
Poèmes de saison
Sans fin défilent les saisons
Sur la colline de Chamblon
Peignant au gré de leurs humeurs
Des champs de toutes les couleurs.
Sur la colline de Chamblon
Peignant au gré de leurs humeurs
Des champs de toutes les couleurs.
Sans fin défilent les saisons
Sur la colline de Chamblon
Peignant au gré de leurs humeurs
Des champs de toutes les couleurs.
Sur la colline de Chamblon
Peignant au gré de leurs humeurs
Des champs de toutes les couleurs.
Mythique morchella à la tête conique qui se fond mimétique dans les bois du Jura, entraînant derrière elle, le temps d’une saison, les inconditionnels de ce beau champignon…
Quelle est donc cette femme que l’on vend en partage ? Qui donc est cette femme exposée sans ambages ?
Cette femme otage, cette femme chantage, cette femme sans tête et sans voix dont on voile ou dévoile selon l’idéologie, la religion, la morale ou le business, le visage ou le derrière !
Merci, merci à vous, chères, très « cher » femmes, de prendre conscience de votre prix et surtout… de celui que vous coûtez à la société !
Merci à vous toutes de comprendre que, loin d’être un atout, votre capacité à procréer est une charge insupportable pour la collectivité.
Où êtes-vous Femmes?
Majoritaires et pourtant invisibles !
Où êtes-vous Femmes…
Indispensables et divisibles,
Muselées jusqu’à l’indicible,
Trop sages et paisibles
Dans le monde visible.
Elle a déjà tout donné,
Tout ce qu’elle avait
Tout ce qui lui restait
Tout ce qu’elle gardait !