Rituels et deuil – Nathalie Gobat 26.2.21

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Aujourd’hui, j’ai à cœur de vous partager un poème d’une écrivaine et poétesse franco-suisse, Catherine Gaillard-Sarron, extrait de son recueil « La ligne du temps ».

Je lis très souvent de ses magnifiques poèmes lors de funérailles car ils nous touchent au plus profond de notre cœur…

Le souffle de la vie,

La vie ne commence pas, la vie ne finit pas, elle continue depuis toujours.

Mais notre existence commence par la naissance et se termine par la mort.

Nous vivons entre les deux l’expérience de la vie, ce présent indicatif jamais simple, souvent imparfait, parfois conditionnel, mais toujours impératif que nous conjuguons plus ou moins bien avec nos rêves et nos échecs.

La vie nous est donnée, elle est un don inestimable. Nous devons en retour l’aimer et la chérir. Elle est notre plus belle histoire d’amour, le souffle qui nous anime.

Nous devons aimer la vie. L’aider à poursuivre son cours, participer à ce grand mouvement qui nous échappe et nous entraîne, malgré nous, dans son sillage mystérieux…

Mais comme nous le dit également Élisabeth Kübler-Ross: « Il est également important d’apprendre à voir la mort comme un compagnon invisible, mais amical dans le voyage de la vie. Qui nous rappelle doucement de ne pas remettre à demain ce que nous voulons faire. C’est apprendre à vivre sa vie plutôt qu’à la traverser. « 

 

 

Voir le recueil La ligne du temps