Frère d’Âme

CHF 25.00


Catherine Gaillard-Sarron


Octobre 2019 – 98 pages
ISBN : 978-2-9701281-1-3

Préface François Gachoud

La mort nous regarde tous, mais nous regardons ailleurs – Fuite en avant.

Où es-tu mon frère? Je te cherche et me cogne, au silence du deuil…

À toi mon frère d’âme, À l’esprit trop brillant, Étoile en fin de vie Transformée en trou noir.

 

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Description

Mon frère est mort,
Emportant avec lui
Un bout de la fratrie,
Trouant par son absence
La photo familiale…
Mon frère est mort,
Et saigne désormais
Tout le corps fraternel
Face à l’amputation
De l’un de ses dix membres.

Extrait préface François Gachoud

Catherine a perdu Christian, son « frère d’âme », frappé par un cancer. Elle l’a accompagné, avec ses frères et sœurs, de toute leur affection. Elle a surtout voulu restituer ici, en poétesse affligée, la traversée de cette épreuve avec lui partagée. Chanter ce temps vécu à l’ombre du trépas, rendre un hommage posthume « à ce frère secret, doué et solitaire, ce frère à fleur de peau, sensible et intuitif », lui a paru nécessaire. Aussi découvrons-nous dans ces vers émouvants ce que la douleur inspire mais, plus fort encore, ce que l’amour d’une sœur confie.

Plus d’informations sur le livre

Informations complémentaires

Poids 0.120 kg
Dimensions 22 × 14 × 0.73 cm

Commentaires

Dire le deuil, dire la promesse du printemps

Blog Fattorius
Catherine Gaillard-Sarron – Avec “Frère d’âme”, Catherine Gaillard-Sarron signe un livre de poésie extrêmement personnel autour du décès du frère de la poétesse, emporté par un cancer. Recueil? L’écrivaine va plus loin que la collecte d’états d’âme épars et fait de son livre un ouvrage qui, simplement, se structure autour de double loi d’airain de la mort et, pour ceux qui restent, du temps qui passe. Collectés en quelque 75 pages, les poèmes condensent donc les ressentis sur le ton du souvenir, mais aussi sur celui de la vie et de l’amour qui doivent primer.

“Tes yeux de magnétite qui aimantent les miens…”: là est toute la force de la vie. Cette attention au regard va jusqu’au bout: “Il nous fait ses adieux/Des larmes dans les yeux.”

Ainsi l’écrivaine, recourant à des mots simples et directs, met son cœur à nu et recourt à tout son art poétique pour dire de manière juste et profonde le départ d’un être cher, ce frère, ce Christian auquel “Frère d’âme” est dédié, invitant le lecteur à partager sa peine, mais aussi la promesse d’un deuil apaisé. Ce que suggèrent les jonquilles inondées de soleil figurées sur la couverture de ce livre fort.
Invité dans l’intimité de “Frère d’âme”, le lecteur ne peut que s’interroger: est-ce que je connais vraiment mon frère, ma sœur? Est-il mon frère, ma sœur d’âme, d’armes, est-on tenté de lire?

Frère d’âme, Chamblon, Catherine Gaillard-Sarron, 2019. Préface de François Gachoud.

Nicole Monzani – le 13 décembre 2019
J‘ai apprécié dans ce recueil, la mise en lumière “du fait que le regard profond suffit dans l’échange, qu’une douleur muette lie celui qui sait qu’il va partir à celle qui sait qu’il lui faudra apprendre à sur-vivre à cette peine, à vivre-avec le deuil, à vivre-sans la présence de l’autre.
J’ai perdu mon unique frère il y a dix ans. Nous étions très très proches, et son souvenir bien présent dans ma vie, m’apporte une forme de soutien. Jamais l’oubli ne s’installe.

Chris Kufrin – le 18 novembre 2019
Ma chère Catherine,
J’ai dévoré ton livre. J’aurai voulu connaître ton frère. Je suis une malade de physique quantique et autres trous noirs.
J’ai apprécié ton livre sur deux niveaux. D’abord ton ressenti, très pudique et d’autant plus fort, et le contenu littéraire. Tu as atteint la perfection. Je n’écris pas de poésie, mais j’en lis beaucoup et ce que j’aime obtenir c’est une musique, une musique du premier coup. Pour certains poèmes, je dois les lire à voix haute, y mettre du mien pour donner le rythme avec mon souffle et comme j’ai fait la moitié du travail, je suis à moitié contente. Je n’ai pas eu besoin de lire tes vers à voix haute, ils vont droit au cœur avec leur mélodie et leur propre rythme.
J’ai aimé les titres des chapitres et les trois vers avant chaque poème. Une petite préparation à ce qui allait suivre. Et ce matin, j’ai vite jeté un œil pour vérifier si je n’avais pas changé d’idée depuis hier, non !
J’ai lu à voix haute : « Un pas, deux pas, trépas, Valse du temps qui passe, Etreinte de la mort » La musique, le rythme, la métaphore… Magnifique.

François Gachoud, extrait préface
“Chanter ce temps vécu à l’ombre du trépas, rendre un hommage posthume « à ce frère secret, doué et solitaire, ce frère à fleur de peau, sensible et intuitif », lui a paru nécessaire. Aussi découvrons-nous dans ces vers émouvants ce que la douleur inspire mais, plus fort encore, ce que l’amour d’une sœur confie.”