Description
L’arbre : « Pour lui, l’arbre était vivant. Il respirait… et quelque chose battait au cœur de ses fibres ; quelque chose qui lui donnait ou lui apportait une énergie qu’il ne savait pas comment nommer, mais que l’on sentait alentour. L’arbre lui faisait peur ; c’était son ennemi… son rival… ».
« Un fauteuil pour trois : De la sensualité, il y en a aussi – et à ce titre, la nouvelle « Un fauteuil pour trois » est emblématique. Doit-on sourire à cette aventure? Elle est en tout cas énorme, entre ce fauteuil qui prend un malicieux plaisir à masser ceux qui s’y asseoient avant de leur faire un sort. L’humour noir est ici au rendez-vous, entre outrances et horreur, entre Eros et Thanatos.
Humour également dans un petit récit intitulé « Télé à chat! » qui, sous des dehors cocasses, donne à réfléchir à nos postures lorsque nous regardons la télévision et, plus largement, à l’importance parfois surfaite que nous donnons à ce que propose cette folle du logis.
Il faudrait aussi relever la belle histoire d’amour de « Songe d’une journée d’été » , nimbée de merveilleux, ou les dialogues avec Dieu (vraiment?) de « Le passe-pensées » et d’autres petits bijoux encore. Les dix récits du recueil sont portés par un style classique, soigné, empreint de tendresse et riche en clins d’œil aux personnages, à la Suisse romande et à d’autres régions du globe. »
Daniel Fattore