
La joggeuse
La rue est leur royaume
Et ils en sont les rois,
Refoulant les joggeuses
Qui veulent le fouler,
Leur déniant d’arpenter
Cet espace qu’ils s’arrogent,
Sanctionnant leur audace
Par du harcèlement.
La rue est leur royaume
Et ils en sont les rois,
Refoulant les joggeuses
Qui veulent le fouler,
Leur déniant d’arpenter
Cet espace qu’ils s’arrogent,
Sanctionnant leur audace
Par du harcèlement.
Des mâles qui s’acharnent
Sur leurs ex-conjointes,
Dilacérant leurs corps
Dans un accès de rage,
Qui pareils aux mafieux
Qui liquident les traîtres
Exécutent leurs femmes
Quand elles les abandonnent.
Elle est l’aide-soignante, l’ange des hôpitaux,
Le sourire du matin, la présence du soir,
L’employée dévouée aux ailes invisibles.
Il faut être une femme pour comprendre les femmes, endurer dans son corps la douleur des menstrues, les multiples grossesses et les accouchements ;
Femmes, je vous aime,
Pour cette audace et ces combats
Que vous menez pleines d’ardeur,
Convaincues qu’un monde meilleur
Passera par l’état de droit.
Et l’on devient un grand-parent,
Orphelin de ses deux parents,
Un grand enfant qui a vieilli,
Un grand enfant qui a mûri…