
Coureur de cœur
Je te hume, je te respire, ma peau tressaille à ta fraîcheur ; Ta bouche sur mes lèvres, tes lèvres sur mes seins…
Je te hume, je te respire, ma peau tressaille à ta fraîcheur ; Ta bouche sur mes lèvres, tes lèvres sur mes seins…
Des mâles qui s’acharnent
Sur leurs ex-conjointes,
Dilacérant leurs corps
Dans un accès de rage,
Qui pareils aux mafieux
Qui liquident les traîtres
Exécutent leurs femmes
Quand elles les abandonnent.
Elle est l’aide-soignante, l’ange des hôpitaux,
Le sourire du matin, la présence du soir,
L’employée dévouée aux ailes invisibles.
Il faut être une femme pour comprendre les femmes, endurer dans son corps la douleur des menstrues, les multiples grossesses et les accouchements ;
Comme au creux de ma mère au temps de ma naissance, je barbote en ton sein vibrant de ton murmure…