sa proie, assailli dans l’instant par ses milliers de griffes…