Avis et billets divers.

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« La critique, comme la pluie, doit être suffisamment douce

pour nourrir la croissance d’un homme sans détruire ses racines. »

Frank A. Clark 

Commentaire "Révélation" de Françoise Leu 2024

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Extrait du commentaire sur le manuscrit

Comme toujours, j’ai apprécié ta facilité d’écriture, ton style fluide ; tout s’enchaîne parfaitement, avec naturel et élégance. Et dans ce cas, je suis franchement époustouflée par l’énorme travail de recherche et de synthèse que tu as accompli. C’est impressionnant. BRAVO !!!

Ça m’a fait du bien, intellectuellement parlant, de me (re)plonger dans ces réflexions/documents /références, etc. Merci de m’avoir donné cette opportunité si stimulante !

 

Françoise Leu janvier 2024

 

Commentaire "Ex-Slamation" de Jean-marie Leclercq 4 mai 2024

Billet D. Fattore 6.4.24

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« Ex-Slamation » un recueil « qui sort de l’ordinaire  » par ses textes.

Dans ce recueil d’une grande maturité poétique, il y a des évidences qui ne trompent pas et valent des vérités. Cela vaut bien des compliments ! Catherine, nous offre ce qui vit et vaut la peine avec la joie de vivre debout, avec un rythme du cœur ouvert aux autres. Quête d’unité, jusqu’à toucher le ciel. On devine en ses poèmes, un amour de la vie, de la nature, des êtres vulnérables, de ceux qui n’ont pas de voix pour s’exprimer, pour se défendre.

Dans cet univers du regard et du sentiment, il y a d’une part ce qui gêne, ce qui pèse, ce qui angoisse, et le temps qui use les êtres chers, et d’autre part ce qui libère, ce qui porte en apesanteur, en altitude vers un autre monde de la terre que nous détruisons tous les jours mais qui est encore le nôtre, mais pour combien de temps encore…

J’aime tous les mots que le public ne connaît pas comme le titre Ex-Slamation qui fait son prix !

Autrement dit est-ce le poète qui offre son amour au poème, ou le poème qui fait l’amour au poète ? Sans aucun doute, les deux. Tant est grande la communion entre la parole et le cœur.

Les vrais poètes meurent au combat même quand ils meurent au lit. Ils livrent bataille toute leur vie. Le destin qui s’achève sur une telle victoire ne s’arrête pas là. Il commence pour enflammer et assomme même le sourd avec le rayon secret de l’émotion !

Jean-Marie Leclercq 4.5.24

Billets et commentaires sur "La sirène de Montsalvens" 2023

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Billet D. Fattore 7.11.22

 

Posté dans Livres par badgeekette – 12 août 2024

J’ai lu: La sirène de Montsalvens de Catherine Gaillard-Sarron

Broc, Suisse, 1980. Elias est un homme de 45 ans dont la femme, Léane, 28 ans, le trompe avec un jeune peintre de passage dans la région. Lorsque Léane et son amant disparaissent sans laisser de traces, c’est bien entendu Elias qui est de suite soupçonné d’homicide. Commence alors une lente descente aux enfers pour Elias qui, non seulement s’est fait quitter par sa femme mais en plus doit subir les regards scrutateurs et accusateurs des habitants de son village. Un roman dans lequel la tension monte peu à peu, d’autant plus lorsque des secrets du passé sont déterrés. J’avoue que même s’il n’était pas exempte de défauts, j’ai trouvé le personnage d’Elias plutôt touchant. L’autrice pointe du doigt les ravages engendrés par une rumeur mensongère, détruisant des vies et des réputations sur son passage.

Un polar de mœurs efficace et bien construit qui s’est révélé être une belle surprise.

Ma note: ♥♥♥♥

 

 

T’as où des Livres? 7 mai 2024

Blog sur la littérature suisse… et autres découvertes

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Doté d’une écriture accessible et fluide, le récit se trouve être très entraînant. L’introduction laisse présager des éléments mais il est difficile de voir comment l’enquête va évoluer, le suspense étant subtilement amené, jusqu’à un dénouement inattendu !

Avis Rebecca

Octobre 1980. Elias Baud, charpentier, vit en couple depuis 10 ans avec Léane, une jeune femme bien plus jeune que lui. Ils se sont rencontrés lors d’un bal à Gruyères et très rapidement, ils se marient. Au fil des années pourtant, elle se sent étouffée, son mari est un homme bon mais sans surprise. Sa vie devient calme, trop calme. De plus, mis à l’écart des gens du village – sans doute à cause de la beauté de Léane qui fait des jaloux et attise les convoitises – les époux se retranchent chez eux et vivent dans leur bulle.

Le destin bascule lorsque Léane commence à suivre les cours de Lenny, un artiste peintre français nouvellement installé dans la région. Elias voit cela d’un mauvais œil, et ce qui devait arriver arriva. Elias meurtri et fou de douleur encaisse très mal que sa femme le trompe. Quelques jours après, Léane ne rentre pas à la maison, Lenny est également aux abonnés absents. Elias signale la disparition de sa femme mais le méprisant et veule Caporal Aeby est persuadé que ce dernier a assassiné les amants. Une machination s’enclenche alors pour le pauvre mari…

Dans ce polar ayant comme décor notamment les ruines de Montsalvens, Catherine Gaillard-Sarron nous fait découvrir le village de Broc, commune de la Gruyère, un endroit où les rumeurs circulent vite, comme souvent dans les petites bourgades. Les langues de vipères s’en donnent à cœur joie, sans prendre le temps de penser au mal engendré ni de démêler la vérité. Entrainée par une personne très mal intentionnée, c’est toute la communauté qui met au ban un homme alors acculé. L’auteure évoque très finement les lourdes conséquences que peuvent avoir les calomnies et les racontars. Nous plongeons avec les personnages dans la noirceur de l’âme, les jalousies, les mensonges et les mauvais sentiments dont seuls les hommes aux pires penchants peuvent être capables…

Au départ, la Vaudoise d’adoption avait commencé à rédiger ce texte sous la forme d’une nouvelle afin de participer au Prix d’écriture de la ville de Gruyères en 2022 organisé par les Éditions de l’Hèbe, mais s’étant laissée emporter par cette histoire, et ayant dépassé le nombres de signes, elle publie finalement La sirène de Montsalvens en tant que roman, en auto-édition.

Doté d’une écriture accessible et fluide, le récit se trouve être très entrainant. L’introduction laisse présager des éléments mais il est difficile de voir comment l’enquête va évoluer, le suspense étant subtilement amené, jusqu’à un dénouement inattendu !

En résumé

Un polar suisse romand sans prétention, entraînant et bien ficelé !

Nicole Monzani – 3 août 2023

Excellent polar par son écriture fluide. Analyse pertinente sur les effets et les conséquences de sentiments tels que la passion amoureuse, l’orgueil, l’avidité de pouvoir et l’usage de ce pouvoir, la nuisance des calomnies infondées… le tout réuni dans un savoureux cocktail qui maintient le lecture en haleine jusqu’à l’issue finale.

Jean-Marie Leclercq – 23 avril 2023

Le nouveau roman de Catherine Gaillard-Sarron nous entraîne dans les profondeurs d’un sujet sensible, une ode à l’exaltation, à la différence et à la féminité, contrebalancée par une mise en scène d’intrigue qui maintient le lecteur en  » haleine « .

En résulte un  » biopic » familial magnifique, romanesque et tragique.

La narration d’une vie interrompue, la manière de donner sens à cette mort tresse étroitement trois fils : le conte, l’exégèse, et la confession dans la condition des hommes et des femmes… et au bout du chemin, parfois la séparation dans cette justice restaurative explorant avec fracas l’intimité d’un couple et d’un amant…

En résulte un  » biopic » familial magnifique, romanesque et tragique.

Florie – 17 avril 2023

Coucou tata!  Un p’tit mot pour te dire que j’ai eu une superbe lecture au bord de la mer pdt les vacances. Ton livre est génial, je l’ai lu en 2 jours à cause du p’tit, sinon dans la journée il était plié. Un suspense et une écriture qui donnent envie de ne pas s’arrêter.

Vraiment bravo et merci. Pleins de bisous 😘

Joëlle – 13 avril 2023

Coucou! Ici le temps est magnifique et on profite un max en famille. Ton livre passe de mains en mains, c’est vraiment top! J’ai commencé ce matin et presque fini… on n’a pas envie de sortir de l’histoire !!

Vivement que j’aille me coucher pour le finir😁! Je te ferai un petit debrief à mon retour.

Françoise Leu – 26 novembre 2022

Chère Catherine,
J’ai lu ce roman avec un très grand plaisir ; je suis toujours impressionnée par ton talent à dérouler un récit et à le rendre captivant du début à la fin.
J’ai apprécié le fait que tu n’as pas suivi un schéma habituel pour une enquête policière ; tu as adopté une démarche originale et l’accent que tu as mis sur la description des lieux, des ambiances, des personnages et de leur psychologie, m’a fait penser aux romans de Simenon. 
Je t’avouerai que l’histoire de la lettre dans l’arbre ne m’a pas paru très plausible sur le coup, mais après réflexion, je m’aperçois qu’elle a une signification symbolique : l’impossibilité de communiquer, les «actes manqués»…. 
Et malgré la mauvaiseté du monde (j’étais étonnée de trouver ce mot dans un texte contemporain, mais c’est un choix très pertinent !), tu arrives à livrer un message d’espoir et d’amour.
C’est remarquable et je t’adresse mes sincères félicitations.

 

Graziella Parenti – 13 novembre 2022

Ma « Fille » Sophie et moi avons été sous le charme de l’intrigue et de la prose de « La sirène de de Montsalvens ». Nous avons constaté que malgré le désarroi semé par la haine, l’amour en sort toujours vainqueur. 

Félicitations.

 

Commentaire "Le refuge essentiel" 8 novembre 2021

Billet D. Fattore 19.11.21

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Chantal-Anne Jacot – le 8 novembre 2021

Chère Catherine,

« Epa(nuit)ssement », « tremblement de cœur »… « Mon bonheur c’est toi » et bien d’autres de vos poésies sont des « effervescences » qui suscitent des émotions. Tous les jours j’en lis quelques-unes et je me délecte. Merci de ce partage.

Belle semaine et amicales pensées.

Chantal-Anne

 

 
Commentaires "L'écrivain aux mains rouges" Catherine Lavaud - Babelio 10 mai 2021

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Billet D. Fattore12.11.20

Catherine Lavaud – le 10 mai 2021 sur Babelio 

CatherineLavaud

Une jolie lecture avec « l’écrivain aux mains rouges » de Catherine Gaillard Sarron proposé dans le cadre du jury Librinova

C’est une belle aventure que je viens de vivre, portée par ces six nouvelles, écrites sur des faits de société :
Un écrivain ne remporte pas le succès escompté avec ses romans. Il observe alors attentivement ses confrères, les écrivains à succès, et détermine l’élément déclencheur de leur succès, le pourquoi ils ont réussi et pas lui. Il va alors tout mettre en œuvre pour enfin écrire le best-seller de l’année, quitte à y laisser son âme.

Marc est sur son lit de mort et sa femme l’accompagne pour son dernier voyage. Elle est là, présente, et le soutien comme elle peut. Mais le remords le ronge. Depuis de longues années, il vit avec un poids sur la conscience. Un poids dont il doit absolument se libérer avant de quitter cette terre. Il finira par tout avouer à son épouse, mais le pénitent est-il bien celui auquel on pense ?

Un réveillon comme tant d’autres. Si seulement les Delachaux n’avaient pas décidé d’aller fête cette fin d’année entre amis « chez la Rose ». Si seulement Myriam n’avait pas décidé de rester danser un peu plus longtemps, rien de tout ceci ne serait arrivé…

Jean regarde par la fenêtre. En moins d’un an, il a perdu les deux tiers de son poids. Éva, sa femme, n’a plus un mari, mais un simple tas d’os. Cancer en phase terminale. Jean, avant de mourir aurait tant de choses à avouer à sa femme. Mais il n’ose pas, car il sait que s’il se libère de son terrible secret, la vie pour elle et pour son fils ne sera plus jamais comme avant. Alors, il hésite. Arrivera-t-il à libérer sa conscience ou partira-t-il avec son terrible secret dans sa tombe ?…

Des mites. Des mites alimentaires dans la maison. Partout. A profusion. Au point d’en devenir folle…

Lui, tout ce qu’il voulait, c’est écouter « des chiffres et des lettres » en paix, confortablement installé dans son canapé, un verre à la main. Elle, tout ce qu’elle voulait, c’était chanter. Faire des vocalises. Seulement, l’appartement est petit. le chant et une émission télé, en même temps, ne sont pas franchement compatibles. Alors, advienne que pourra…

Les personnages dépeints par l’auteur sont des gens ordinaires, vous, moi, ou votre voisin, et leur histoire est tout à fait plausible. Elle pourrait arriver à n’importe qui. J’ai bien aimé ces récits, très bien racontés. Quelques petites longueurs à certains endroits ont pu ralentir ma lecture, mais l’auteure par la justesse de ses descriptions a vite su me les faire oublier. Une très belle lecture, que je vous recommande.

Lien : https://www.instagram.com/ca..

Lectrice du jury Librinova – le 2 juillet 2021

Fine mouche et excellente conteuse, l’auteur nous régale avec ces nouvelles. Avec pertinence, elle décrit les excès de la notoriété du scandale , tout particulièrement dans l’écrivain aux mains rouges. Dans la seconde nouvelle, c’est le silence, l’absence d’échanges qui empoisonnent. puis l’inquiétude, l’angoisse qui tue. Le secret du vie, révélé au dernier instant, peut-il annihiler une vie d’amour conjugal et filial ? L’auteur nous décrit aussi une phobie et ses ravages. Et pour finir, avec humour, quand « Les chiffres et les lettres » s’affrontent à la passion de l’opéra !

Publié le : 02/07/2021

Danielle Thibault – le 6 février 2021

Catherine,

Je suppose que, quand on se donne la peine (ou le plaisir) d’écrire, on doit apprécier de recevoir un feed-back.

J’ai la plus grande admiration pour les gens capables d’inventer des histoires et de les bien raconter.

Vous faites partie de cette classe, vous êtes une excellente conteuse.

Votre propos colle à notre monde, aux petites et grandes vicissitudes de nos vies quotidiennes. Petites : mauvaise foi et éternelles chicanes de couples, inconvénients qui prennent des dimensions obsessionnelles. Grandes : cas de conscience, responsabilité indirecte, égoïsme morbide.

Vous maniez bien les mots et les jeux de mots, avec un humour efficace,

pour preuve, j’ai souri et ri à plusieurs occasions.

J’ai remarqué les accents suisses. Je trouve ça sympathique, j’y suis sensible en tant que québécoise (notre français, oral surtout, est très particulier).

J’ai bien apprécié cette lecture. Merci !

Danielle Thibault, Québec

 

Commentaires "La Ligne du temps" 2020

Billet D. Fattore du 11.11.20

Chantal-Anne Jacot– le 18 novembre 2020

Bonjour Catherine,

Hier soir, je me suis délectée en lisant certains de vos poèmes. J’ai ouvert votre ouvrage au hasard : Destin, Les Moulins de la Vie, Vivre… et j’ai pu admirer la splendeur de l’univers. Merci !

Ensuite, j’ai fait connaissance de Germain Ducommun… et je me suis endormie à ses côtés. Je suis impatiente du dénouement et, dès aujourd’hui, je percerai le secret de Jonathan !

Je me souviens fort bien de votre passage sur la RTS en début d’année, si ma mémoire est bonne. Le reportage était réussi. Cependant, ce n’est qu’en parcourant la liste de vos éditions, que j’ai réalisé la diversité de vos styles !

Merci pour vos deux dédicaces, fort sympathiques et subtiles.

Cordiales et chaleureuses pensées

 

Nathalie Gobat – le 17 novembre 2020

Bonsoir Catherine,

J’espère que vous allez bien malgré cette période plus que particulière…
Vos poèmes sont toujours beaucoup appréciés lorsque j’en partage un dans une célébration de funérailles… Je vous cite d’ailleurs lors de toutes mes prestations, tellement vos poèmes et textes ont du sens et résonne dans le cœur des endeuillés.

Merci pour l’envoi du recueil et merci pour les frais de port offerts :-). Il est vraiment magnifique, et rien qu’en le feuilletant ce matin, je suis tombée sur un texte qui était parfait pour ma cérémonie de cet après-midi. D’ailleurs hier, j’ai eu une autre cérémonie et je vous ai cité trois fois en disant que j’adorais vos textes car vous écrivez de tellement belles choses qui nous touchent toujours au plus profond de notre être.

Oui avec plaisir pour une rencontre, lorsque les temps seront plus apaisés…

Belle soirée

Très chaleureusement

Billet "Solstice" de Pierre Yves Lador 24.8.20

 

Billet de Pierre Yves Lador

Marie Loverraz, Solstice, CGS, 2020  

Marie Loverraz est le pseudonyme d’une conteuse vaudoise d’origine française auteure de plus de cent nouvelles et romans qui frôlent les genres fantastique, science-fiction, sensuel, mêlant lyrisme, réalisme et humour, entés de préoccupations métaphysiques et de satire socio psychologique.

Elle nous offre trois bulles de sensualité qui sont tissées par le désir de leurs acteurs, des instants surgis, le premier d’un char de foin, le second d’une crique déserte en Crète, le troisième d’un anniversaire de mariage qui doit ranimer des désirs endormis sous la cendre de l’habitude.

Ici elle nous offre trois bulles de sensualité qui sont tissées par le désir de leurs acteurs, des instants surgis, le premier d’un char de foin, mais il n’y a plus de char de foin, le second d’une crique déserte en Crète, mais il n’y a plus de crique déserte et le troisième d’un anniversaire de mariage qui doit ranimer des désirs endormis sous la cendre de l’habitude. Trois scènes d’amour de quelques heures chacune ; Jonas en vacances à la campagne rencontre Cloé et s’ensuit marivaudage et galipettes au clair de lune ; Veronika en vacances en Crète va se faire baiser par Nikos un bel autochtone qui aime les blondes à la peau lactée, les Crétois ne sont pas tous menteurs mais parfois voyeurs, et va lui faire une fellation sous l’eau, à bout de souffle, elle remonte à la surface. L’auteure mêle des notations réalistes, symboliques voire les allusions mythologiques en omettant les ennuis que provoque l’amour sur une plage, une expérience traumatisante à cause des grains de sable qui enraie la mécanique !

Les lecteurs auront compris qu’on est dans un univers du mythe où tout glisse harmoniquement. La troisième nouvelle montre Axelle et Clément fêtant leurs noces de soie, la première douzaine d’années de mariage. Les beaux cadeaux entretiennent l’amour, caraco de soie rouge, mais se raser le soir même n’est pas réaliste car la peau sera irritée malgré les onguents les plus performants, cela redit on est dans une bulle irisée de sperme et de cyprine entre ciel et terre. Parfois un détail réaliste, elle ne possède que dix soutiens gorges, j’en connais qui en possèdent cent, ou elle s’emmêle dans le collant à résille. Ensuite tout se passe à merveilles et en détail…

C’est à trois métamorphoses auxquelles nous invite l’auteure dans un heureux mélange de simplicité et de mythe.

L’auteure cherche à éviter les synonymes usés et crée de nouvelles métaphores, ce qui après huit siècles de littérature amoureuse est difficile surtout si l’on veut, sans recourir au vocabulaire enfantin, populaire, édulcoré ou scientifique, par la poésie, tout de même préciser les gestes exacts des actes effectués, j’ai relevé badiane ou anis étoilé qui sentent un peu la botanique pâtissière. Le tout s’inscrit sous le titre Solstice qui dans ce bruit de fond d’un univers en expansion, sous la lune, peut entraîner les lecteurs vers une douce chaleur. La constante recherche de mots pour désigner les gestes et les organes, la mise en scène, relient la lune, les étoiles, le ciel. La mer et ces animaux marins comme coquillages, étoile de mer, l’étoile unissent le ciel et la mer, la soie aussi évoque le chatoyant et le glissant, le soyeux et le moiré. C’est à trois métamorphoses auxquelles nous invite l’auteure dans un heureux mélange de simplicité et de mythe.

Il y a dans ces trois bulles comme une nostalgie du paradis perdu… et retrouvé au moins le temps de quelques orgasmes, de trois rencontres.

Il y a dans ces trois bulles comme une nostalgie du paradis perdu… et retrouvé au moins le temps de quelques orgasmes, de trois rencontres, une bulle est une parenthèse, mais mille bulles feraient peut-être une mousse paradisiaque, la nature et deux êtres qui se rencontrent, oublient le reste et fusionnent dans cette bulle, une nuit, une après-midi ou pour leurs noces de soie. Les portes de cette bulle s’ouvrent sous les auspices de la nature, du hasard, et les dialogues inauguraux sont dans un ton de transition, banals, réalistes et pourraient basculer dans le refus, le rejet, mais des forces mystérieuses, le désir, les hormones, le destin, la lune ou la mer font que les héros entrent dans la bulle où tout se passe au niveau mythique, pas d’érotisme sans inscription dans le mythe. Le mythe est une interprétation de la nature. Le vocabulaire se fait image, les images deviennent cosmiques, la nature, la mer en particulier dans la nouvelle centrale participe à l’étreinte et l’héroïne se sent déesse de l’amour, Vénus naissant de la mer. Les prénoms des deux protagonistes sont déjà liés, Veronika et Nikos, Niki c’est la victoire en grec.

C’est un des points forts de l’auteure que de réussir ce passage de l’univers quotidien à celui de l’érotisme ou du fantastique, un monde parallèle.

Celles et ceux qui auront pratiqué ces jeux dans les conditions mentionnées par l’auteure sauront que même l’érotisme torride finit par laisser apparaître le grain de sable sur la plage et gripper les rouages les mieux huilés. Mais dans la bulle, tout glisse et le foin perd son piquant dans la fureur utérine. Le passage du réalisme, vacances, dialogue, au mythe s’effectue et ensuite on flotte dans la bulle. C’est un des points forts de l’auteure que de réussir ce passage de l’univers quotidien à celui de l’érotisme ou du fantastique, un monde parallèle.

 

Pierre Yves Lador 24.8.20

Commentaires "Solstice" Comité de lecture de Librinova février 2021

Blog Fattorius 2.6.20

 

Comité des lecteurs de Librinova – Février 2021

Quelques commentaires anonymisés du Comité des lecteurs de Librinova sur mon ouvrage Solstice.

J’ai beaucoup aimé ce roman, j’avoue que j’aurais préféré savoir comment les deux protagonistes de la première histoire se séparent après leur nuit ou plutôt s’ils vont se revoir. Néanmoins j’ai vraiment apprécié ma lecture très sensuelle. Je recommande vraiment ce roman. Je pense qu’il pourrait plaire à ceux ou celles qui ont aimé 50 nuances de grey, on ne manque pas de chaleur. Bravo !

Chaque récit suit un même chemin, construit sur le même schéma. Comme si nous étions invités à consommer un menu dont, en apéritif, le temps d’exposition, plutôt alerte, met le lecteur en appétit, prêt à déguster l’entrée composée de rêveries et d’attentes. Cette étape est particulièrement réussie dans Solstice. Puis, le plat principal, la rencontre amoureuse elle-même. Enfin en dessert, une fin laissant le choix aux lecteurs. Pour les deux premières nouvelles, la fin est semblable aux chutes que l’on peut rencontrer chez Maupassant. Une surprise, de l’inattendu. La fin de la troisième histoire apparaît décevante : nous commencions à nous habituer à ces fins éclairées d’une aube prometteuse. La déception peut exister car le texte nous avait fortement tenus. Un vraiment très joli souvenir : la chute de Solstice : « Au loin, la voix de Chloé … » Comme une ambiguïté qui apporte à ce voyage érotique un petit quelque chose de tentant, comme une béance qui s’ouvre à notre imagination.   

Pour les deux premières nouvelles, la fin est semblable aux chutes que l’on peut rencontrer chez Maupassant. Une surprise, de l’inattendu.

Waouh. Éveillent et réveillent les sens, ces trois nouvelles se prêtent au jeu du désir érotique et de la passion. Des personnages que l’on visualise sans difficulté, des scènes que l’on peut aussi se représenter et une légère moue timide mais qui en dit long à la lecture de ces histoires. L’autrice nous transporte dans de belles envolées sensuelles et nous réveillent des sensations amusantes. J’ai lu ces nouvelles pendant ma pause de midi au travail, autant vous dire que je n’ai guère pu me concentrer le reste de la journée. On imagine, on compare, on se met à la place de ces hommes et femmes qui découvrent et redécouvrent la magie des sens et du désir qui monte au fur et à mesure. Une belle façon de renouer avec nos sensations ou celles à partager à deux, merci pour cette parenthèse pleine d’images et de sens cachés, pour la beauté des tournures qui peuvent parfois être agressives dans d’autres récits de ce genre. Rien de choquant, tout en volupté et en profondeur.

 

J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui fut intense en ressenti. J’aime beaucoup la plume de l’auteur ! Vraiment elle m’a conquise avec ces 3 nouvelles. L’auteur réussit parfaitement à nous tenir en haleine tout le long. Merci pour cela. Je me suis pas lassée du tout. Je dirai même que c’est monté crescendo. Bravo.

Merci.
Je me réconcilie avec un genre que je n’avais jamais vraiment pris la peine de découvrir. J’associais souvent ces textes à des hommes et femmes en manque, et donc à de la pornographie. Mon point de vue est maintenant différent grâce à vos textes qui parviennent, parfaitement, à transmettre les émotions (bestiales) de vos personnages.

Le livre contient trois nouvelles érotiques. Ce n’est habituellement pas mon genre de lecture, cependant, les textes étant courts je me suis lancée. Seule sur mon canapé, il est vrai que les textes font de l’effet ! Toutefois, les histoires ne sont pas très originales, des inconnus faisant l’amour par hasard, je ne trouve pas cela très intéressant. La dernière nouvelle l’est plus puisqu’elle nous permet de nous identifier : un couple souhaitant se renouveler dans son intimité. Les textes sont par ailleurs bien écrits, je n’ai pas noté de fautes ou d’expressions trop répétitives. Bien que ce soit érotique je n’ai pas trouvé le texte trop cru ou vulgaire. Je recommande le recueil pour les personnes qui aiment ce genre de lecture.  

Je n’ai jamais lu ce genre d’écriture, c’est une sacrée première et je ne savais pas comment j’allais réagir face à ce recueil de nouvelles. Finalement c’est une belle découverte. À travers ces trois nouvelles, on découvre des lieux différents, des personnages aux caractères contrastés et trois univers bien distincts. À travers seulement 3 nouvelles, l’auteur a voulu faire en sorte que chaque lecteur se retrouve dans l’une d’elle, qu’il s’approprie l’une d’elle tant elles sont différentes. C’était une agréable lecture. La première nouvelle donne le ton sur la suite du recueil, plusieurs fois je me suis demandé jusqu’où irait l’auteur, jusqu’où elle oserait aller.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui fut intense en ressenti. J’aime beaucoup la plume de l’auteur ! Vraiment elle m’a conquise avec ces 3 nouvelles. L’auteur réussit parfaitement à nous tenir en haleine tout le long. Merci pour cela. Je ne me suis pas lassée du tout. Je dirai même que c’est monté crescendo. Bravo !

Merci. Je me réconcilie avec un genre que je n’avais jamais vraiment pris la peine de découvrir. J’associais souvent ces textes à des hommes et femmes en manque, et donc à de la pornographie. Mon point de vue est maintenant différent grâce à vos textes qui parviennent, parfaitement, à transmettre les émotions de vos personnages.

Je ne suis pas du tout la cible de ce genre littéraire. Il n’en est pas moins que l’auteure a un bon style d’écriture et une plume imagée. Il y a un bon potentiel !

J’ai lu votre livre un peu par hasard, car le roman érotique n’entre pas vraiment dans mon domaine de prédilection. J’ai tout de même lu vos trois histoires. Bien que les situations restent très prévisibles, ce qui, je pense, est normal avec ce genre de roman, votre style reste fluide. Les scènes décrites ne sont pas excessivement choquantes, ce qui n’en fait pas un livre à caractère purement pornographique. Je pense qu’il peut effectivement y avoir des amateurs pour ce genre de littérature, du moins un public certainement plus sensible que moi. D’autant plus que c’est un recueil de nouvelles assez court et qui se lit très rapidement. Poursuivez vos écrits, vous avez très certainement un potentiel à développer.

 

Commentaires "Frère d'Âme" Préface François Gachoud 2019

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Blog Fattorius 29.1.20

Catherine chante l’amour plus fort que l’impuissance.

Préface de François Gachoud

Elle est indicible la douleur qui nous étreint quand nous perdons un être cher, quand la mort, impitoyable, nous l’arrache à la vie. Catherine a perdu Christian, son « frère d’âme », frappé par un cancer. Elle l’a accompagné, avec ses frères et sœurs, de toute leur affection. Elle a surtout voulu restituer ici, en poétesse affligée, la traversée de cette épreuve avec lui partagée.  Chanter ce temps vécu à l’ombre du trépas, rendre un hommage posthume « à ce frère secret, doué et solitaire, ce frère à fleur de peau, sensible et intuitif », lui a paru nécessaire. Aussi découvrons-nous dans ces vers émouvants ce que la douleur inspire mais, plus fort encore, ce que l’amour d’une sœur confie.

Si les mots ont le pouvoir de libérer les maux, les souffrances endurées, c’est à la condition de refaire le chemin de cette vie soudain interrompue. Il faut donc dire combien cette mort fut cruelle, proclamer l’injustice faite à l’espérance, décrire aussi les affres de l’impuissance où se trouvent les siens quand ils entourent ce frère parti bien avant l’heure.

Mais ce qui résonne au terme de cette épreuve, ce n’est pas l’impuissance. Comme une porte ouverte sur un invisible au-delà, Catherine chante l’amour plus fort que l’impuissance : « Il voulait partir au printemps quand reviennent les hirondelles… Et le printemps l’a entendu… Il est parti l’âme tranquille ». Car finalement, « il n’y a que l’amour qui inspire et rayonne, l’amour qui nous transcende… l’Amour depuis toujours, l’Amour qui grâce à nous, triomphera de tout ».

François Gachoud, écrivain

Chris Kufrin – le 18 novembre 2019

Ma chère Catherine,

J’ai dévoré ton livre. J’aurai voulu connaître ton frère.  Je suis une malade de physique quantique et autres trous noirs.

J’ai apprécié ton livre sur deux niveaux. D’abord ton ressenti, très pudique et d’autant plus fort, et le contenu littéraire. Tu as atteint la perfection. Je n’écris pas de poésie, mais j’en lis beaucoup et ce que j’aime obtenir c’est une musique, une musique du premier coup. Pour certains poèmes, je dois les lire à voix haute, y mettre du mien pour donner le rythme avec mon souffle et comme j’ai fait la moitié du travail, je suis à moitié contente Je n’ai pas eu besoin de lire tes vers à voix haute, ils vont droit au cœur avec leur mélodie et leur propre rythme.

J’ai aimé les titres des chapitres et les trois vers avant chaque poème. Une petite préparation à ce qui allait suivre. Et ce matin, j’ai vite jeté un œil pour vérifier si je n’avais pas changé d’idée depuis hier, non !

J’ai lu à voix haute : « Un pas, deux pas, trépas, Valse du temps qui passe, Etreinte de la mort »   La musique, le rythme, la métaphore… Magnifique.

 

Cyrielle Godart – le 6 septembre 2022

Excusez-moi, j’ai oublié de vous envoyer le mail pour vous confirmer la livraison. Les poèmes sont très beaux et d’une justesse incroyable. Étant passée par là aussi ils m’ont énormément touchée. Merci beaucoup. 

Cordialement.

 

Nicole Monzani – le 13 décembre 2019

J‘ai apprécié dans ce recueil, la mise en lumière « du fait que le regard profond suffit dans l’échange, qu’une douleur muette lie celui qui sait qu’il va partir à celle qui sait qu’il lui faudra apprendre à sur-vivre à cette peine, à vivre-avec le deuil, à vivre-sans la présence de l’autre.
J’ai perdu mon unique frère il y a dix ans. Nous étions très très proches, et son souvenir bien présent dans ma vie, m’apporte une forme de soutien. Jamais l’oubli ne s’installe.

Commentaires "L'amour est aveugle" 2020

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Billet Fattorius 13.1.20

 

Marie Loverraz  – François G. – 24 avril 2020

« Alors l’acte sexuel peut advenir comme un couronnement permettant une communion rare où le cœur, l’âme et la chair ne font qu’un. » F. G

Je te donne un retour sur ma lecture de « L’amour est aveugle » : D’abord, sache que je n’ai été choqué en rien par ce roman érotique. Sans être un connaisseur du genre, je te connais assez bien pour savoir ta finesse et d’esprit et de cœur. L’idée de cette rencontre entre l’aveugle et Augustine est d’emblée délicate. Ce qui m’a plu avant tout, du point de vue de la disposition du texte, c’est que tu ménages une progression psychologique où tu décris parfaitement toutes les nuances d’une approche féminine et masculine. J’ai même appris des choses sur la manière d’entrer dans le jeu subtil de la séduction réciproque : la femme ne s’abandonne que lorsqu’elle a intériorisé les avances progressives d’André, alors même qu’elle s’attend très bien à ce qui va finir par arriver : la relation complète âme et corps dont le lieu est bien l’acte sexuel consenti et follement désiré grâce à la montée remarquablement décrite du désir.

C’est de ce point de vue une réussite littéraire et forte de la compréhension de fonctionner de la femme et de l’homme.

Ce n’est donc pas un roman porno proche du vulgaire directement concentré sur les descriptions qui visent l’excitation du lecteur, c’est une initiation à l’œuvre de l’amour dont l’incarnation est magnifique quand elle ménage pareilles nuances dans l’approche des corps. Alors l’acte sexuel peut advenir comme un couronnement permettant une communion rare où le cœur, l’âme et la chair ne font qu’un.

Avec toute  mon amitié

F. G

Olivier Keraval – le 17.2.16

J’ai lu votre novella.
Votre texte, au réalisme fantastique, est intéressant.
Vous y explorez, à nouveau, le rapport à l’autre et amenez une réflexion particulière sur l’apparence physique.
J’aime beaucoup votre écriture sensible, capable d’exprimer la magie de la rencontre de l’autre et la fragilité de la magie du sentiment naissant. Vous avez une écriture amoureuse et ça j’aime beaucoup. Vous ne mentez pas dans vos textes.

 

Losamon – le 12.02.20

C’était sympa de voir cette petite séquence. Et je confirme : tes histoires érotiques sont belles car ce sont avant tout des histoires d’amour et qu’aucun des partenaires n’est transformé en objet. En plus, on apprend des tas de mots (à mon âge, c’est le moment !).

Petite question : as -tu relu le livre biblique « Le cantique des cantiques » ? Le côté poético-spirituel est imbibé d’érotisme. Et plaît beaucoup aux mystiques…

 
Anonyme

Je trouve que le titre est très original et la couverture me plaît, elle me donne envie d’ouvrir, je pense que c’est le rouge qui me fait cet effet la mais c’est très bien comme ça. Concernant le résumé je trouve qu’il indique vraiment aux lecteurs ou aux lectrices l’ambiance dans laquelle on va bientôt se plonger en tournant les pages de ce roman.

J’ai bien apprécié cette lecture même si je la trouve un peu trop courte. J’aurais plus aimé de détails entre la rencontre au centre et le rendez-vous chez André, j’ai trouvé cette rencontre prématurée. Toutefois je tiens à souligner que j’ai beaucoup aimé le côté érotique du roman qui m’a fait ressentir des sensations et des envies. Je pense que c’était là aussi le but et c’est réussi ! je trouve aussi que la poésie et maîtrisée. La fin mérite selon moi d’être plus poussée…

 

Christine – le 22.02.20

Dans cette belle histoire d’amour il y a l’élégance du verbe. C’est une poésie érotique avec des mots angéliques. Puissant, beau et délicat. Bravo!

Commentaires "Bain de minuit" 2019
 

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Billet Daniel Fattore 16.12.19

 

Nicole Monzani – le 13 décembre 2019

Dans ces quatre nouvelles fantastiques, donc intrigantes, Catherine dénonce l’idée véhiculée depuis des décennies  que le progrès était la promesse d’une configuration du futur à la fois crédible, séduisante et rassurante. Or face à un monde dévasté qui se dessine, l’auteure, forte des arguments rationnels de certains scientifiques,
saisit les prémices de ce qui pourrait devenir un point de non-retour, et avec un talent subtil elle construit par anticipation des situations possibles, qui dans une ambiance anxiogène glacent le lecteur mais l’incitent à poursuivre.

Alors l’émotion suscitée par l’écriture et la lecture est-elle un cri contre l’incroyable surdité des politiques et riches profiteurs ?

Joël Belleville – 25 août 2022 

Madame, Un ami français établi en suisse à Genève, m’a fait découvrir « Bain de minuit ». C’est un bel ensemble de nouvelles fantastiques, bien écrit, avec aisance, avec imagination. Vraiment votre écriture et fort élégante. Préparez-vous pour cette année ou l’année suivante, quelque nouvelles publication : roman, nouvelles, poèmes? Belle fin d’été dans votre beau canton de Vaud.

 

Françoise Leu – 3 juin 2021

Chère Catherine,

Pour la fête des Mères, j’ai envoyé à quelques personnes ton poème « Transe-génération », qui a été très bien reçu. On l’a trouvé très beau et touchant.

En ce qui concerne ton livre « Bain de minuit » que je viens de terminer, je te fais part avec grand plaisir de mes impressions.

Bain de minuit : J’ai toujours apprécié le fantastique et la science-fiction, et je trouve que tu maîtrises bien ce genre. Dans ce recueil, c’est l’histoire que j’ai préférée, à cause de l’ambiance, du ressort dramatique, et du mystère qui demeure. Sans oublier la touche d’érotisme que tu sais si bien décrire !

Le frigo : Là aussi, c’est très réussi sur le plan de l’ambiance, du basculement de notre quotidien « techno-numérique » dans le fantastique et l’horreur. Avec des notes d’humour et d’érotisme pour faire bonne mesure. Bravo !

Les Alzheimeriades : Une histoire intéressante qui m’a rappelé un film que j’avais vu il y a quelques décennies, qui s’appelait « Soleil vert ». Est-ce que ça te dit quelque chose ? Le titre est une excellente trouvaille ! Peut-être que tu auras envie de développer ce sujet davantage à un moment donné ?

Homo ex machina : Dans ce cas-là aussi, je pense que le récit gagnerait à être étoffé ; ce sont des questions contemporaines qui sont évidemment préoccupantes. J’en veux pour preuve le succès de la série télévisée, tirée du roman de Margaret Atwood, « La servante écarlate ». Si tu le connais, tu sais à quel point ça fait froid dans le dos !

Merci pour cette lecture !

 

 

Avis et commentaires "Le baiser du bourdon" 2018

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Blog Fattorius

 
 
Jean-Marie Leclercq 17.1.19

« Je crois qu’à travers les métamorphoses de l’érotisme et de la résistance du sentiment à tous les embrigadements, Marie Loverraz a su trouver les mots pour dénoncer les paradoxes.

Il est une pudeur naturelle qui se cache des regards, une autre qui éclot au sein de la fureur érotique quand nous échouons à saisir celui ou celle qui s’abandonne. Mais le corps de l’aimé demeure un continent obscur : la manière dont il s’offre à nous en dit long sur ce qu’il dissimule.

Dans ce recueil, l’obscène n’est pas ce qui est montré, c’est ce qu’on ne pourra jamais voir ni posséder,  pas d »alliance de l’indécence et de l’absence.

Il ne suffit pas d’enlever ses vêtements pour déclencher la confusion érotique, il faut une grâce, un art qui n’est pas donné à tous. L’hommage que Marie Loverraz rend à l’érotisme est une manière de l’ennoblir ! »

Coralie Frei – le 25 avril 2019

J’ai beaucoup apprécié ton livre. Chapeau ! Ce n’est pas mon genre de lecture, mais l’écriture, fluide, franche, claire et sans complexe aucune m’a profondément touchée. Honnêtement je t’avoue ne pas me sentir apte à produire une telle littérature.

Je te souhaite beaucoup de succès pour tes livres.

 

Suzy – le 27.02.20

Je lis « le baiser du bourdon ». C’est merveilleusement bien écrit. J’adore? En particulier, Obscurs désirs. La chute est parfaite. 

Bonne fin de semaine. Très cordialement

Françoise L. 3.2.19

J’ai bien apprécié la lecture de ton recueil de nouvelles. Celle que j’ai préférée, c’est Obscurs désirs, suivie de Un grand crack, Plaisirs gemellaires, et les deux premières. Elles sont toutes fort bien écrites; j’admire ta maîtrise de ce vocabulaire particulier, tu as su décrire subtilement des scènes explicites, sans aucune vulgarité. Et puis, chaque histoire a sa couleur particulière, sa touche d’humour, c’est vraiment réussi!

 

 

Avis "Mme Serpit-Coht décortique l'actualité" 11 février 2019

Isabelle Chabanel – 11 février 2019

Je viens de terminer « Mme Serpit-Coht décortique l’actualité », ce dialogue conjugal est très bien mené, les répliques coulent et nous faisons avec ce couple un petit tour d’horizon de l’actualité qui n’est pas piqué des vers et ne laisse rien au hasard. Bravo !

 

 

Commentaires "La Décision" 2018 - Préface Jean-Marie Leclercq

Voir le livre et la préface de Jean-Marie Leclercq

Billet Daniel Fattore sur « La Décision » 30.6.18

Préface La Décision

Avec beaucoup de sensibilité ce roman traite d’un sujet qui affecte malheureusement de plus en plus de personnes dans notre société. Sur le tard, dans ma carrière de psychothérapeute, je suis moi-même intervenu à de nombreuses reprises pour libérer des individus enfermés dans le piège prévu pour leurs supplices. Catherine Gaillard-Sarron analyse avec justesse et humanité ce mécanisme qui détruit et broie un individu en l’isolant du groupe. Elle nous montre à quel point notre société se montre aveugle devant la violence indirecte, cette forme de violence silencieuse que l’on nomme harcèlement moral et qui utilise les armes de la malveillance, de la manipulation et de la persécution…

Longtemps Vincent s’est demandé comment être à la hauteur. À la hauteur de sa famille, de sa femme Vivianne, de son couple, de son ambition professionnelle. La situation difficile et destructrice qu’il vit sur son travail le fragilise et il ne parvient plus à communiquer avec sa femme qui ne mesure pas sa détresse. Petit à petit, il s’enferme dans une prison de solitude et sombre dans une spirale de désespoir.

Un vendredi soir, alors que s’ajoute brutalement à son désarroi la frustration de voir la promotion professionnelle promise lui passer sous le nez, il atteint un point de non-retour et prend une décision qui va bouleverser sa vie ; conséquence non désirée mais quasi mécanique instaurée par la mentalité managériale. Cette introspection douloureuse, qui brouille son rapport au monde, aux autres, et à l’amour qui aura un prix, va alors s’inscrire dans LA DECISION de disparaître comme une « machine souffrante » qui soit socialement plausible.

Durant le week-end, davantage tourné vers les siens, qu’il redécouvre, Vincent prend conscience des sacrifices inutiles, du temps perdu et de la vanité des choses. Mais il est trop tard. Malgré l’intensité désespérée d’une intimité retrouvée avec Vivianne, il ne parvient pas à libérer sa parole.

Avec une immense délicatesse et par une tenue de récit qui force le respect, la romancière commente, analyse et raconte simplement de manière factuelle cette tempête sous un crâne à hauteur d’homme sans concessions !

De l’amour, de la sensibilité, de la sensualité, une profonde connaissance de l’âme humaine, mais pas de sensiblerie dans ce roman où l’on passe de l’illusion à la désillusion, du romantisme de choc à la destruction morale. Une histoire forte, émouvante qui nous entraîne dans le sillage de deux êtres brisés qui s’aiment et tentent de reconquérir leur estime de soi sans évoluer au même rythme, en sachant que l’amour n’est malade de rien, il est tout entier ce qu’il doit être à chaque instant avec ses abîmes et ses splendeurs.

L’incroyable destin de Vincent se métamorphose sous la plume de Catherine Gaillard-Sarron en épopée hyper romanesque dans une relation d’addition de changements et de transformations qui révèlent un roman existentiel de notre époque.

Jean-Marie Leclercq 15.09.2017

 

Annick Fellmann – 21 septembre 2022

Il m’a fallu du temps, car je craignais de me replonger dans ma propre histoire… et c’est ma plus jeune fille Alice, qui souhaitait comprendre ce par quoi j’étais passée, qui a lu « La décision » et qui m’a donné l’élan pour cette lecture.Je l’ai quasiment lu d’une traite, j’ai été subjuguée par la justesse et le réalisme de la retranscription écrite des sentiments générés par une telle situation : comme lors de notre entretien à l’hôpital, j’avais l’impression que vous aviez le décodeur pour lire dans ma tête ! BRAVO. Je vous souhaite un plein succès pour votre nouvel ouvrage, à bientôt.

Comme lors de notre entretien à l’hôpital, j’avais l’impression que vous aviez le décodeur pour lire dans ma tête ! BRAVO.

Françoise Leu – le 3 juin 2021

J’ai vraiment aimé ce livre, je l’ai savouré d’un bout à l’autre, et je te félicite sincèrement pour cette réussite.

Je suis contente que tu aies utilisé la citation de Jean D’Ormesson que je t’avais transmise à l’époque. Ainsi que la phrase de Leonard Cohen que j’aime beaucoup !

Ce qui m’a personnellement touchée dans cette histoire, c’est la relation de couple, l’importance de la communication et les écueils à éviter dans la traversée de la vie à deux pour ne pas faire naufrage. J’en tire des enseignements pour ma vie personnelle ; bien sûr, il ne s’agit pas d’une situation comparable ni aussi dramatique, mais je me rends compte que je ne suis pas toujours à l’écoute de la souffrance de Gilles, de ses frustrations par rapport à ses pertes de repères, que je dois m’efforcer de le rassurer sans minimiser son ressenti ou ses perceptions changeantes de la réalité.

Bref, à mon avis, c’est ton ouvrage le plus abouti : la forme, la sensibilité, les problèmes de l’individu face au monde du travail et la société actuelle, la tension dramatique, la tendresse, tout est magnifiquement équilibré.

Chère Catherine, j’aimerais te demander combien de temps ça t’a pris pour écrire cette histoire, si tu l’as écrite d’un jet ou si l’écriture s’est étalée sur différentes périodes.

Merci mille fois pour les émotions que tu m’as procurées à travers cette lecture !

 

 

Nicole Monzani – le 15 octobre 2018

Le roman « La Décision », de dimension tragique, se lit comme un thriller. Le rythme, les mots, la densité du contenu contribuent à donner le vertige en prenant le lecteur au piège. Le héros vit dans sa chair l’effondrement de sa passion pour son travail, et le texte fouille au plus intime de cet être pour observer sa souffrance au plus près. L’analyse en profondeur qui creuse pour atteindre les racines du mal, est très juste.

Au fil de la lecture, l’auteure, avec son style particulier et riche, modifie avec brio la perspective tragique pour en faire un hymne à l’amour.

Thriller… ou roman d’amour, l’essentiel à mes yeux est que cette histoire oblige le lecteur à ouvrir les yeux sur un monde bien réel, et source d’inspiration.

 

La Méduse.ch, Christian Campiche – le 10 octobre 2018

En observant la marche du monde, on s’aperçoit très vite qu’on élimine les bons éléments, les honnêtes, les intègres et les probes du système.

Dans « La Décision », son dernier roman, Catherine Gaillard-Sarron met en scène un drame professionnel, l’ambition brisée d’un cadre. Ce faisant, l’auteure confirme son talent du huis-clos. L’intrigue mûrit et monte au fil des pages. Extraits. Réd.

Lire l’extrait sur la Méduse.ch

Marie Brulhart – le 17 août 2018

Vendredi 6 septembre 2013 : Vincent a pris la décision de ne pas retourner au travail lundi. « Il n’est pas l’agneau immolé des Evangiles qui expie les péchés du monde en mourant sur la croix au terme de la passion. Il ne veut pas être stigmatisé. » Suite à une mise à l’écart par ses collègues, il n’a pas obtenu la promotion attendue. Malgré une intimité intense retrouvée avec sa femme Vivianne, il ne parvient pas à lui avouer sa situation. Il échappe de justesse à une embardée suicidaire, ce qui réjouit toute sa famille. Durant sa convalescence, il trouve la force d’écrire pour vivre une véritable libération par la parole. La lumière a jailli de sa faille intérieure car, comme le chante Albert Cohen, « dans toute chose il y a une déchirure et c’est par là qu’entre la lumière ».

Ce livre est un beau témoignage sur l’amour qui éclaire la vie.

 

Rodarima – le 26 juillet 2018

Un livre palpitant, une très belle plume, on ne peut attendre la fin. Maîtrise parfaite de l’histoire qui évolue entre tension, abandon et amour, pour surgir vers la lumière.

Lien Amazon

 

Serge Goy – le 11 juillet 2018

Je termine maintenant la lecture de ton bouquin. Ma première idée a été de te féliciter, mais j’aime mieux te remercier. Te remercier de m’avoir fait passer de si bons moments ces trois derniers jours. J’ai en effet lu le livre en beaucoup moins de temps que je le pensais. J’y ai trouvé une résonance particulière et un parallélisme surprenant avec mon existence. Ça a agi comme un révélateur et ça fait du bien.

Il y a quand même une chose que je trouve remarquable, c’est ton courage. Tu n’as pas peur d’entrer dans des démarches très osées pour exprimer des choses comme ces expériences de mort imminente dont je viens de lire deux livres. J’y ai retrouvé l’essentiel de ce que j’y ai lu. Et j’aime aussi les surprises qui jalonnent l’histoire et qui relancent les situations, les angles nouveaux que tu trouves.

Bref, je trouve ça super et me réjouis de te retrouver, avec Claude, lors d’une prochaine rencontre au Hessel peut-être.

 

Armand Dolci – le 10 juillet 2018

J’ai eu de belles émotions en lisant ton roman, et ainsi me remettre en question sur ma petite vie d’égoïste. 

Encore Bravo!!  
A Bientôt

 

Pascale Glepin – le 2 juillet 2018

Je viens de terminer le roman La Décision offert par une amie et cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un livre d’une traite. J’ai beaucoup beaucoup aimé, et beaucoup est un piètre euphémisme! Quelle palette d’émotions et de sentiments, j’en suis toute retournée. Ce roman m’a touché autant par la délicatesse et la force des sentiments exprimés que par la violence sous-tendue par moment.
On comprend mieux de quelle manière l’ambivalence de l’Homme peut le pousser au pire lorsque la douleur est indicible, pour finalement lui permettre de se transcender dans l’Amour et le Partage.

Je recommande vivement ce roman de Catherine Gaillard-Sarron.
Merci beaucoup pour ce présent précieux.

J’ai beaucoup beaucoup aimé, et beaucoup est un piètre euphémisme!

 Lien Amazon

 

Jacqueline Juillet – le 27 juin 2018

Un petit mot pour te dire que je viens de terminer la Décision. Je l’ai lu très vite…il fallait que je sache et c’est chaque fois avec plaisir et hâte que je m’y replongeais.

Très joli roman sur la vie d’entreprise, parfois difficile. On ressent vraiment les tourments de Vincent et sa quête pour être à la hauteur. Vraiment bravo ! J’ai eu un immense plaisir ! vivement ton prochain roman.

Ma maman te remercie aussi pour Intemporalité. Elle aime beaucoup te lire aussi.

Un tout beau week-end à vous deux.

 

Bourdon –  le 25 juin 2018

J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre écrit dans un français excellent et avec un vocabulaire choisi !

Ce n’est pas un thriller, mais le suspense reste présent concernant la nature de cette « Décision ». Je ne l’ai pas lâché car l’art de l’auteure pour parler de l’amour, de la résilience, de l’importance de l’échange pour lutter contre le mobbing, la  médisance et la méchanceté d’une personne ou d’un groupe de personnes m’a amené à suivre les personnages de ce roman sans  m’arrêter pour apprécier à sa juste mesure le final…

En résumé, c’est un message plein de compassion qui m’a permis de remettre en question toute une série de mes « certitudes » !

Commentaires "Intemporalité" 2018

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Lien Blog Fattorius 16.2.18

Jean-Marie Leclercq – le 3.1.18

J’ai bien reçu ton nouveau recueil « Intemporalité » et je t’en remercie. Bel ouvrage qui mérite le respect pour traduire l’indicible; Comme son titre l’indique tes vérités sont intemporelles ! Les vers témoignent d’une grande sensibilité et expriment la quête d’amour, la soif d’absolu, un appel dont la force est décuplée en métaphores.

C’est une poésie offerte à qui aspire à s’élever pour observer ce que nous sommes au royaume de la réalité humaine. « Il y a dans tes yeux aux couleurs de la terre, le même éclat vital qui anime la vie », un arche naturel au cœur de ta complicité avec le quotidien. Heureux homme ( Claude ) soudé par un amour de totale fortune)…

Mes compliments à la « Dame  » au regard d’éther si je puis oser !

Chris Kufrin – le 6 novembre 2018

Hello Catherine, Je suis contente de voir que tu es toujours créative. J’aime la poésie, la bonne, quel plaisir de lire tes deux poèmes dans Sillages.

Le poème : « Ton cœur est dans ton regard » est magnifique. Il n’y a pas un mot de trop. Je pense l’apprendre par cœur. C’est un de mes dada, apprendre des poèmes. Le second « Rester Hu-main » est magnifique aussi. Je n’ose dire que c’est un poème de vieux, et j’aimerais tant que les jeunes gens d’aujourd’hui regardent l’autre avec autant d’amour et de tendresse que dans ton poème. A bientôt.

 

Claude – le 15 juin 2018

Je ne suis pas un amateur éclairé de poésie… ! Mais, quand j’ai parcouru et lu dans sa totalité « Intemporalité », je me suis rendu compte avec une évidence extraordinaire que le Temps peut se traduire aussi par l’oral !

70 poèmes pour dire simplement, mais avec des vers magnifiques, des mouvements, des souffles, des senteurs, des couleurs, des observations, des sensations que le temps n’est pas seulement sur sa montre ou sur une horloge ; il est dans l’observation des beautés de la nature et de leur évolution.

C’est une performance que l’auteure a superbement maîtrisée pour nous présenter toutes ces merveilles qui nous entourent et que l’on voit que trop rarement…

 

Isabelle – le 25.1.18

Chère Catherine, tout à coup je ne suis plus sûre de t’avoir remerciée pour l’envoi de « IntempOralité« . Je le fais avec chaleur et pour te dire que je le lis au compte goutte et que j’en apprécie infiniment la profondeur. Bravo. à bientôt pour la suite de ton œuvre qui s’étoffe magnifiquement. Ta veine créatrice est loin de tarir pour le bonheur de tes lecteurs.

Je t’embrasse.

 

Billet "Délit de fuite" 27 décembre 2016 - La Méduse.ch

Billet de Daniel Fattore du 16.01.17

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« Délit de fuite » deuxième roman de Catherine Gaillard-Sarron

 « L’inspecteur Henry parviendra-t-il à résoudre l’énigme?

“Délit de fuite” est le deuxième roman de Catherine Gaillard-Sarron. Cette fois la poétesse et écrivaine franco-vaudoise ne met pas en scène un crime parfait mais un meurtre presque parfait. L’inspecteur Henry parviendra-t-il à résoudre l’énigme? Réd.

3 heures

En plein milieu de la nuit, Henry se redresse comme un beau diable dans son lit. Ça y est ! Il sait où il a vu ce gars ! Il en est sûr, maintenant ! Ah, il savait bien que la chose finirait par lui revenir ! Le réveil lumineux affiche 3 heures. Il vérifiera demain matin. L’important est d’avoir trouvé. À présent, il va pouvoir dormir en paix. Il se recouche avec volupté en se glissant doucement contre le corps chaud et souple de Cynthia qui soupire. Malheureusement, c’est compter sans son impétuosité ! Henry n’est pas du genre à remettre au lendemain ce qu’il peut faire immédiatement. Encore deux ou trois secondes d’hésitation et, n’y tenant plus, il se lève sans bruit afin de ne pas réveiller sa compagne endormie.

Nu comme ver, il va directement dans le réduit situé au bout du couloir et fouille au fond du carton dans lequel il stocke les vieux papiers. Ayant trouvé ce qu’il cherche, il passe à la cuisine et ouvre le journal sur la table. Il est absorbé dans l’étude d’une page quand Cynthia, nue également, fait son entrée dans la pièce.

— Bon sang ! tu peux me dire ce que tu fais de si urgent qui ne pouvait pas attendre à demain ? dit Cynthia en maugréant. Tu as vu l’heure ! Tu m’as réveillée !

© Catherine Gaillard-Sarron – Délit de fuite, 2016                                                                  

Réd. La méduse.ch le 27.12.16

Commentaires "Délit de fuite" 2016 - 2017

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Billet de Daniel Fattore du 16.01.17

À lire sans modération!

27.6.17 – Nath de Vic – Amazon 

Très bon roman avec une intrigue et un suspense intense jusqu’au bout! ! L’enquête est bien menée et vous ne lâcherez pas le livre avant de l’avoir terminé!

 

12.6.17 – Claude

A quand la prochaine apparition du commissaire Baud??

La maîtrise et le talent de l’auteure dans la faculté de mêler suspense, humour, amour et passages érotiques sont remarquables. Une enquête menée de main de maître(esse) qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout. A bientôt Henry!

 

12.4.17 – Eric Walter

J’ai lu presque d’une traite « Délit de fuite« . Enfin un polar qui n’est pas trop glauque… Ton commissaire est sympa (sa compagne aussi) et tu arrives bien à nous faire sentir tout le désarroi de cet homme qui « pète un plomb ». La petite touche sentimentale est juste érotique comme il faut en ce printemps et les « performances » sont enrobées (joli mot pour des scènes de déshabillage) de douceur… J’attends le prochain polar !

 

5.2.17 – Françoise Leu

Chère Catherine

J’admire sincèrement le travail que tu réalises; je me demande comment tu arrives à écrire autant, dans des registres différents, en plus de la gestion du site web (toujours très agréable à consulter).

J’ai bien aimé Allons voir si la rose et la lecture des récits de Chemins de traverse m’a accompagnée avec bonheur pendant une partie du voyage. Merci encore pour ce beau cadeau, merci pour les dédicaces si chaleureuses! Je trouve que la nouvelle version des Marcheurs est très réussie, tu lui as donné davantage de profondeur tout en préservant l’émotion et l’authenticité des personnages.

Et je te félicite pour Délit de fuite, que j’ai dévoré avec grand plaisir, c’est formidable cette première incursion dans le polar; est-ce que tu as pris beaucoup de temps à l’écrire? as-tu l’intention de poursuivre dans cette veine?

Tu sais, j’ai prêté Délit de fuite à Denise et elle l’a beaucoup aimé; elle m’a dit qu’elle l’a lu d’une traite, tellement elle était prise par l’action et par ton style.

Je vais d’ailleurs passer une commande de quelques ouvrages sur ton site, pour que je puisse en faire cadeau à des amis!

Je te souhaite une bonne semaine et t’envoie de gros bisous.

 

03.02.17 – Isabelle Chabanel

Hier soir j’ai terminé ton roman « Délit de fuite » que j’ai trouvé très bien dans son intrigue et son déroulement. Il sonne juste dans ses dialogues et l’histoire se tient bien.  J’ai eu beaucoup de plaisir à le lire. Bravo. je l’ai préféré au précédent.

Affectueusement

 

16.01.17 – Giancarlo

Chère Agatha,

Moi aussi j’ai lu ton dernier opus « Délit de fuite« , et j’ai marché. « Le marché aux puces » en quelque sorte. ;-).

Il se lit rapidement… du moins, quand on le commence on ne le lâche pas facilement. Il m’a fallu du temps avant de trouver l’assassin, c’est bon signe, car en général je le découvre assez rapidement, et quand ma supposition se révèle inexacte, je me dis que l’auteur aurait dû se fier à mon flair de fin limier. Une morte, mais pas de temps mort. Un côté « série noire » avec sa scène polissonne autour d’un siphon hypothétique au cœur de l’ouvrage pour faire monter la sauce.

Si Menon n’était pas mort, il devrait bien se tenir.

J’appose la mention « lu et approuvé ».

Une belle épéclée pour ton roman avec quelques expressions suisses pour faire couleur locale, on s’y croirait. Et comme dirait Nicole : « J’ai été déçue en bien »… bien qu’elle emploie l’expression dans le sens « ça m’a plu », alors que le véritable sens est « Satisfait contre toute attente ».

Gros bisous et tout de bon.

 

 3.1.17 Nicole Monzani

Avec « Délit de fuite« , le nouvel ouvrage de Catherine Gaillard-Sarron, l’auteure prouve qu’elle sait investir l’espace littéraire de l’intrigue policière. L’enquête, menée à la manière d’un jeu de construction avec suspects, fausses pistes et rebondissements est servie par une écriture précise et épurée, un rythme se dégage qui entraîne le lecteur jusqu’au dénouement. La mort d’un animal peut faire basculer une vie, prouvant que les voies du chagrin son impénétrables…

Un livre dont le plaisir est tel qu’on ne le lâche pas!

 

27.12.17 Christian Campiche La Méduse.ch

Nu comme un ver, l’inspecteur ouvrit le journal sur la table de la cuisine – Extrait du deuxième roman de Catherine Gaillard-Sarron 

« Délit de fuite » est le deuxième roman de Catherine Gaillard-Sarron. Cette fois la poétesse et écrivaine franco-vaudoise ne met pas en scène un crime parfait mais un meurtre presque parfait.

L’inspecteur Henry Baud parviendra-t-il à résoudre l’énigme? Réd.

26.12.16 – Graziella

Ma chère Cathy,

J’ai vraiment beaucoup aimé ton livre « Délit de fuite » que j’ai lu d’une traite jusqu’à une heure du matin.  Ce que tu décris me touche particulièrement et même si je n’excuse pas l’assassin, je dois dire que je le comprends. Bravo!

 

26.12.16 – Christian

Merci pour l’envoi de « Délit de fuite ». Là tu m’as devancé, mais je voulais te dire spontanément que je l’ai dévoré dans le train en me rendant lundi dernier à Zurich. Tu as vraiment le talent du suspense. La scène de la cuisine est drôle.

Amitiés

Christian

 

Billets "Chemins de traverse" François Gachoud 12 .12.16 et 12.3.17

Billet de Daniel Fattore du 22 juin 2016

Voir le livre et le commentaire de François Gachoud

Je recommande vivement la découverte et la lecture des œuvres de Catherine. Elle est avant tout une observatrice rare non seulement des comportements humains en lesquels nous nous reconnaissons, mais aussi une poétesse et une conteuse qui excelle dans la composition de ses recueils en vers et, pour ce qui est des contes, des nouvelles, une analyste profonde du cœur humain en ses dimensions sensibles, affectives et surtout spirituelles.

Son recueil paru en avril 2016 Sous le titre « CHEMINS DE TRAVERSE » est à mon sens une réussite unique: ses descriptions et méditations sur le temps, sur l’amour, sur la mort, sur le rôle central du féminin donateur de vie, sur notre aspiration à la présence de l’Esprit sont des modèles d’écriture et de sagesse à relire et méditer à notre tour. »

Billet du 12.12.16

Comment philosopher à travers les contes?

Une révélation au bout d’un chemin ; un homme obsédé par le temps ; un étrange visiteur ; un Grand Rêve dans lequel apparaît l’immémorial visage du monde ; une femme arbre ; deux marcheurs qui s’interrogent sur la mort, la vie et l’amour. Autant de quêtes qui mènent à la même source…

« Comment philosopher en profondeur à travers des contes? Catherine Gaillard-Sarron excelle en cet art fort rare. Car elle a compris qu’une des meilleures manières d’apprendre à penser passe par le caractère pédagogique de la création fictive. En cela, elle rejoint le génial Voltaire qui, dans Candide ou Zadig, a brillé dans le genre.

J’invite lectrices et lecteurs à découvrir ces récits où des chemins de vie, des chemins insolites, surprenants parfois, se dévoilent à travers des personnages très vivants. Comme ce John en quête de son temps intérieur aux dimensions infinies (« Le grand Horloger ») ou ce couple de marcheurs qui dialoguent sur l’amour en quête de son éternité possible ((« Les marcheurs »). Le plus étonnant parmi ces contes est sans doute « Le Grand Rêve » où une grand-mère initie sa petite fille à la découverte des vertus trop oubliées de la féminité proposée comme matrice originelle de tout amour humain. A l’heure où il y a encore tant à faire pour donner toute sa place au rôle de la femme dans nos sociétés, ce conte est porteur d’un message prophétique. Ce recueil à lire avec une curiosité vive et sans modération.

François Gachoud, philosophe le 12.3.17

Médias : La Méduse, Cathy Le Gall, M. Rittner "Allons voir si la rose" 2015

Postface de Anne-Catherine Biner – Voir le livre

Billet de Daniel Fattore le 24 novembre 2015

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Les Mille et une page ML – Cathy Le Gall le 25.7.19

Le commentaire de Cathy

Lorsque l’on m’a proposé ce roman en service presse, je ne savais pas du tout vers quoi je me dirigeais, le titre et la couverture ne laissaient aucun indice, maintenant que j’ai fini de le lire, je peux vous dire que ma lecture à été très bonne. Je ne vais rien vous révélez sur l’histoire tout est dans le résumé, mais ce que je peux vous dire, c’est que j’ai aimé ce que l’auteure m’a proposé, son écriture est très agréable, les personnages qu’elle nous présente sont hauts en couleur. Ce court roman est plein d’humour plutôt caustique, mais c’est ce que j’aime. Ce roman raconte ce que peuvent être certains conflits entre voisins, une satire qui m’a fait sourire bien souvent. Ce roman, se lit très vite, m’a fait passer un agréable moment de lecture. Catherine Gaillard-Sarron est une auteure que je veux lire à nouveau cela est évident.

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Journal en ligne La méduse.ch – Christian Campiche 30.6.16

Dans son roman “Allons voir si la Rose”, la romancière vaudoise Catherine Gaillard Sarron met en scène un crime parfait. Un drame de la petite bourgeoisie qui n’exclut pas des touches d’humour pince-sans-rire. Ainsi qu’une vision critique de l’environnement médiatique, comme l’atteste cet extrait que nous publions. Réd.

Pour Ulrich, l’information et la culture ne se limitaient pas aux journaux gratuits, à TVM, aux séries ou aux émissions de téléréalité qui passaient en continu à la télé. Ses exigences, en la matière, étaient nettement plus élevées. Cet insipide brouet médiatique ne pouvait en aucun cas sustenter sa curiosité et son appétit intellectuel. Il avait besoin d’une nourriture plus substantielle pour faire fonctionner son cerveau.

Lassé par l’inanité des contenus et la pléthore de séries en tous genres qui ne visaient qu’à fidéliser les masses au grand écran – vu la taille des nouvelles télés on ne pouvait certes plus l’appeler le petit écran – Ulrich avait coupé court avec ce qu’il nommait «la pollution télévisuelle» et remisé définitivement sa vieille télé au grenier lors de la dernière révolution numérique. Non! il ne serait pas la cible des directeurs de télévision qui, pour faire leur business, n’hésitaient pas à recourir au neuro-marketing et utilisaient les failles du cerveau humain pour vendre les produits des publicistes de tout poil. C’est que le marché était juteux: des centaines de milliards étaient investis chaque année uniquement dans la publicité. La science au service de la télé, de la pub et du consumérisme.

Un comble tout de même!

Le téléspectateur n’était plus qu’un produit comme un autre, une marchandise vendue au plus offrant. Les neurosciences se chargeaient de lui formater le cerveau pour le rendre disponible aux messages publicitaires. Et si la violence était omniprésente dans les programmes, c’est qu’il fallait mettre le spectateur en situation de stress pour qu’il acceptât et encodât l’information dans sa petite cervelle. Il fallait exploiter ses peurs, ses fantasmes et ses angoisses pour mieux le manipuler et créer en lui un manque et un mal-être propice à la consommation perpétuelle.

Les programmes étaient donc élaborés en conséquence, privilégiant les séries criminelles et médicales, les Talk-shows, les jeux, les films d’horreur, violents, sexistes ou licencieux. Et comme la majorité des gens regardaient la télévision plusieurs heures par jour, le conditionnement était assuré et renforcé à chaque visionnement. En outre, il s’avérait que plus les écrans étaient grands, plus la luminosité était forte et perturbait la mélatonine, donc le sommeil des spectateurs, lesquels, frappés d’insomnie, regardaient encore plus la télé. La boucle était bouclée. Un vrai cercle vicieux qui profitait à tous les intervenants, sauf au spectateur, frappé d’inertie intentionnelle et captif d’un système dont il ne soupçonnait même pas l’existence.

Véhicule privilégié de la publicité, la télé, pour Ulrich, n’était finalement qu’une arme de destruction massive des neurones et des esprits au service d’une aliénation consumériste qui rapportait des milliards.

La relation n’était pas culturelle mais bassement marchande. Et le téléspectateur était le dindon de la farce.

© Catherine Gaillard-Sarron -Allons voir si la rose, 2015

La méduse.ch Le 30 juin 2016

Marylène Rittner 14.12.15 Allons voir si la rose…

Il y a quelque temps, en septembre, plus précisément lors du vernissage de l’ouvrage « Le vœu de Puceron » d’Anne-Catherine, nous avons fait connaissance. Puis durant la soirée raclette qui a suivi, tu m’as parlé de ton roman. Anne-Catherine me l’a conseillé et j’ai donc lu avec plaisir  « Allons voir si la rose… » et apprécié ton imagination. Le style quelque peu grinçant, les surnoms qualifiant à la perfection certains « zéros », les noms déformés, genre « Kate Moche » ou « Claudia Chiffon », tout cela donne à ton récit un ton particulier qui m’a poussée en avant.

En général, lorsque je lis un roman, il y a toujours au moins un personnage que je préfère. Pour ses qualités enrichissantes, ses habitudes sympathiques, parfois aussi pour ses travers qui nous rappellent que personne n’est parfait mais que l’on peut s’améliorer. Mais là, dans ton histoire, je n’ai trouvé personne à qui m’attacher. Ulrich, sordide, vengeur,  machiavélique. Félix, soumis, résigné, fataliste. Denise, méchante, nocive, castratrice. Cependant, dans ton résumé, tu le dis bien, « les protagonistes sont délibérément caricaturaux ». Donc, pas étonnant de retrouver dans tes personnages autant de défauts tenaces.

Tu as réussi à me tenir en haleine  jusqu’à la fin malgré cette guerre permanente. Je suis par contre un peu déçue de la fin, comme je l’ai été dans le film « La guerre des Rose ». Pour qui aime les tragédies et les fins dramatiques, ce roman est une pure merveille du genre. Je te souhaite plein succès pour la suite et au plaisir de te rencontrer à nouveau. Meilleures salutations.

Marylène Rittner

Commentaire Marianne Pichon "Allons voir si la rose" 27 avril 2016

Comment faire d’un cauchemar une histoire qui fait rire, c’est tout l’art du transformateur, c’est le vôtre et je veux le faire partager à des amis en plein cauchemar – qui n’en vaut pas la peine mais pour écrire ce que vous avez écrit, pour transformer ainsi un mauvais rêve, il faut de la force, de la lucidité, de l’incisivité et un talent que j’admire et dont je souhaite qu’il donne de la force à ceux que j’aime (y compris moi-même) pour émerger du cauchemar.

Allons voir si la rose…

Chère Catherine, Pardonnez-moi cette familiarité mais après avoir lu « Allons voir si la rose« , je me la permets. J’en ai écouté un extrait lu par vous lors d’une soirée à Ouchy il y a peu. Ma voisine Anna, comme moi séduite, a acheté le livre et vous le lui avez dédicacé. Anna est une voisine « famille », pas comme ceux décrits dans votre livre. Elle me l’a prêté et et je l’ai lu avec une profonde délectation il y a deux jours lorsque j’ai pris le temps pour ce faire. Nous avons de bons rapports de voisinage et jardinage qui équilibrent je l’espère les horreurs décrites dans « Allons voir …. », même si je lui propose parfois d’aller à « Intermerdier » aux Hôpitaux-Neufs au dessus de Vallorbe où, je vous l’avoue à ma grande honte – mais pas la plus grande – je vais parfois acheter mes légumes (à ma décharge je dirai que je suis de nationalité française).

Nous faisons front ma voisine et moi aux envahisseurs et destructeurs de rosiers que sont les chevreuils rosiphages (Anna a mis des grillages autour de quelques plantes et du jardin potager) et autres blaireaux fourrageurs (je leur fais des remparts de pain sec pour que, rassasiés à la frontière jardinière, ils s’en retournent à leur terrier et n’attaquent point mes bulbes printaniers). Quant aux chevreuils, je n’ai rien pu faire pour les feuilles de nénuphar du biotope qu’ils broutent allègrement, les deux jambes avant dans l’eau au risque de percer la peu écologique bâche en caoutchouc qui en tapisse le fond. Les fleurs de nénuphar, toutefois, restent inattaquables.

Je me suis délectée de « Allons voir … » . Dans les lignes, entre les lignes et par delà les lignes, j’ai ri de votre façon de conter des histoires à pleurer de l’histoire de la bêtise et de l’ignorance humaines.

Je me suis délectée de « Allons voir … » . Dans les lignes, entre les lignes et par delà les lignes, j’ai ri de votre façon de conter des histoires à pleurer de l’histoire de la bêtise et de l’ignorance humaines. Pas trop aimé le sacrifice du chat, racheté par celui de tout le monde, qui m’a évoqué Giono raconté par sa fille Aline qui, lorsqu’on l’embêtait un peu trop en famille parce qu’il tuait trop de gens dans ses livres, en rajoutait en disant sombrement à sa femme et à ses filles avant de monter écrire dans son bureau : *Puisque c’est comme ça, ce soir je vais en tuer cinq » (citation de mémoire approximative). Pensé aussi à Amélie Nothomb qui dans je ne sais plus lequel (je ne les ai pas tous lu et cela n’a aucune importance), dit qu’ »on devrait parler de dévoisineurs comme on parle de dératiseurs ». Là je ne mets franchement pas de guillemets tellement je n’arrive pas à ré-écrire, de mémoire, sa propre phrase.

Vous, Catherine, vous dératisez large, et j’admire. Ma phrase  est que vous êtes la championne olympique des « dévoisineurs » et dératiseurs tous azimuts, tant votre livre m’a ouvert d’horizons que je ne connais que trop hélas – sur tant de sortes de « voisins » et autres rats (pardon la gent animale), et me les a ouverts avec votre sourire mitigé et votre rire profond digne de Rabelais, le vrai, le propre, dans tout le sens du terme, de l’homme (oui oui, et de la femme mais bon, on n’a pas trouvé encore en langue française de terme pour ainsi dire générique et humain me paraît trop …. je ne sais pas encore … pour l’employer dans ce mail vespéral – je ne suis plus toute jeune). Mais voilà :

je voudrais vous demander deux livres, deux « Allons voir …. ». Les autres suivront bien sûr car la consultation du site m’a bien intéressée et vos horizons s’ouvrent pour moi comme des promesses que le monde est beau. Mais je suis un vieux (normal) dinosaure qui ne s’est pas débrouillé pour naviguer sur la commande sur site,  et surtout je voulais vous faire une demande directe. L’un des « Allons voir …  » est pour moi bien sûr, car je n’ai pas encore tout déchiffré, mais l’autre est tout à fait une urgence médicale : Il s’agit d’une amie proche en perdition totale dans le canton de Berne, sur le plateau de Diesse, obnubilée par Clochemerle-sur-Prêles. Une merveilleuse amie qui s’appelle Mireille et habite Prêles, même si ce n’est pas loin de Neufchâtel c’est quand même dans le canton de Berne et il n’y a pas de leckerlis.

Il y a urgence pour une sombre histoire de noisettes sans papiers, frontalières pour ainsi dire dans une haie dite « protégée », avec des prolongations de laurelles plantées sur des frontières floues sur lesquelles ni la commune ni l’urbanisme cantonal fédéral, planétaire, voire cosmique, ne s’accordent – ni les frontaliers, les voisins que cette haie sépare momentanément, avec un risque de mort sur une cabane de jardin et deux honorables composts (oui, je suis de parti pris et j’avoue que cette cabane et ces honorables composts sont la propriété de mon amie Mireille), ni le reste. Laquelle Mireille souffre le martyre obnubilé propre à ce genre d’affaire, que je tente de lui adoucir par de pieux et objectifs conseils mais il me semble devoir faire appel pour cela à votre expertise, si artistement synthétisée dans « Allons voir …. ». Tant pour le rire que pour la sagacité avec lesquels vous démontez les machines infernales tueuses d’innocentes cabanes de jardin.

Comment faire d’un cauchemar une histoire qui fait rire, c’est tout l’art du transformateur, c’est le vôtre et je veux le faire partager à des amis en plein cauchemar – qui n’en vaut pas la peine mais pour écrire ce que vous avez écrit, pour transformer ainsi un mauvais rêve, il faut de la force, de la lucidité, de l’incisivité et un talent que j’admire et dont je souhaite qu’il donne de la force à ceux que j’aime (y compris moi-même) pour émerger du cauchemar.

Merci pour ce livre que dont j’ai eu le privilège de vous entendre lire des passages au CPO d’Ouchy, de lire sur papier l’intégralité grâce à une « vraie » voisine, que je souhaite faire connaître à ceux qui ont besoin maintenant et à ceux qui croient ne pas en avoir besoin, merci pour vos autres livres que je découvrirai, pour votre site, pour ce que vous êtes et écrivez et écrirez. Merci aussi de me dire si cela est possible ou sinon comment je peux faire pour, dans l’urgence d’un épouvantable passage à l’acte impliquant plusieurs individus dont une commune entière concernée par le problème initial de cet innocent noisetier et pouvant aboutir à la liquidation pure, simple et louchement légale tant au niveau communal que cantonal que fédéral qu’écologique (nous ne voulons pas une troisième guerre mondiale) d’une tout aussi innocente – et utile – cabane de jardin, obtenir cette aide dédicacée à Mireille pour la soutenir dans cette résistance à toutes nos valeurs.

Mmmmmm, dites-moi simplement, quand vous le pouvez, si vous le voulez, si cela est possible. Et … je n’en rajoute pas, vous avez m’avez touchée jusqu’au bout des neurones du cœur et de cela, merci. Bien à vous, PS : Mmmm je relis ce que je vous ai écrit sur un coup de cœur et je me demande si je n’ai pas été influencée par une épouvantable hypnotiseuse que s’appelle Catherine … et si oui, et bien l’hypnose pratiquée par les sorcières de Chamblon, OKAY! Merci encore.

Vous avez m’avez touchée jusqu’au bout des neurones du cœur et de cela, merci. Bien à vous, PS : Je relis ce que je vous ai écrit sur un coup de cœur et je me demande si je n’ai pas été influencée par une épouvantable hypnotiseuse que s’appelle Catherine … et si oui, et bien l’hypnose pratiquée par les sorcières de Chamblon, OKAY!

Merci encore.

Marianne Pichon

 

Commentaires "Allons voir si la rose" 2015

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21.7.21 – Anne Davaud

Bonjour Catherine,

J’ai (enfin) eu le plaisir de lire votre livre, et j’ai bien aimé la manière dont vous utilisez l’humour noir et faites passer des messages très intéressants et importants. Bien sûr, je ne m’attendais pas à la fin terrible des deux affreux, ce qui m’a plu, et en même temps, on ne les rejette pas complètement. Rien n’est blanc ou noir (tout de même, le massacre des rosiers, quelle scène !).
J’ai vraiment passé un moment agréable et je dois avouer que lorsque je vois des dames plus que rondes je repense à votre livre… hem hem…
Merci encore pour ce beau cadeau !

23.12.16 – Client – Amazon

Une belle échappée pour les vacances de Noël  L’auteur arrive à ce mélange subtil entre fiction et sensation de réel. BRAVO.

07.12.16 – Jo Jallaz, alias Joseph

Une histoire à la sauce piquante à aigre-doux qui vous met l’eau à la bouche et vous incite à dévorer ce romand d’un seul plat. Il nous exhorte à s’interroger sur nos relations avec nos chers voisins. J’en ris encore, malgré le funeste dénouement. Aux sceptiques, je dis, allez voir si la rose à encore ses épines. Merci Catherine pour ce passionnant partage issu d’une rencontre fortuite.

05.12.16 – Marlo

Allons voir si la rose Chère Catherine, J’ai trouvé ton livre excellent et je comprends qu’il est pressenti pour le succès. C’est bien ficelé et rondement mené jusqu’à la fin inattendue. J’ai beaucoup aimé la critique féroce de notre société qui ajoute du sérieux à l’histoire « mine de rien », comme on dit. Tu devrais continuer dans la même veine afin de te créer un public petit à petit, comme tu l’as déjà pour la poésie, mais plus large, ce que permet le roman. Je te souhaite de tout cœur plein succès! Et me réjouis de découvrir ton prochain livre.

19.11.16 – Marie Bruhlart

Le premier roman de Catherine Gaillard-Sarron, Allons voir si la rose… est très bien construit, sur neuf jours.  C’est un récit dramatique magnifiquement mené par une plume alerte, utilisant un réseau lexical très riche et plein d’humour. La conclusion reflète bien ces qualités : Ulrich Stramer, le cultivateur de roses « était probablement le seul à avoir toujours été au parfum… ».

16.11.16 – Jojo – Amazon

Surprenant! Une histoire pleine de suspense, un livre très bien écrit, facile à lire et que l on a pas envie de poser avant de l avoir terminé! Une belle prise de conscience de la réalité de la vie qui peut parfois être stupide…

08.11.16 – Sylvie – Amazon

Prenez garde à vos voisins! Allons voir si la rose est un bouquet d’humour et de suspens. Il permet une belle réflexion sur les rapports humains. La fin est surprenante… Bravo!!!

07.11.16 – Client – Amazon

Très bon roman! Se lit très facilement j’ai passé un bon moment, les chapitres nous mettent dans l’ambiance du livre. Bravo pour cette œuvre.

06.11.16 – Une lectrice Anny Blasi – Amazon

Allons voir si la rose ce roman m’a permis de passer d’agréables moments, car chaque page apporte une information qui conduit, tout en ménageant le suspense, jusqu’au dénouement final. Le vocabulaire est très recherché. Les mots sont maniés avec une aisance remarquable. Tous ces éléments conduisent à faire de ce livre un excellent roman. Je peux qualifier madame Gaillard Sarron de très bonne écrivaine.

03.11.16 – Daniel Fattore – Amazon

Un regard pointu sur les querelles de voisinage Dans « Allons voir si la rose… », la romancière Catherine Gaillard-Sarron propose un regard pointu sur les querelles de voisinage, toujours susceptibles de dégénérer si chacun n’y met pas un peu du sien: ses personnages sont des monomaniaques au caractère bien trempé. L’histoire démarre doucement, avec le portrait d’un certain Stramer, cultivateur de roses et voisin d’une femme qui choie son chat de concours. Porté par une langue fluide qui ne dédaigne pas les traits d’esprit (les noms de certains personnages sont particulièrement rigolos) et favorise une lecture rapide, ce premier roman aux airs de longue nouvelle piquante et parfumée (comme les roses, tiens!) sait monter en puissance jusqu’à un final mené tambour battant.

03.11.16 – Client Amazon

Attachant Tout à fait attachant, ce roman se lit d’un trait… avec délectation. L’humour n’enlève rien aux péripéties de l’affaire. Délicat et relevé…

03.11.16 – Fabien Musolino – Amazon

Une fin pas prévisible du tout! 🙂 Excellente écriture, comme toujours avec un vocabulaire de choix. Une histoire à l’anglaise tout en douceur mais qui reste captivante du début à la fin. Tout au long du récit, on s’imagine des choses qui en fait n’arriveront jamais. L’auteure nous gratifie de belles surprises et c’est avec plaisir que l’on découvre les aventures de personnages hauts en couleur.

Sarcastique, caustique parfois mais toujours dans la classe, drôle par moment, triste aussi, ce livre est un excellent ouvrage pour nous rappeler que d’infime détails peuvent changer une vie. Bravo Catherine!

03.11.16 – Chantal – Amazon

Incroyable mais tellement vrai, ce roman! Un livre qui ne se lâche pas, qui nous emporte entre drôlerie et réflexion profonde sur nous-mêmes, nos rapports humains, animaux, végétaux, un monde de relations qui nous échappe la plupart du temps. Un style enlevé, une des rares lectures qui surprend le lecteur à s’entendre éclater de rire – ce qui n’est pas si courant – puis à réfléchir… Je n’ai pas encore tout décodé mais j’ai partagé ce livre avec voisins et amis qui comme moi ont été enthousiasmés par son originalité fantastique. Humour et profondeur, gaîeté et cynisme, regard sur la vie sous forme de roman, on aime ! A lire et relire par tous et à tout moment !

03.11.16 – Mellone – Amazon

Allez-y… Ce bouquin n’est pas un recueil d’horticulture, ni une suite au poème de Ronsard ; Et je me garderai bien d’en dévoiler l’intrigue mais je vais quand même vous mettre un peu au parfum. Sachez que rue de la Concorde on ne voit pas la vie en rose…

03.11.16 – Jean-Charles – Amazon

Un bon moment N’ayez pas peur, poussez la porte et entrez dans le monde de l’aventure, du suspense et de l’humour parfois corrosif, tel qu’on l’aime. Écrite dans une langue riche, cette histoire policière vous mènera par le bout du nez jusqu’au dénouement. Je conseille vivement ce livre à tous.

23.09.16 – Petitlion

Une intrigue haletante… on ne devinerait jamais la fin avant d’y être ! Du pur Catherine Gaillard-Sarron ! On en redemande !

22.09.16 – Bourdon

Impossible de le lâcher ! C’est vraiment un roman très bien ficelé ! Quelle diversité dans les personnages et comme ils sont bien étudiés ! Denise, la maritorne, on la voit… Ulrich, on l’entend… Quant à la fin, c’est tragique, mais grandiose ! A quand une suite ???

13.09.16 – Nath de Vic – Amazon

Très bon livre Il y a tout dans ce livre: de l’humour, du suspense, de l’action et un peu d’amour: bref j’ai aimé!!!

30.06.16 – Christian Campiche

Les lectures de la Méduse – « Allons voir si la Rose », le crime parfait mis en scène par Catherine Gaillard-Sarron Dans son roman « Allons voir si la Rose », la romancière vaudoise Catherine Gaillard-Sarron met en scène un crime parfait. Un drame de la petite bourgeoisie qui n’exclut pas des touches d’humour pince-sans-rire. Ainsi qu’une vision critique de l’environnement médiatique, comme l’atteste cet extrait que nous publions. Réd.

Lire l’extrait sur la Méduse.ch Christian Campiche

17.06.16 – Elena

Allons voir si la rose… Coucou Catherine, ça fait un moment que j’ai fini ton livre et, je n’ai pas réussi à t’écrire plus tôt… J’ai adoré, tu as beaucoup d’humour ! j’ai beaucoup ri ! et je l’ai prêté à deux copines de randonnée et, elles aussi ont aimé ton style ! Félicitations ! il faut continuer ! grosses bises, amitiés.

07.06.16 – Jean-Marie Leclercq

Allons voir si la rose… Nos destinées de voisinage sont-elles libres? De quel poids pèsent les hostilités, les convictions, les valeurs pour faire planer la discorde entre les individus lorsque la vengeance donne lieu à une imagination morbide ? Catherine Gaillard Sarron observe le stupéfiant voyage du couple Denise/ Félix, ses ravissements et ses dépressions, ses défenses et ses décompositions. Elle retrouve les mots des conspirations de Ulrich et ceux de la querelle avec des congénères ! Sans fard ni complaisance, Catherine excelle à créer des atmosphères pleines de tourments et de questions insidieuses qui peuplent nos vies si ordinaires.

25.04.16 – Christian

Allons voir si la rose… Je publierais bien deux ou trois bonnes pages sur la Méduse, si tu es d’accord et pour autant que tu m’envoies un copié-collé du texte, dans la mesure du possible. Ce passage, par exemple, est complètement dans la ligne du journal: pages 23 « Pour Ulrich… » à  26 « …dindons de la farce ». Lire l’extrait sur la Méduse.ch Amitiés

08.12.15 – Jacqueline Juillet

Coucou Catherine, Un grand merci pour La Rose… que j’ai dévoré très vite parce qu’on est pris dans ce tourbillon cocasse de mésententes entre voisins…et ce beau Félix qui trône là au milieu. Même si les situations sont amplifiées et les personnages caricaturaux.. ça m’a beaucoup plu. Il n’y a pas de piste que j’aurais voulu que tu explores plus, mais par contre une suite me paraîtrait possible…je m’attendais à une histoire d’amour peut-être ?…à toi de voir hé hé… sacré Stramer…Bonne chance pour la suite et encore un grand merci ! Gros bisous

24.11.15 – Daniel Fattore

Allons voir si la rose…- Extrait billet Daniel Fattore – Lire le billet  « Divertir? Certes, le propos est grave puisqu’il est question d’une hostilité entre voisins, qui se développe en un crescendo rapide à l’apothéose bien campée quoique tragique. Les situations sont caricaturales, le lecteur le comprend en côtoyant des personnages tels que l’auteure sait les construire. L’onomastique, cela dit, s’avère amusante: les personnages portent des noms évocateurs et, surtout, certains mots et marques actuels, suisses à l’occasion, sont travestis afin de leur donner un côté ridicule auquel tout le monde a pensé un jour ou l’autre.Le début paraîtra certes peu percutant au lecteur, l’auteur ayant choisi d’installer doucement son intrigue en présentant le personnage de Stramer.

Mais il sera utile d’aller au-delà de cette impression pour arriver à un final bien éclatant, mené tambour battant, qui amène son lot de morts pleins de caractère au terme d’un ouvrage qui sait se faire à la fois cocasse, piquant et intelligent: si l’on sourit à certaines outrances, on se surprend aussi à réfléchir ou à s’interroger au détour d’une phrase, d’une page de ce livre aux allures de faux journal. »

21.11.15 – Mado

Allons voir si la rose… Un grand merci pour cette fleur mystérieuse dont le parfum m’a captivée jusqu’à ses dernière effluves… Bisous

25.10.15 – Jean-Martin Tchaptchet

Chère Catherine, J’ai lu ˝Allons voir si la rose˝ avec beaucoup de plaisir et de concentration. Pour un premier roman, c’est un chef d’œuvre. Avec beaucoup de softness, tes quatre personnages dont Arthur le chat, vivent l’intrigue avec beaucoup de naturel et arrivent à refléter les comportements et les sentiments des humains dans la diversité de leurs manifestations : amour, violence, jalousie, couple, lâcheté, cruauté, etc.

Ayant lu beaucoup de tes poèmes et aussi eu des échanges avec toi, puis-je dire que ˝Allons voir si la rose …˝ est quelque part un ˝Manifeste˝ ? Ton manifeste ? Je suggère que tu poursuives son écriture dans une série. Très amicalement.

22.10.15 – Jacqueline Thévoz

Allons voir si la rose… « Une merveille ce nouvel ouvrage de Catherine Gaillard-Sarron, et une charmante édition de ce roman passionnant et si bien écrit, avec personnages superbement campés et un sujet en or.

Rue de la Concorde se côtoient, non sans frictions, des êtres hauts en couleurs : un retraité cultivateur de roses, une habituée des concours de beauté pour chats, qui, ayant déjà asservi son époux, déclenche une guerre de quartiers…Mais l’on n’en dira pas plus : je vous laisse le plaisir – qui sera grand ! – de la découverte du… pot aux roses… » Bien amicalement

23.08.15 – Nicole Monzani

Allons voir si la rose…  Et voilà Et voilà je connais enfin la fin de l’énigme…. L’histoire est bien menée, je dirais bien enlevée et agréable à lire. J’ai beaucoup apprécié les passages qui analysent les caractères humains à travers les attitudes, le regard que tu poses sur tes semblables, aussi la description de tout ce qui dérape très vite dans notre monde contemporain, travers dont nous sommes si proches !!!

Tu explores les failles avec un subtil mélange d’espièglerie et de jubilation, ce qui rend le recueil joyeusement féroce ! Bisous

 

Commentaires "La fenêtre aux alouettes" 2014

Préface de Jacqueline Thévoz – voir le livre

Billet de Daniel Fattore le 21 janvier 2015

 

Bourdon 3.10.16 – À lire absolument!

Excellent, j’ai super adoré ces extra-ordinaires nouvelles et je suis impatient, très impatient… de découvrir les prochaines ! « Comment-taire », se taire concernant tous ces comportements qui dépeignent, analysent, décortiquent avec un talent formidable notre société actuelle. Des dramatiques « Impulsion » et « Cas de conscience », au comique « L’enfer c’est l’oignon », en passant par le cynique « S-trip poker », et j’en passe, toutes les pulsions humaines sont admirablement représentées par l’auteure. C’est un travail puissant, osé, mais réaliste ; un petit chef- d’œuvre d’analyse comportementale à proposer dans un cours de psychologie…. !

A lire absolument !!!

 

Marie-Françoise Messerli – 05/01/16

Bonjour, Merci pour vos vœux. Que cette nouvelle année vous apporte toujours autant d’imagination et que les mots dansent sans discontinuer sur chaque page que nos yeux parcourent avec frénésie, impatience et délectation ! J’ai « dévoré » les livres que je vous avais commandés et j’ai trouvé dans votre plume tout ce que j’aime en littérature : le vocabulaire, le suspens, la poésie, la douceur, l’aventure et surtout l’imagination des situations et des chutes ! Bref, une belle découverte littéraire. Pour 2016, plein de souhaits fous à consommer sans modération ! Au plaisir d’une prochaine lecture ou d’une rencontre ! Bien amicalement,

Marie-Françoise Messerli

 

Jacqueline Thévoz 18.11.14

Catherine Gaillard-Sarron excelle dans le genre de la nouvelle. Elle m’a toujours sidérée, car c’est une nouvelliste hors pair. « Elle a un regard qui vous transperce ». On est émerveillé par sa créativité, son inventivité, son inspiration, son imagination, la peinture si réussie qu’elle nous fait des êtres dans leur extrême, avec une connaissance peu commune de l’humain dans ses excès, dans sa férocité autant que dans sa bonté.

Elle est, en quelque sorte, notre Balzac moderne et finira sûrement romancière.
Jacqueline Thévoz le 18.11.14

 

Nicole Monzani 17.11.174

Bonjour Catherine, j’ai beaucoup apprécié « La fenêtre aux alouettes ». Dans la préface, Jacqueline a bien décrit ton talent d’écrivaine. Le style est agréable, riche en vocabulaire sans être truffé de mots savants. Ton inspiration met en scène des personnages aux caractères bien décrits, même si certains thèmes sont assez cruels. Très belles descriptions des paysages et ambiances.

Vraiment une lecture fluide, plaisante de la première à la dernière ligne. J’espère que le succès sera au rendez-vous au regard de toute l’énergie et du plaisir investis dans ton projet.

Nicole

 

Commentaires "Paquet surprise" 2014

Billet Daniel Fattore 26.12.14

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Préface de Paquet surprise

On le sait depuis longtemps : les paquets surprise font la joie des enfants. Pourquoi pas celle des adultes, surtout quand leur échoit la chance d’en trouver un qui tiendra ses promesses. Que diriez-vous d’un paquet qui vous offre vingt-quatre surprises, toutes plus étonnantes les unes que les autres ?

Les vingt-quatre nouvelles que voici n’attendent que l’éveil de votre curiosité. Et je tiens le pari que vous ne courez qu’un risque : celui de vous réjouir de cette découverte. La nouvelle est en général un art qui séduit. Sans doute parce que sa pratique postule de rares qualités : savoir créer un ton, camper des personnages à la fois singuliers et vivants, les dessiner en quelques traits saillants, les incarner au cœur d’une histoire, d’une situation simple, brève et rythmée. Savoir de surcroît aiguiser l’attention, ménager les effets, maîtriser le propos, inventer la chute. Nul doute que le recueil de Catherine Gaillard-Sarron illustre au plus près les vertus de cet art.

Il ne faut jamais dévoiler par avance les secrets promis par le paquet surprise. A chacune, à chacun de s’y plonger gaiement au gré des variations orchestrées par l’auteure. Le génie de son style, ses intuitions vives, cette capacité unique qui est la sienne de savoir communiquer à ses personnages autant d’étrangeté que d’épaisseur reconnaissable vous confirmeront que l’art de donner vie à toutes ces histoires n’est jamais que le fruit d’une vertu reine : l’imagination créatrice ! De l’imagination, Catherine Gaillard-Sarron n’en est pas seulement porteuse à l’envi. Elle lui inspire le pouvoir d’accoucher d’un monde où vous circulez librement, où vous pouvez rêver sans frontières, où vous trouverez aussi des pointes de sagesse, des enseignements discrets, des touches d’observation si justes, si révélatrices de nous-mêmes et des autres, au sein de cette vaste comédie humaine dont nous sommes, ne l’oublions pas, nous aussi les acteurs !

François Gachoud, écrivain

« Un paquet surprise » à ouvrir absolument!

Une très belle plume, de l’imagination, de l’humour et de l’amour, du cynisme, de l’érotisme et surtout beaucoup d’humanité desservent ses nouvelles. De très bons moments passés dans cette lecture. Des histoires intrigantes, passionnantes et touchantes. Catherine Gaillard-Saron nous transmet dans ce paquet plus que des surprises, elle nous propose des observations subtiles sur la vie des gens et transforme le quotidien en des aventures formidables. Je recommande vivement ce livre.

Romuald Reber 30.8.17

 

Bourdon 22.9.16

Découvrir toutes ces surprises m’a mobilisé toute une soirée. Tout y est concentré : l’humour, l’amour, l’action, le suspens et même une « Demande » très érotique ! Une très belle écriture au style parfait.

Que demander de plus ? J’ai adoré et j’en redemande…

Raphaël 10.2.15

Bonjour, Suite au bonheur de votre rencontre hier soir au Sycomore, je suis allé visiter votre site web, butinant de poème en poème, de page en page, à l’écoute de « Drôles d’histoires »… J’en sors décidément convaincu par l’œuvre comme par la personne, et ne remercierai jamais assez votre époux de vous avoir donné la parole ultime qui clôtura la soirée, un joyau. Je vais désormais, patiemment et avec grand plaisir, découvrir plus en profondeur votre progéniture littéraire à la manière dont les abeilles font le miel. Je vous remercie pour votre attention et vous souhaite une très belle fin d’hiver, en lui confiant l’espoir de vous revoir tantôt.

Bien à vous.

 
Commentaires "La terre de l'aimé " 2014

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La Terre de l’Aimé

Aucun titre ne pouvait mieux traduire l’âme de ce recueil, ni en suggérer l’originale beauté.

Je dirai simplement ici qu’elle est un exemple vivant du degré de perfection auquel vous avez pu aboutir par la plume après un long travail sur le style autant que sur la pensée poétique. Et en ce sens vous représentez avec votre flamme pour votre aimé et mari, le plus bel exemple qu’il soit possible de citer à ceux qui prétendent que tout a été dit dans le genre de la poésie amoureuse… J’espère que vos lecteurs ont apprécié, avec quelle musique, avec quelle force le vers traditionnel fait ressortir l’âme passionnée de vous-même.
Voilà de beaux poèmes que nous offre un Poète vrai: une belle écriture, une inspiration élevée, une poésie comme j’aime en lire et de plus en plus rare malheureusement. Je me suis fait prendre presque à mon insu par une poésie à la fois intimiste et généreuse. Ce n’est que le recueil une fois terminé, que l’on prend conscience du charme dans lequel on s’est laissé emporter.

Un recueil à lire et à relire, comme un viatique. Je crois que dans le poème : L’ÉLU page 20 votre secret est totalement révélé pour l’homme de votre vie. Le titre du poème à lui seul porte dans ses vers toute votre ferveur et votre amour pour votre mari,  » votre oiseau d’or vers son perchoir d’étoiles « , diamant de vos années pour consteller le blanc de votre papier!
Ce sont ces mystères-là qui font le charme de votre poésie avec ou sans rime, avec les mots de votre cœur comme étant les plus sûrs secrétaires.
Avec tous mes compliments et mon respect pour votre imagination peu commune. »

Jean-Marie Leclercq, écrivain et poète 16.10.14

Denis Pierre Meyer 22.2.17

Bonjour Catherine,

Des plus beaux poèmes d’amour de la poésie française que je lis ces jours, du XII au 20ème siècle en vieux François, je lis les vôtres, issus de « La terre de l’Aimé », avec autant de plaisir même si la forme et le langage de notre siècle est finalement peu différent, la tendresse et l’érotisme de bon aloi est peut-être un peu plus direct aujourd’hui. Je ne peux dire ma préférence pour l’un ou l’autre, je citerai quelques-uns, Jeux de mains, jeu  coquin… Pendant qu’il est encore temps… En avant toute… Coureur de cœur, Comme il est bon… « Acorps » parfaits, Cœur à corps… Lâcher prise, Amour partagé… et qui sait si à mon tour ceux-ci m’amènent à renouveler de façon nouvelle ma prose poétique, merci pour ce moment de partage au-delà des corps ou l’amour le transcende comme une quête à la fois charnelle et spirituelle.

Mes meilleures pensées poétiques.

Claude 1.01.17

Dire « Je t’aime » ou « Mon amour », c’est facile ! Mais distiller ces mots en 110 poèmes plus passionnés les uns que les autres, c’est un exploit réussi d’une manière magistrale. C’est beau, émouvant, plein de tendresse, d’expériences, de complicité, de sensualité. Quel cadeau exceptionnel que celui offert par Catherine. Tel Cupidon, ses flèches m’ont atteint en plein cœur et m’ont ému aux larmes à de multiples reprises.

 

Anne-Catherine Biner le 10.11.14

Catherine nous invite à découvrir son dernier recueil de poèmes, « La Terre de l’Aimé », poèmes dédiés à l’amour. L’amour est présenté comme le plus beau des voyages. Il chemine dans la profondeur des coeurs et plus précisément dans celui de l’auteure avec « des parfums de bonheur, des bulles, de la tendresse, de la musique et du plaisir ».

Ceux qui s’aiment se retrouveront dans ces magnifiques poèmes et, pour ceux qui ont oublié ce qu’est l’amour, cet ouvrage leur donne l’occasion d’y replonger d’y retrouver des forces »

Anne-Catherine Biner

Jean-Marie Leclercq 16.10.14

Bonjour Catherine Gaillard-Sarron,
J’ai lu en totalité votre remarquable recueil : LA TERRE de L’AIME.
Aucun titre ne pouvait mieux traduire l’âme de ce recueil, ni en suggérer l’originale beauté.
Je dirai simplement ici qu’elle est un exemple vivant du degré de perfection auquel vous avez pu aboutir par la plume après un long travail sur le style autant que sur la pensée poétique. Et en ce sens vous représentez avec votre flamme pour votre aimé et mari, le plus bel exemple qu’il soit possible de citer à ceux qui prétendent que tout a été dit dans le genre de la poésie amoureuse… J’espère que vos lecteurs ont apprécié, avec quelle musique, avec quelle force le vers traditionnel fait ressortir l’âme passionnée de vous-même.
Voilà de beaux poèmes que nous offre un Poète vrai: une belle écriture, une inspiration élevée, une poésie comme j’aime en lire et de plus en plus rare malheureusement. Je me suis fait prendre presque à mon insu par une poésie à la fois intimiste et généreuse. Ce n’est que le recueil une fois terminé, que l’on prend conscience du charme dans lequel on s’est laissé emporter.

Un recueil à lire et à relire, comme un viatique. Je crois que dans le poème : L’ELU page 20 votre secret est totalement révélé pour l’homme de votre vie. Le titre du poème à lui seul porte dans ses vers toute votre ferveur et votre amour pour votre mari,  » votre oiseau d’or vers son perchoir d’étoiles « , diamant de vos années pour consteller le blanc de votre papier!
Ce sont ces mystères-là qui font le charme de votre poésie avec ou sans rime, avec les mots de votre cœur comme étant les plus sûrs secrétaires.
Avec tous mes compliments et mon respect pour votre imagination peu commune.
Jean-Marie Leclercq

Madie 23.6.14

Chère Catherine,
Je n’ai que trop tardé pour te remercier de m’avoir offert ton dernier recueil de poèmes. Quel joli titre déjà et quelle touchante photo en quatrième de couverture. Quelle belle histoire que la vôtre! Mais rien n’arrive par hasard. Il faut, certes, beaucoup d’amour pour qu’un couple soit réussi mais cela ne saurait suffire pour qu’il traverse les années sans dommage. Il faut de l’énergie, de la générosité et peut-être tout simplement… en fait pas si simple! du talent.

J’aime bien cette définition de l’amour du philosophe Comte-Sponville dont je suis une fervente lectrice: »Je t’aime: j’ai besoin de toi et de ton amour, de ton corps et de ton sourire, de ton regard et de ta paix. Pour être heureux? Oui, quand c’est possible. Et pour supporter de ne l’être pas, quand le bonheur fait défaut. »
J’ai retrouvé avec plaisir certains textes qui figuraient dans « Mon plus beau voyage » et « Tremblement de coeur »Mais tu ne cesses d’enrichir le thème et les mots glissent dans une fluidité parfaite. Bravo à toi!
Toutes mes amitiés à Claude et à toi. Profitez bien de l’été qui commence et si un jour vous passez par Chambéry, faites-moi signe. Bien amicalement,
Madie

Isabelle Chabanel 17.05.14

Chère Catherine, J’ai achevé hier la lecture de ton dernier recueil. Je l’ai lu avec grand plaisir et souvent émotion. Certains textes me touchent particulièrement soit par la forme et/ou le contenu. Écrire une centaine de poèmes tournant autour du couple, (le tien) est une performance. Si c’est parfois répétitif un souffle certain court du début à la fin et soutient tout le recueil. J’aime aussi ta sincérité quand tout n’est pas tout rose. Je t’envoie mon amitié et au plaisir de notre futur partage et collaboration.

Isabelle

Jacqueline Thévoz 23.05.14

Félicitations, chère Catherine, Vous méritez de figurer dans le Guiness des Records avec vos cent poèmes d’amour à un mari ! C’est unique ! Et ces poèmes sont tous beaux et mélodieux ! Même le coeur de la première de couverture est à la fois beau, sensuel, érotique, voluptueux et très humain (la chair, l’alliance, le bijou, les rides) Vous êtes vraiment très douée, et votre poésie, toujours musicale et inspirée, somptueuse, parfois quasi divine (même si, pour ma part, je n’ai jamais accepté le mélange des syllabes muettes et des autres, surtout dans les alexandrins) nous console des sèches élucubrations contemporaines. Bravissimo et merci de tout coeur pour ce si merveilleux cadeau et votre si gentil message !

Jacqueline

Fanny  Perregaux 15.8.12

Bonjour,

Hier j’ai entendu à la radio un de vos poème venant du recueil « Mon plus beau voyage ». Je suis évidement tombée amoureuse de ce poème et j’aimerais l’offrir à mon bien aimé.
Merci de me dire comment vous acheter ce poème ou le recueil car le lien en ligne sur votre site web ne fonctionne pas.
En vous remerciant pour ce beau voyage que vous m’avez permis de vivre et avec mes meilleures salutations.

Fanny Perregaux

Christophe 13.8.12

Bonjour,

Suite à la lecture de trois « Carnets de Cathy » que m’a glissés dans les mains mon amie, je tiens à vous remercier de coucher ces si jolies pensées sur papier, car elles me (nous) font rêver! J’ai eu une grosse émotion en lisant « Mon plus beau voyage » qui dégage tant d’amour! Je ressens un couple soudé par l’amour et cela donne chaud au cœur. Très étonnant aussi « Le gardien du chemin » et ces photos hallucinantes, ces rochers qui semblent implorer le Ciel… Voilà, c’est un mail spontané pour vous témoigner d’un émoi profond après une lecture. J’ai hâte d’entendre la lecture de ces textes, ce qui va encore donner une autre touche, un autre sentiment… Belle continuation.

Christophe

Commentaires "éMerveillement" Livre et CD 2013 - CD La Musique des mots

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Éliane Prod’hom – 25/12/2015

Joyeuses fêtes à vous aussi.  Ces quelques mots pour vous dire combien j’apprécie toujours votre CD « La musique des mots ». Quand j’ai des insomnies et que je suis souffrante, c’est le meilleur remède… Le son des voix agit comme une berceuse et le sens des mots est très suggestif et apaisant pour moi. Amicales pensées

Éliane Prod’hom

 

Éliane Prod’hom – 20/06/2014

Merci, Catherine, pour votre CD « La Musique des mots » qui m’enchante. Les paroles sont magnifiques, la musique sublime, leur ensemble, extraordinairement harmonieux… Avec mes salutations enthousiastes.

Éliane

 

Mado Gonin – 13/01/2014

Je ne suis pas vraiment habituée à lire ou écouter la poésie… mais par une soirée de janvier, éclairée aux bougies, je me suis installée sur le canapé et j’ai laissé sonner les mots dans ma tête, dans mon esprit et dans mon cœur. Ça m’a réappris à mettre des images sur les mots, ce que je pense avoir un peu perdu avec le temps et les overdoses d’images télévisées. C’est un exercice qui m’a beaucoup plu et j’ai redécouvert un plaisir enfoui bien au fond de moi. Un grand merci Catherine. J’ai beaucoup apprécié Plages de mai (nostalgiques), comme Plages de septembre, Ventres-à-l ’air, très drôle, Comment dire (magnifique ! peut-être mon préféré …), Un petit bout de monde, Coureur de cœur, Même si, pour n’en citer que quelques-uns. A réécouter encore…

Mado

 

Jacqueline Thévoz – 04/09/2013

Chère Catherine, Il est temps de vous remercier encore du merveilleux cadeau que vous m’avez fait… A vrai dire, la mer m’a toujours passionnée et si je n’avais pas été fille je serais marin ! J’ai donc passé de longs moments sur vos photos de la mer, toutes plus belles les unes que les autres, puis, impatiente de découvrir vos poèmes, je les ai dévorés en une soirée. Vous êtes vraiment très douée et j’ai retrouvé avec joie ces « Plages de mai » et « Grand-mer », qui m’avaient tant émue à Moudon. Et j’ai « fondu » à la lecture d’ »Un petit bout du monde », qui est un petit chef-d’oeuvre aussi. Mais il y en a tant d’autres qui émeuvent par leur musique et ce que vous exprimez… Tout cela nous change de nos poètes contemporains brumeux, fumeux, abscons, et si peu musiciens… En vous réitérant ma gratitude, je vous adresse mes bien cordiaux messages.

Jacqueline

 

Ive Favre – 18/06/2013

« éMERveillé » par ton écriture, elle me parle, à mon âme et à mon cœur. Je la vis intensément. Depuis 13 ans je longe la mer en Lettonie et tes poèmes me sont ce que je vis en solitaire. Magnifique langage! Musique admirablement choisie. MERCI. Affectueusement à toi chère Catherine et à Claude.

Ive

 

Marlo – 07/05/2013

Chère Catherine, J’ai écouté une partie de ton magnifique CD, professionnel!. Il est absolument parfait. L’accord avec la musique en arrière-plan et ta belle voix est parfait. C’est ainsi que l’on interprète la belle poésie française libre qui transmet un grand charme. J’aurais aimé avoir le recueil entre mes mains pour bien suivre les mots. Il faut vraiment se prendre un moment tranquille pour écouter ce que je ne pouvais pas encore aujourd’hui car je ne suis pas encore opérationnelle, encore fatiguée et déjà prise par Aix. Tu verras la différence avec mon DVD, tout à fait différent. C’est là que je me rends compte que je ne suis pas française mais que j’ai un style à moi, personnel, mis à part l’interprétation visuelle tout à fait personnel , un peu théâtrale. Tes poèmes sont très beaux et celui sur les gros sur la plage promenant leurs bedaines est vraiment drôle. Il fallait du courage pour l’écrire! Je me prendrai un moment pour écouter le tout attentivement. Et puis j’aime bien tes pauses tandis que moi j’enchaine les poèmes car ils forment une histoire et non des poèmes séparés tandis que toi, tu suis un thème qui tourne autour de la mer. J’attends tes commentaires tout en te souhaitant une bonne journée demain.

Amitiés Marlo.

 

Emanuela Mareine – 27/04/2013

Vernissage Filigrane Félicitations pour ton vernissage qui était chaleureux, émouvant et réussi BRAVO ! j’ai relu MIMI à Charlotte et les larmes me sont revenues…

Emanuela

 

Isabelle Chabanel – 30/01/2013

Merci Catherine. Toujours beaucoup de plaisir à lire tes poèmes où ta sensibilité éclate dans la simplicité des mots. Je t’embrasse.

Isabelle

 

Isabelle Cardys Isely – 29/01/2013

Merci Catherine, ton site est magnifique. J’espère que ton passage à St Pierre de Clages se réalisera selon tes souhaits et je me réjouis de découvrir ce CD dont tu me parles avec tant d’enthousiasme (puis-je te le commander ?). J’en profite aussi, mais je le ferai par écrit aussi, de te remercier chaleureusement de l’envoi de ton recueil de poèmes. J’en suis très touchée.

Bien amicalement, Isabelle

 

Ariane Péclard-Sahli – 28/01/2013

J’écoute et m’émerveille de ta poésie et des accompagnements musicaux. Très beau ! Merci Catherine. Quel talent et quelle sensibilité qui flirte avec l’universalité. J’adore. Je te souhaite ainsi qu’à tes proches une année merveilleuse. Merci ! Au plaisir de te revoir.

Ariane

 

Anne-Catherine Biner – 21/01/2013

Vernissage CD éMerveillement St-Pierre-de-Clages. « Oui, la compagnie était d’excellente qualité et le final, formidable. Je me souviens trop bien des larmes de Sabine à la fin du récital. Tu l’as prise dans tes bras et cela restera un souvenir des plus forts de la journée. Je me rappelle aussi la réflexion d’une de mes amies qui était présente. Lorsque je lui ai demandé si cela lui avait plu, elle m’a répondu. « Laisse-moi quelques minutes, je dois atterrir ». Quel voyage ! » Très cordialement.

 

Cédric Jeunot – 21/01/2013

Vernissage CD éMerveillement St-Pierre-de-Clages. « PS : c’est vrai que les routes étaient dégueulasses samedi soir, et ces bouchons pare chocs contre pare chocs à 30km/h, avec des centimètres de neige au sol…..mais sache que ma route était accompagnée d’éMerveillement, sons de plages, rivages, et une douce voix me narrait ses poèmes au rythme de la houle qui inondait mon auto de toute part; mes pneus étaient sur la neige, mais mes yeux étaient face à la méditerranée, à Frontignan, aux balades du mois de septembre en plein mois de janvier, c’était très agréable d’être ralenti au son de ton cd…. nous en reparlerons !!

Bonne continuation à toi et à Claude »

Cédric

 

François Gachoud – 20/01/2013

Vernissage CD éMerveillement St-Pierre-de-Clages. Chère madame, sachez que j’ai été enchanté par la lecture de vos poèmes, pour leur délicatesse, leur finesse suggestive et ce rythme si simple admirablement souligné par le choix musical: vous savez exprimer l’intime aux confins de l’indicible et ce travail avec Valdo Sartori est magnifique. J’ai eu l’occasion de le lui dire. J’aurais aimé moi aussi avoir un échange avec vous: nous étions tous deux sollicités au même moment. Bien cordialement, chère Madame, et au plaisir de vous revoir.

 

Sabine Perrottet – 20/01/2013

Vernissage CD éMerveillement St-Pierre-de-Clages. Mille merci pour ce bel après-midi chargé en émotions. J’ai écouté deux fois le c.d, et toujours pareil, les émotions qui remontent toutes seules. Quels beaux poèmes, et ta voix qui sublime tout ces mots. Je considère ce c.d comme un véritable bijou. Vraiment ouah, on en reste sans voix. Merci encore, bonne soirée.

Sabine.P

 

Denise André – 18/01/2013

Bonsoir Catherine, Avant d’aller me coucher j’ai saisi l’invitation à faire un petit tour sur ton nouveau site. C’est très sympa et j’ai bien aimé les poèmes « Emerveillement ». Je t’en commande 1 exemplaire. A Claude et à toi mes amitiés et un bel hiver!

Je vous embrasse, Denise

 

Marcianne – 13/08/2008

Je profite de ce message pour te dire que j’ai trouvé tes poèmes merveilleux, ta voix et la musique de fond m’ont clouée dans mon fauteuil. Souvent lorsque j’écoute un CD, je fais autre chose en même temps, (couture ou repassage) mais là, j’ai savouré chaque parole, son… c’est comme boire à une source d’eau cristalline. Je te remercie beaucoup de ces bons moments que je passe à l’écoute de ton CD. D’ailleurs, j’aimerais t’en commander trois, pour offrir à des amis. Dis moi comment je fais.  J’espère que vous allez bien et je vous embrasse tous les deux. A bientôt

 

Danielle – 11/06/2008

Je viens vous dire merci pour votre CD. Plus je l’écoute et plus je l’apprécie. Votre façon de dire les textes ainsi que les voix qui les accompagnent m’apporte une incroyable sérénité. Je trouve vos textes magnifiques et votre voix en fait ressortir toute l’intensité. Encore bravo et merci.

 

Commentaires "Des taureaux et des femmes" 2010

 

Éditions Plaisir de Lire – Collection Aujourd’hui 2010

Billet de Daniel Fattore le 10 avril 2013 

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Jacqueline Fromin pour les Poètes de la Cité

Chère Madame,
Au nom des « poètes de la Cité » à Genève, je vous renouvelle toutes mes félicitations pour votre participation au concours 2005.

Votre nouvelle « La Lisette » avait rallié tous les suffrages du jury pour la qualité de son écriture et l’art consommé avec lequel vous avez su la conduire à sa chute.  J’ai parlé le 20 mars d’une nouvelle modèle. Pour moi qui en écris aussi (en plus de la poésie) il s’agissait d’un véritable témoignage de reconnaissance.

Votre poème « La carte de ton visage » en néo-classique a suscité l’émotion bien que le thème en fût plus commun.
Je vous ai encouragé à essayer de publier « La Lisette » en l’envoyant à une revue de poésie et de nouvelles. Vous pouvez parfaitement vous prévaloir du 1er prix que vous avez obtenu à notre concours.
Amicales pensées en poésie.

Jacqueline Fromin 28.3.05

 

Claude 19.06.17

L’auteure sait créer des ambiances, raconter des histoires et nous emmener dans son monde. Un univers fascinant et terriblement humain. Et on la suit, épaté, car elle sait distiller avec talent et subtilité le suspense, l’émotion, l’amour, l’humour, tous ces ingrédients qui font qu’on ne lâche pas un livre avant d’être arrivé au bout de l’histoire.

J’ai vraiment adoré un grand nombre des nouvelles de ce recueil. En particulier « Le fantasme du curé » pour sa chute inattendue, « Monsieur Herbert », un homme psychorigide qui pète les plombs, « Le père Fides » manipulateur et perfide entre tous. Ou encore « Un mal sain! », « L’affaire de Noël », « Le banquet », « Remlin » et « Affibulation », nouvelles décalées et pleines d’humour. Beaucoup aimé également des nouvelles plus sérieuses et graves telles que « La Lisette », « La traversée », « La Mimi », « Réminiscence » et « Déclic », ou dramatiques, comme « Paul et Martha », « Perce-Neige Avril » ou « Aux mille et un pâtés ».

Autant de textes qui mettent en avant la complexité des relations humaines, la diversité des sentiments et la révolte des humbles. Manipulation, vengeance, violence, trahison, perversité, cruauté, remords, une panoplie d’émotions dont n’est pas exclu l’érotisme dans la dernière nouvelle du recueil, « L’histoire de Kim Lalesh », dont je conseille la lecture à tous les hommes.

 

Kris Kufrin 7.09.16

J’ai encore dans l’oeil et dans l’oreille, le magnifique poème, scribe d’or et il ne date pas d’hier ! La nouvelle du père Fides a bien mérité son prix.

Quant à la Lisette, je la relis régulièrement, la nouvelle parfaite !

 

Jeannine 9.3.13

J’ai beaucoup aimé votre livre de nouvelles « Des taureaux et des femmes » que j’ai lu particulièrement à une personne âgée qui est dans un EMS. Nouvelles originales et souvent au dénouement inattendu. Petite remarque…. le titre !!!

 

Isabelle 23.6.11

Oui, « Le Banquet » vaut le détour ! Ces nouvelles sont surprenantes, parfois terribles, souvent touchantes. On en redemande, elles nous sont si proches et si particulières à la fois.

 

Marie 23.5.11

J’ai eu la chance de lire ce recueil en primeur et j’en ai aimé un grand nombre de nouvelles. Certaines, comme « Le fantasme du curé » (qui vaut la lecture, ne serait-ce que pour sa chute…) ou « Monsieur Herbert » (ou quand un homme psychorigide pète les plombs!), ne sont pas dénuées d’humour. D’autres, d’un ton beaucoup plus sérieux, comme « Paul et Martha », « La Mimi » ou « Perce-Neige Avril », racontent la revanche des faibles. Mes deux préférés sont « Un mal sain! », l’histoire d’une femme qui fait une marche pour se faire du bien et en tire une leçon personnelle et « Le Banquet » qui parle d’un visiteur de bibliothèque un peu particulier…

 

Christine 29.4.11

Je te transfère un extrait du message de ma cousine, une lectrice assidue, comme j’ai eu l’occasion de te le dire déjà, n’est-ce pas? (…) Pendant ton appel je faisais quelques emplettes en ville et j’ai enfin pu acquérir le bouquin de ton amie Catherine Gaillard-Sarron. Je le lis la nuit par petit bouts. J’aime beaucoup ses ambiances particulières, cocasses et sombres à la fois et l’usage de son vocabulaire riche lequel me force parfois d’utiliser un dico. Ce que j’aime moins, c’est qu’elle attaque d’entrée un sujet comme la concordance des temps, dont des connaissances linguistiques, ce qui me renvoie à ma douloureuse faiblesse dans ce domaine !! Aï aï. . . mais tant pis ! (…)

 

Christine 4.3.11

» As-tu écouté l’émission « Entre les lignes » avec ton amie Catherine Gaillard-Sarron? Moi j’ai été conquise autant par l’émission en soi (ce n’est pas mon heure radiophonique, je ne la connaissais donc pas) que par la prestation de Madame Gaillard. A la lecture de l’extrait de la nouvelle « Monsieur Herbert », cocasse et révélateur d’un quotidien plat et stéréotypé, nous ne savions plus s’il fallait rire ou pleurer. Nous avons choisi le rire, se rendant compte cependant que le plus douloureux c’est de se reconnaitre dans certaines situations !!! Demain c’est jour de marché, sacré pour remplir le frigo, et cela me donnera l’occasion de passer chez Payot pour acheter « Des taureaux et des femmes », promesse d’une bonne lecture. »

 

Souram 22.2.11

Des nouvelles, cocasses par moments, comme celle où Monsieur Herbert à la vie ordonnée comme une horloge se voit soudain déstabilisé par le prix de quelques légumes et craque… Il y a de la cruauté çà et là. Catherine Gaillard-Sarron sait jouer sur l’effet de surprise. C’est par moments très sombre. Pas dans chacune des nouvelles, heureusement. Voilà un livre que j’ai plaisir à lire. On ne devine jamais ce qui va arriver.

 

Joël Monnier 25.9.06

Rendre hommage à toutes les Lisette du monde…

J’ai vraiment aimé les nouvelles. Je me réserve un temps pour lire la poésie. Parmi les nouvelles, j’ai particulièrement aimé La Lisette. Elle est horrible dans son humour. Mais elle reflète tellement bien ce qu’il est possible de faire d’un être humain quand on le prive d’amour depuis l’enfance. Ce manque d’amour conduit la Lisette à un état de soumission et même de culpabilité de ne pas aimer son bourreau. L’auteur a été assez courageux pour ne pas céder à la tentation facile de faire une fin plaisante ou la Lisette se révolte et se met en colère. Ici on laisse la résilience aux philosophes qui n’ont jamais vécu l’humiliation dans l’enfance et qui ne savent pas de quoi ils parlent. Ici la Lisette s’enfuit pour cacher sa rage et son chagrin. J’imagine qu’elle va revenir et reprendre ses travaux comme avant. Juste un peu plus triste, juste un peu plus fatiguée. Et c’est ça qui la rend vraie pour moi. Qui la fait exister. Et j’ai envie de lui rendre hommage pour rendre hommage à toutes les Lisettes du monde…

Merci Catherine

 

Commentaires "Un fauteuil pour trois " 2009

Éditions Plaisir de Lire – Collection Frisson 2009 

Billet de Daniel Fattore du 23 janvier 2011

Postface de Pierre Yves Lador

Bourdon 16.6.17 « De beaux et très bons moments de lecture! »

J’ai eu un plaisir fou à découvrir les nouvelles fantastiques de ce recueil, mélange de Stephen King et d’Hitchcock. Voilà une auteure qui sait écrire, créer et maintenir un suspense qui nous tient en haleine du début à la fin, toujours imprévisible. L’auteure connaît son affaire et nous mène par le bout du nez, nous laissant dans l’incertitude d’un dénouement toujours surprenant voire éclatant. Une écriture caustique, humoristique, riche et ciselée qui ne manque ni de profondeur ni de sagesse. Et surtout, de l’imagination à revendre et des idées incroyables et fantastiques, c’est le cas de le dire !

Mes nouvelles préférées dans l’intensité dramatique sont : « L’arbre », « l’Odeur », « La dernière garde » et « Sans sommation ». Et pour l’humour : « Un fauteuil pour trois », « Télé achat », « Courir ou ne pas courir ». Sans oublier « Songe d’une journée d’été » pour l’amour et le merveilleux. De beaux et très bons moments de lecture. Je recommande.

 

Jean-Martin Tchapchet 3.11.14

J’ai écouté avec plaisir la lecture de « L’arbre ». Carine Delfini sait s’y prendre sans être dérangée par la musique de fond. Tu as une imagination créatrice très riche et pas du tout ordinaire. Tu donnes à ta nouvelle une action et des acteurs extraordinaires et cohérents. Jusqu’à la mort d’Émile avec ces radicelles qui poussent sur son corps abandonne. Félicitations.

Jean-Martin

Danielle Berrut-Dubosson – 06/06/2014

Merci, Catherine, pour votre message si encourageant. C’est vrai que Champoussin était le lieu idéal pour lire mes nouvelles, car elles se situent toutes dans le Val d’Illiez. J’ai aussi lu avec plaisir votre Fauteuil pour trois. J’étais très curieuse de découvrir vos nouvelles après avoir entendu votre lecture si sensible à St-Pierre. Je n’ai pas été déçue. Un récit concentré, un style clair, une chute surprenante et l’art de dévoiler nos peurs profondes, car on sent chaque fois que le sentier ne sera pas uniquement bordé de belles fleurs des champs. Je me suis un peu retrouvée dans des nouvelles comme L’Arbre ou l’Odeur. A vous aussi, plein succès pour la poursuite de votre passion et au plaisir de vous revoir bientôt, je l’espère.

Danielle

Martin 24 mai 2011

Un peu effrayant, ce recueil , à croire qu’il a sa place dans cette catégorie « frisson » ! On en frissonne, en effet, de cet arbre incompréhensiblement malveillant, de ce fauteuil criminel. J’aime particulièrement l’histoire d’amour extra-temporelle du banc dans les ruines, ainsi que la promenade fatidique en montagne, sur les traces d’une odeur familière !