Le baiser du bourdon

CHF 25.00


Marie Loverraz

Nov. 2018 – 160 pages
ISBN : 978-2-9700942-9-6

Résumé

Cinq nouvelles qui abordent avec finesse et sensibilité les relations de couples et permettent de découvrir ou redécouvrir la sensualité, l’érotisme et le plaisir des sens par l’imagination.

 

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Description

Cinq nouvelles qui abordent avec finesse et sensibilité les relations de couples et permettent de découvrir ou redécouvrir la sensualité, l’érotisme et le plaisir des sens par l’imagination.

Une exploration intime, poétique et troublante qui démontre que la sexualité est avant tout une question de partage et d’écoute. De quoi redonner du sens à nos relations amoureuses et aiguiser les nôtres… de sens.

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Informations complémentaires

Poids 0.148 kg
Dimensions 18 × 12 × 1.15 cm

Commentaires

Billet Daniel Fattore
Ces femmes qu’on honore en jouant sur les registres des sens!

Il y a beaucoup d’adresse et d’intelligence dans la première nouvelle, celle qui donne son titre au recueil. “Le Baiser du bourdon” relate un moment de partage entre deux amoureux d’un certain âge déjà, beaux et vigoureux encore: on est loin de tout jeunisme ici. Mais là n’est pas l’essentiel! Ce que l’on apprécie ici, c’est que l’écrivaine réussit à faire entrer en résonance l’acte sexuel et la nature – parce que l’acte sexuel est naturel, bien sûr, mais pas seulement. Cette résonance passe aussi par le choix du vocabulaire, et notamment par un jeu autour du motif du bourdon, dans une ambiance printanière et ensoleillée: la sève monte… L’aspect visuel domine dans cette première nouvelle: l’homme regarde sa femme, se sent émoustillé, répond naturellement à l’appel de sa nature. Et du fait que tout se passe à l’extérieur, le lecteur ne peut exclure la possibilité de la présence d’un voyeur. Lui-même, peut-être? En tout cas, ceux qui s’aiment s’en fichent.
Quelques constantes, un fil rouge? Le plaisir féminin est présent dans toutes ces nouvelles, premier, éclatant, effrayant peut-être, extasié toujours, offert par de bons amants – qu’on rattrape au besoin, et qu’on pourrait même faire chanter. En voyant défiler et agir tous ces personnages, il est permis, par moments, de penser qu’aux yeux de l’auteure, l’érotisme est le lieu de pouvoir de la femme. Autre constante? Un style soigné et moderne à la fois, explicite comme c’est souvent l’usage aujourd’hui, qui n’hésite cependant pas à recourir aux images poétiques, classiques ou inventives, que la langue française permet pour dire les choses de l’amour et du sexe.

Suzy – le 27.02.20
Je lis « le baiser du bourdon ». C’est merveilleusement bien écrit. J’adore? En particulier, Obscurs désirs. La chute est parfaite.

Coralie F. – le 25 avril 2019
J’ai beaucoup apprécié ton livre. Chapeau ! Ce n’est pas mon genre de lecture, mais l’écriture, fluide, franche, claire et sans complexe aucune m’a profondément touchée. Honnêtement je t’avoue ne pas me sentir apte à produire une telle littérature.
Je te souhaite beaucoup de succès pour tes livres.

Françoise L. 3.2.19
J’ai bien apprécié la lecture de ton recueil de nouvelles. Celle que j’ai préférée, c’est Obscurs désirs, suivie de Un grand crack, Plaisirs gemellaires, et les deux premières. Elles sont toutes fort bien écrites; j’admire ta maîtrise de ce vocabulaire particulier, tu as su décrire subtilement des scènes explicites, sans aucune vulgarité. Et puis, chaque histoire a sa couleur particulière, sa touche d’humour, c’est vraiment réussi!

Jean-Marie Leclercq 17.1.19
« Je crois qu’à travers les métamorphoses de l’érotisme et de la résistance du sentiment à tous les embrigadements, Marie Loverraz a su trouver les mots pour dénoncer les paradoxes.

Il est une pudeur naturelle qui se cache des regards, une autre qui éclot au sein de la fureur érotique quand nous échouons à saisir celui ou celle qui s’abandonne. Mais le corps de l’aimé demeure un continent obscur : la manière dont il s’offre à nous en dit long sur ce qu’il dissimule.

Dans ce recueil, l’obscène n’est pas ce qui est montré, c’est ce qu’on ne pourra jamais voir ni posséder, pas d”alliance de l’indécence et de l’absence.

Il ne suffit pas d’enlever ses vêtements pour déclencher la confusion érotique, il faut une grâce, un art qui n’est pas donné à tous. L’hommage que Marie Loverraz rend à l’érotisme est une manière de l’ennoblir ! »