
La voix de l’âme
Quand le cœur est si vide qu’il peut à peine battre
Et le corps si malade qu’il en devient un poids
Quand tout paraît si noir que la mort semble douce
Quand l’unique horizon a pour nom dépression
Quand le cœur est si vide qu’il peut à peine battre
Et le corps si malade qu’il en devient un poids
Quand tout paraît si noir que la mort semble douce
Quand l’unique horizon a pour nom dépression
Notre Mère que nul ne voit, que ta voix soit entendue, que ta volonté soit prise en compte d’enfanter ou d’avorter. Donne à ceux que tu engendres ta tendresse et ton amour.
Qui es-tu ? Toi qui me regardes et me blâmes ? Qui es-tu pour m’adresser des reproches sur ma couleur, Mon sexe, ma culture ou ma religion ?
Si tu veux vivre libre et arpenter les rues
Sans peur d’être agressée, de jour comme de nuit,
Ne plus te faire siffler ou traiter de morue
Par des mecs que nul ne châtie ;
En ce gris matin de janvier
Sur les guérets, les bois gelés,
D’un ciel si bas que l’horizon
Avec la terre se confond,
Tombe la neige sur Chamblon
Tombe la neige à gros flocons