
« Le logophage »
Monstre né du cerveau d’un homme,
Le sien est la somme des nôtres,
Phagocytant notre pensée
Pour pouvoir mieux la pervertir.
Monstre né du cerveau d’un homme,
Le sien est la somme des nôtres,
Phagocytant notre pensée
Pour pouvoir mieux la pervertir.
Dans ce monde où les nouvelles limites sont celles de l’imagination,
Où les frontières physiques et biologiques n’existent plus,
Où les seules lois sont celles du marché et du fric,
Où les croyances et l’espérance auront disparu,
Que deviendront les hommes ?
Qu’espérer quand la guerre
Qui sème la misère
Aujourd’hui comme hier
Rend les hommes si fiers ?
Couverts du superflu nous avons oublié que ce qui compte le plus ne peut pas s’acheter. Les choses essentielles ne sont pas matérielles aucun supermarché ne vend cette denrée. »
Notre Mère que nul ne voit, que ta voix soit entendue, que ta volonté soit prise en compte d’enfanter ou d’avorter. Donne à ceux que tu engendres ta tendresse et ton amour.