L’écrivain aux mains rouges

CHF 25.00


Catherine Gaillard-Sarron


Octobre 2020 – 172 pages
ISBN : 978-2-9701281-5-1

Résumé

Le désir de réussite justifie-t-il tous les moyens ? Faut-il dire la vérité ? Intervenir dans la vie d’autrui ? Comment affronter ses phobies ? Vivre ensemble ?

Six nouvelles dramatiques ou cocasses qui nous entraînent dans les profondeurs de l’âme humaine et nous questionnent sur nos propres comportements.

 

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Description

Le désir de réussite justifie-t-il tous les moyens ? Faut-il dire la vérité ? Intervenir dans la vie d’autrui ? Comment affronter ses phobies ? Vivre ensemble ?

L’auteure répond à ces questions en mettant en scène une galerie de personnages lucides mais tourmentés qui se débattent au cœur de situations singulières : un écrivain qui commet l’irréparable pour devenir célèbre, des hommes rongés par des secrets inavouables, un terrible renversement de situation un soir de Nouvel An, une femme confrontée à ses phobies, une cohabitation impossible entre deux passionnés.

Plus d’informations sur le livre

Informations complémentaires

Poids 0.158 kg
Dimensions 18 × 12 × 1.27 cm

Commentaires

Extrait billet Daniel Fattore 12.11.20
Coupable, toujours coupable!

Coupable, non coupable ? Pas besoin du marteau du juge pour en décider. Souvent, on s’accuse soi-même, et il arrive que les autres vous enfoncent. C’est dans ces méandres que l’écrivaine, fine mouche, embarque son lectorat. Et comme lire, c’est participer, le lecteur, acteur pas forcément prévenu, prend aussi le risque d’être interpellé de temps à autre.

Lectrice du jury Librinova – le 3 septembre 2021
J’aime beaucoup la couverture, et le résumé également.
J’ai beaucoup aimé le côté psychologique et être dans la tête du personnage principale. Je suis un peu déçue que l’écrivain aux mains rouges n’est pas été plus long et plus détaillé car j’ai beaucoup accroché. Merci

Lectrice du jury Librinova – le 2 juillet 2021
Fine mouche et excellente conteuse, l’auteur nous régale avec ces nouvelles. Avec pertinence, elle décrit les excès de la notoriété du scandale , tout particulièrement dans l’écrivain aux mains rouges. Dans la seconde nouvelle, c’est le silence, l’absence d’échanges qui empoisonnent. puis l’inquiétude, l’angoisse qui tue. Le secret du vie, révélé au dernier instant, peut-il annihiler une vie d’amour conjugal et filial ? L’auteur nous décrit aussi une phobie et ses ravages. Et pour finir, avec humour, quand “Les chiffres et les lettres” s’affrontent à la passion de l’opéra !

Catherine Lavaud – le 10 mai 2021 sur Babelio
Une jolie lecture avec « l’écrivain aux mains rouges » de Catherine Gaillard-Sarron proposé dans le cadre du jury Librinova
C’est une belle aventure que je viens de vivre, portée par ces six nouvelles, écrites sur des faits de société :
Un écrivain ne remporte pas le succès escompté avec ses romans. Il observe alors attentivement ses confrères, les écrivains à succès, et détermine l’élément déclencheur de leur succès, le pourquoi ils ont réussi et pas lui. Il va alors tout mettre en œuvre pour enfin écrire le best-seller de l’année, quitte à y laisser son âme.
Marc est sur son lit de mort et sa femme l’accompagne pour son dernier voyage. Elle est là, présente, et le soutien comme elle peut. Mais le remords le ronge. Depuis de longues années, il vit avec un poids sur la conscience. Un poids dont il doit absolument se libérer avant de quitter cette terre. Il finira par tout avouer à son épouse, mais le pénitent est-il bien celui auquel on pense ?
Un réveillon comme tant d’autres. Si seulement les Delachaux n’avaient pas décidé d’aller fête cette fin d’année entre amis « chez la Rose ». Si seulement Myriam n’avait pas décidé de rester danser un peu plus longtemps, rien de tout ceci ne serait arrivé…
Jean regarde par la fenêtre. En moins d’un an, il a perdu les deux tiers de son poids. Éva, sa femme, n’a plus un mari, mais un simple tas d’os. Cancer en phase terminale. Jean, avant de mourir aurait tant de choses à avouer à sa femme. Mais il n’ose pas, car il sait que s’il se libère de son terrible secret, la vie pour elle et pour son fils ne sera plus jamais comme avant. Alors, il hésite. Arrivera-t-il à libérer sa conscience ou partira-t-il avec son terrible secret dans sa tombe ?…
Des mites. Des mites alimentaires dans la maison. Partout. A profusion. Au point d’en devenir folle…
Lui, tout ce qu’il voulait, c’est écouter « des chiffres et des lettres » en paix, confortablement installé dans son canapé, un verre à la main. Elle, tout ce qu’elle voulait, c’était chanter. Faire des vocalises. Seulement, l’appartement est petit. le chant et une émission télé, en même temps, ne sont pas franchement compatibles. Alors, advienne que pourra…
Les personnages dépeints par l’auteur sont des gens ordinaires, vous, moi, ou votre voisin, et leur histoire est tout à fait plausible. Elle pourrait arriver à n’importe qui. J’ai bien aimé ces récits, très bien racontés. Quelques petites longueurs à certains endroits ont pu ralentir ma lecture, mais l’auteure par la justesse de ses descriptions a vite su me les faire oublier. Une très belle lecture, que je vous recommande.

Lectrice du jury Librinova – le 8 mai 2021
La couverture et le résumé sont parfait. Je trouve juste un peu dommage que ce soit le titre de votre première nouvelle qui soit également le titre de votre livre. Cela enferme trop vos histoires dans une seule et même nouvelle. Mais ce n’est bien sûr que mon avis.
J’ai bien aimé vivre les aventures portées par vos six nouvelles. Les personnages que vous décrivez sont des gens ordinaires, ce pourrait être vous ou moi, et leur histoire, tout à fait plausible, pourrait arriver à n’importe qui. Vous racontez très bien, même si quelques petites longueurs à certains endroits, a pu ralentir ma lecture. Mais la justesse de vos descriptions a su bien vite me les faire oublier. Une très belle lecture. Merci à vous.

Danielle Thibault, Québec – le 6 février 2021
Catherine, Je suppose que, quand on se donne la peine (ou le plaisir) d’écrire, on doit apprécier de recevoir un feed-back.
J’ai la plus grande admiration pour les gens capables d’inventer des histoires et de les bien raconter.
Vous faites partie de cette classe, vous êtes une excellente conteuse.
Votre propos colle à notre monde, aux petites et grandes vicissitudes de nos vies quotidiennes. Petites : mauvaise foi et éternelles chicanes de couples, inconvénients qui prennent des dimensions obsessionnelles. Grandes : cas de conscience, responsabilité indirecte, égoïsme morbide.
Vous maniez bien les mots et les jeux de mots, avec un humour efficace, pour preuve, j’ai souri et ri à plusieurs occasions.
J’ai remarqué les accents suisses. Je trouve ça sympathique, j’y suis sensible en tant que québécoise (notre français, oral surtout, est très particulier).
En somme, j’ai bien apprécié cette lecture. Merci !