Mes mains sont sales
Mes mains sont sales,
Entachées du malheur
Qui emplit les journaux,
Maculées par l’horreur
Qui se colle à ma peau.
Mes mains sont sales,
Entachées du malheur
Qui emplit les journaux,
Maculées par l’horreur
Qui se colle à ma peau.
Trempant leur plume de chair dans l’encrier du monde, les hommes écrivent la vie…
Ils l’écrivent blanc sur noir, d’un jet, la faisant jaillir du néant, l’inscrivant en lettre capitales dans le grand livre de l’humanité.
Qui n’a jamais ressenti
Cette solitude infinie
Qui vous inonde et vous submerge
Vous laissant seul sur la berge…
Et mon cœur se brise
Quand ces regards-là
Faits de lumière grise
Se posent sur moi !
Arrimer ma main à la tienne
Pour le meilleur et pour le pire
Et la tenir quoi qu’il advienne
Car en l’Hu-Main est l’avenir…