Ex-Slamation

CHF 25.00


Catherine Gaillard-Sarron


Février 2024 – 256 pages
ISBN : 978-2-9701281-9-9

Résumé

Des poètes qui s’exclament, qui s’indignent et s’ex-slament!

Des mots qui claquent, des mots qui marquent. Des mots comme des balles qui sifflent dans les salles. Des mots comme des armes, tranchants comme des lames ! Des mots pour dénoncer, des mots pour libérer.

Des mots à slamer, à déployer aux quatre vents comme des « m-oriflammes » !

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Description

« Il faut savoir s’indigner pour rester digne ! »

Composé de cent cinquante-quatre poèmes « Ex-slamation » est le fruit d’une réflexion qui porte sur la solitude, la difficulté à vivre, seul ou ensemble, sur la violence, la haine, la guerre, l’injustice, le sexisme, les nouvelles technologies, l’écologie, mais aussi sur la beauté de la nature, l’espoir et l’amour. Des poèmes engagés, militants, qui nous questionnent sur notre rapport à l’autre, à la vie et dénoncent les problèmes de notre société. Des textes forts, percutants qui interpellent par leur pertinence et la profondeur de leur analyse. En dépit du regard sombre et sans complaisance que la poétesse pose sur le monde d’aujourd’hui, « Ex-slamation » se veut avant tout un manifeste poétique pour la vie, l’amour, la paix et le mieux vivre ensemble.

Des poètes qui s’exclament, qui slament ce qui se trame,

Qui s’indignent et s’ex-slament, qui sans fin nous désarment !

Des mots qui claquent, des mots qui marquent. Des mots comme des balles qui sifflent dans les salles. Des mots comme des armes, tranchants comme des lames ! Des mots pour dénoncer, des mots pour libérer. Des mots à slamer, à déployer aux quatre vents comme des « m-oriflammes » !

Plus d’informations sur le livre

Informations complémentaires

Poids 0.329 kg
Dimensions 22 × 14 × 1.58 cm

Commentaires

Le Verbe et le néant

Il y eut le néant, puis le Verbe…
Et le monde fut créé.
Les choses furent nommées
Et elles existèrent.

Il y a la souffrance, il y a l’indicible…
Et puis la parole pour tout exprimer,
Car l’inexprimable, pour être entendu,
À besoin de mots pour pouvoir se dire
Et c’est en nommant le mal invisible,
Prisonnier des limbes de notre inconscient,
Qu’il peut prendre forme et se révéler,
Car ce mal profond, sans voix et sans nom,
Sous l’action des mots comme d’une magie
Enfin naît au monde et peut exister,
Et parce qu’il existe, il peut donc mourir,
Car ne peut mourir ce qui n’est pas né,
Car ne peut mourir ce qui n’est pas dit.

Il y eut le néant, puis le Verbe…
Et le monde fut créé.
Les choses furent nommées
Et elles disparurent…