
La joggeuse
La rue est leur royaume
Et ils en sont les rois,
Refoulant les joggeuses
Qui veulent le fouler,
Leur déniant d’arpenter
Cet espace qu’ils s’arrogent,
Sanctionnant leur audace
Par du harcèlement.
La rue est leur royaume
Et ils en sont les rois,
Refoulant les joggeuses
Qui veulent le fouler,
Leur déniant d’arpenter
Cet espace qu’ils s’arrogent,
Sanctionnant leur audace
Par du harcèlement.
Je te hume, je te respire, ma peau tressaille à ta fraîcheur ; Ta bouche sur mes lèvres, tes lèvres sur mes seins…
Des mâles qui s’acharnent
Sur leurs ex-conjointes,
Dilacérant leurs corps
Dans un accès de rage,
Qui pareils aux mafieux
Qui liquident les traîtres
Exécutent leurs femmes
Quand elles les abandonnent.
Elle est l’aide-soignante, l’ange des hôpitaux,
Le sourire du matin, la présence du soir,
L’employée dévouée aux ailes invisibles.
Il faut être une femme pour comprendre les femmes, endurer dans son corps la douleur des menstrues, les multiples grossesses et les accouchements ;