Délit de fuite.

AudiosBillet du 16.1.17

Certains hommes, législateurs, juges, philosophes, honnêtes gens, disent : nous marchons dans la justice. Oui, comme les voleurs dans le grand chemin.

Victor Hugo

Délit de fuite

Billets Daniel Fattore

Une affaire sordide qui nous entraîne sur la piste d’un monstre ordinaire.

Il se passera encore du temps avant que la justice des hommes ait fait sa jonction la justice. Victor Hugo

Novembre 2001. Agnès Denver traverse la route et se fait faucher par une voiture qui disparaît dans la nuit. Accident de la circulation avec délit de fuite ou acte prémédité ? Sur la base d’un unique témoignage, le commissaire Henry Baud, grand amateur de puzzles, mène l’enquête.

Novembre 2016 – 204 pages
ISBN : 978-2-9700942-6-5

Prix 25 CHF eBook 3.99
 

Délit de fuite - Extrait

par Catherine Gaillard-Sarron | Voix off Anne Davaud

Sur les traces d’un monstre ordinaire.

Une affaire sordide qui nous entraîne sur la piste d’un monstre ordinaire, effrayant de banalité, et nous renvoie à nos propres fêlures et à notre solitude. Des personnages criants de vérité pour une intrigue réaliste au dénouement inattendu.

« En fait, se dit Henry, songeur, si Anny Belmont ne s’était pas précisément trouvée à cet endroit, hier soir, il n’y aurait tout simplement pas d’affaire. Certes, tout aurait été mis en œuvre pour retrouver le chauffard en fuite mais, sans son précieux témoignage, on aurait probablement conclu à un tragique accident de la circulation. »

« Délit de fuite » deuxième roman de C. Gaillard-Sarron

 « L’inspecteur Henry parviendra-t-il à résoudre l’énigme?

 

“Délit de fuite” est le deuxième roman de Catherine Gaillard-Sarron. Cette fois la poétesse et écrivaine franco-vaudoise ne met pas en scène un crime parfait mais un meurtre presque parfait. L’inspecteur Henry parviendra-t-il à résoudre l’énigme? Réd.

3 heures

En plein milieu de la nuit, Henry se redresse comme un beau diable dans son lit. Ça y est ! Il sait où il a vu ce gars ! Il en est sûr, maintenant ! Ah, il savait bien que la chose finirait par lui revenir ! Le réveil lumineux affiche 3 heures. Il vérifiera demain matin. L’important est d’avoir trouvé. À présent, il va pouvoir dormir en paix. Il se recouche avec volupté en se glissant doucement contre le corps chaud et souple de Cynthia qui soupire. Malheureusement, c’est compter sans son impétuosité ! Henry n’est pas du genre à remettre au lendemain ce qu’il peut faire immédiatement. Encore deux ou trois secondes d’hésitation et, n’y tenant plus, il se lève sans bruit afin de ne pas réveiller sa compagne endormie.

Nu comme ver, il va directement dans le réduit situé au bout du couloir et fouille au fond du carton dans lequel il stocke les vieux papiers. Ayant trouvé ce qu’il cherche, il passe à la cuisine et ouvre le journal sur la table. Il est absorbé dans l’étude d’une page quand Cynthia, nue également, fait son entrée dans la pièce.

— Bon sang ! tu peux me dire ce que tu fais de si urgent qui ne pouvait pas attendre à demain ? dit Cynthia en maugréant. Tu as vu l’heure ! Tu m’as réveillée !

© Catherine Gaillard-Sarron – Délit de fuite, 2016                                                                  

Réd. La méduse.ch le 27.12.16

Accident ou meurtre, Catherine Gaillard-Sarron ose le roman policier. 

 Billet de Daniel Fattore du 16.01.17

Le lecteur goûtera les dialogues piquants qui s’installent entre les deux amants! 

Avec « Délit de fuite », l’écrivaine franco-suisse Catherine Gaillard-Sarron poursuit son exploration des genres littéraires en offrant un premier polar. Auto-édité avec soin, celui-ci a paru en fin d’année dernière, quelque temps après son premier roman « Allons voir si la rose…« , qui fait suite à plusieurs recueils de nouvelles et de poésie.
C’est un fait divers qui constitue le noeud de l’intrigue de « Délit de fuite »: une voiture fonce sur une personne qui traverse la route, celle-ci meurt. Accident? Cela aurait pu se passer ainsi. Mais Annie Belmont, témoin oculaire, vient faire une déposition qui sème le trouble et s’avère cruciale pour l’enquête. Il y a anguille sous roche… et autour du commissaire Henry Baud, les policiers explorent toutes les pistes. 
L’auteure construit avec Henry Baud un personnage à la fois discret et attachant: on le voit oeuvrer avec méthode, de façon bien carrée, et coacher son escouade d’inspecteurs en les priant à plus d’une reprise de ne pas prendre d’initiatives. En contrepoint, l’auteure sait réserver des plages de légèreté autour de ce bonhomme: celui-ci a une copine, une vraie complice, qu’il rencontre selon un rituel précis (deux jours par semaine seulement). Le lecteur goûtera les dialogues piquants qui s’installent entre les deux amants!
Enfin, Henry Baud est un passionné de puzzles, ce qui lui vaut le surnom de Monsieur Dix Mille Pièces. Ces puzzles, il les résout comme ses enquêtes: avec méthode et concentration. Le parallèle entre une intrigue policière à indices, qu’il faut collecter et faire coïncider pour reconstruire la vérité, et la construction d’un puzzle s’avère évidente. Enfin, il est permis de voir dans ce personnage qui préfère la rigueur aux éclats le reflet d’une certaine image de la Suisse, où se passe l’action: un pays calme, un peu terne peut-être (le pays a aussi ses banlieues sans âme), mais où tout se passe pour le mieux.
Du moins en apparence: quand même, l’hypothèse de l’homicide volontaire se vérifie! Les indices collectés sont divers: un peu de la couleur de la voiture, un suspect qui boit trop, un chien disparu, deux chiffres incertains sur une plaque minéralogique, et même une tombe profanée. A cela vient s’ajouter un peu de psychologie, en vue d’arriver, de manière assez linéaire, jusqu’au coupable. Henry Baud n’a certes pas à se laisser attendrir; cela dit, l’auteure dessine précisément les arguments qui s’entrechoquent dans l’esprit du commissaire au moment des aveux. 
Catherine Gaillard-Sarron offre avec « Délit de fuite » un petit roman policier classique, cohérent et bien construit, qui prend le temps d’explorer les âmes humaines (celle de Henry Baud, mais aussi celle du coupable, qui a ses raisons d’agir comme il l’a fait) et ne néglige pas les moments de légèreté. En définitive, c’est un livre qu’on lit rapidement, porté par un style fluide et agréable.
 
Catherine Gaillard-Sarron, Délit de fuite, Chamblon, CGS, 2016.

Billet de Daniel Fattore le 16 janvier 2017

 Mardi 13 novembre 2001 – 21h

Extrait

Anny marche d’un pas pressé. Il est près de 21 heures. En vue du bouclement de fin d’année elle a passé toute la journée à réviser les comptes de son patron. Elle est exténuée. Dehors il fait froid et la nuit est tombée depuis longtemps. Novembre est vraiment la période de l’année qu’elle apprécie le moins. Anny relève le col de son manteau pour se protéger de la pluie : une brouillasse mêlée de neige qui descend sans discontinuer depuis le matin et la glace jusqu’aux os. Dans de tels moments, elle regrette presque d’avoir remisé sa voiture. Elle habite à quelques rues de là et, par commodité, renonce à l’utiliser la semaine. Habituellement, cela ne la dérange pas de faire le chemin à pied ; tout en évitant la galère quotidienne du parcage cela lui permet même de garder la ligne. Mais ce soir, après la journée particulièrement pénible et harassante qu’elle vient de vivre, Anny se sent abattue et la distance à parcourir sous la pluie et dans le froid la rebute au plus haut point. La rue est déserte, à l’exception d’une passante qui marche devant elle d’un pas aussi rapide que le sien, un sac à la main. Les réverbères projettent leur lumière blafarde sur la route détrempée et le quartier lui paraît lugubre sous cette clarté artificielle. Anny frissonne, la faim sans doute. Il lui tarde d’arriver chez elle et de se reposer enfin. Elle se voit déjà dans un bon bain chaud aux senteurs de lavande lorsqu’une voiture démarre en trombe derrière elle.

Plusieurs mètres devant elle, la passante s’engage sur le passage pour piétons. Anny entend nettement le véhicule accélérer dans son dos. Puis elle aperçoit le bolide la dépasser à toute allure et se diriger délibérément sur la femme qui, alertée par le bruit, se retourne d’un bloc en hurlant.

Tout se déroule alors terriblement vite. Sidérée, Anny voit l’automobile foncer sur la femme, capte l’éclair de son regard étonné et horrifié quand la voiture la fauche de plein fouet. En écho au bruit obscène des chairs heurtant la tôle se superpose le cri interminable de la malheureuse qui se répercute dans la nuit et lui vrille les tympans. Comme au ralenti, elle entrevoit, désarticulé par la violence du choc, le corps s’élever au-dessus du véhicule et tournoyer dans les airs. Puis elle perçoit le son sourd et mat lorsque ce dernier retombe lourdement s’écraser sur la chaussée mouillée ; un bruit horrible d’éclatement et de gargouillement.

Feux éteints, la voiture disparaît au bout de la rue.

Mercredi 14 novembre – 7h30

Extrait

Assis à son bureau où s’entassent des piles de documents en attente, le commissaire Henry Baud compulse le dossier que l’on vient de lui remettre. Agnès Denver étant décédée dans l’ambulance durant son trajet à l’hôpital, une enquête judiciaire a été ouverte et c’est lui qui a été chargé de l’affaire. Grand, imposant, la cinquantaine robuste et légèrement grisonnante, Henry Baud est un vieux de la vieille qui ne s’en laisse pas compter. Entré à la police judiciaire à l’âge de 26 ans, il a perfectionné son expérience dans divers commissariats de Romandie et totalise, à ce jour, le même nombre d’années de service à son actif. Après avoir patiemment gravi les échelons, il est aujourd’hui commissaire et travaille depuis cinq ans à la brigade criminelle d’une agglomération de l’Arc lémanique.

Discret, intègre, doué d’une autorité naturelle et passionné par son métier, Henry Baud est un homme fiable, responsable et profondément humain. En dépit d’une allure nonchalante, il se dégage de sa personne une impression de force et de solidité qui intimide autant qu’elle charme. Son visage, aux traits réguliers, affiche un air tranquille, mais trompeur ; cette apparente bonhomie étant démentie par un regard bleu acier si aigu et pénétrant qu’il vous dissèque aussi vite et bien que le scalpel du légiste. Empathique et doté d’une intelligence vive, il est également déterminé et sa volonté peut être inflexible. Réputé pour sa patience – il excelle dans la réalisation de puzzles de dix mille pièces – il est également opiniâtre et pugnace. Ses collègues de la brigade ont d’ailleurs fini par le surnommer commissaire Dix mille pièces. Henry ne lâche jamais une enquête et sa redoutable perspicacité, alliée à sa remarquable persévérance, lui ont, jusqu’à présent, permis de les résoudre presque toutes, même les plus insolites ! C’est donc à lui, tout naturellement, que Rapon, son supérieur hiérarchique, a confié cet étrange dossier.

A suivre

Commentaires du 16 janvier au 27 juin 2017
27.06.17

À lire sans modération!

Très bon roman avec une intrigue et un suspense intense jusqu’au bout! ! L’enquête est bien menée et vous ne lâcherez pas le livre avant de l’avoir terminé!

Nath de Vic – Amazon

12.06.17

A quand la prochaine apparition du commissaire Baud??

La maîtrise et le talent de l’auteure dans la faculté de mêler suspense, humour, amour et passages érotiques sont remarquables. Une enquête menée de main de maître(esse) qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout. A bientôt Henry!

Claude

12.04.17

J’ai lu presque d’une traite « Délit de fuite« . Enfin un polar qui n’est pas trop glauque… Ton commissaire est sympa (sa compagne aussi) et tu arrives bien à nous faire sentir tout le désarroi de cet homme qui « pète un plomb ». La petite touche sentimentale est juste érotique comme il faut en ce printemps et les « performances » sont enrobées (joli mot pour des scènes de déshabillage) de douceur… J’attends le prochain polar !

Eric

05.02.17

Chère Catherine

J’admire sincèrement le travail que tu réalises; je me demande comment tu arrives à écrire autant, dans des registres différents, en plus de la gestion du site web (toujours très agréable à consulter).

J’ai bien aimé Allons voir si la rose et la lecture des récits de Chemins de traverse m’a accompagnée avec bonheur pendant une partie du voyage. Merci encore pour ce beau cadeau, merci pour les dédicaces si chaleureuses! Je trouve que la nouvelle version des Marcheurs est très réussie, tu lui as donné davantage de profondeur tout en préservant l’émotion et l’authenticité des personnages.

Et je te félicite pour Délit de fuite, que j’ai dévoré avec grand plaisir, c’est formidable cette première incursion dans le polar; est-ce que tu as pris beaucoup de temps à l’écrire? as-tu l’intention de poursuivre dans cette veine?

Tu sais, j’ai prêté Délit de fuite à Denise et elle l’a beaucoup aimé; elle m’a dit qu’elle l’a lu d’une traite, tellement elle était prise par l’action et par ton style.

Je vais d’ailleurs passer une commande de quelques ouvrages sur ton site, pour que je puisse en faire cadeau à des amis!

Je te souhaite une bonne semaine et t’envoie de gros bisous.

Françoise

03.02.17

Hier soir j’ai terminé ton roman « Délit de fuite » que j’ai trouvé très bien dans son intrigue et son déroulement. Il sonne juste dans ses dialogues et l’histoire se tient bien.  J’ai eu beaucoup de plaisir à le lire. Bravo. je l’ai préféré au précédent.

Affectueusement

Isabelle

 

03.02.17

Hier soir j’ai terminé ton roman « Délit de fuite » que j’ai trouvé très bien dans son intrigue et son déroulement. Il sonne juste dans ses dialogues et l’histoire se tient bien.  J’ai eu beaucoup de plaisir à le lire. Bravo. je l’ai préféré au précédent.

Affectueusement

Isabelle

16.01.17

Délit de fuite – Extrait billet Daniel Fattore – Lire tout le billet

Accident ou meurtre? Catherine Gaillard-Sarron ose le roman policier

« C’est un fait divers qui constitue le nœud de l’intrigue de « Délit de fuite« : une voiture fonce sur une personne qui traverse la route, celle-ci meurt. Accident? Cela aurait pu se passer ainsi. Mais Annie Belmont, témoin oculaire, vient faire une déposition qui sème le trouble et s’avère cruciale pour l’enquête. Il y a anguille sous roche… et autour du commissaire Henry Baud, les policiers explorent toutes les pistes.

L’auteure construit avec Henry Baud un personnage à la fois discret et attachant: on le voit œuvrer avec méthode, de façon bien carrée, et coacher son escouade d’inspecteurs en les priant à plus d’une reprise de ne pas prendre d’initiatives. En contrepoint, l’auteure sait réserver des plages de légèreté autour de ce bonhomme: celui-ci a une copine, une vraie complice, qu’il rencontre selon un rituel précis (deux jours par semaine seulement). Le lecteur goûtera les dialogues piquants qui s’installent entre les deux amants!

Catherine Gaillard-Sarron offre avec « Délit de fuite » un petit roman policier classique, cohérent et bien construit, qui prend le temps d’explorer les âmes humaines (celle de Henry Baud, mais aussi celle du coupable, qui a ses raisons d’agir comme il l’a fait) et ne néglige pas les moments de légèreté. En définitive, c’est un livre qu’on lit rapidement, porté par un style fluide et agréable. »
Billets et chroniques

Daniel Fattore

Commentaires du 22 décembre 2016 au 7 janvier 2017
 07.01.17

Chère Agatha,

Moi aussi j’ai lu ton dernier opus « Délit de fuite« , et j’ai marché. « Le marché aux puces » en quelque sorte. ;-).

Il se lit rapidement… du moins, quand on le commence on ne le lâche pas facilement. Il m’a fallu du temps avant de trouver l’assassin, c’est bon signe, car en général je le découvre assez rapidement, et quand ma supposition se révèle inexacte, je me dis que l’auteur aurait dû se fier à mon flair de fin limier. Une morte, mais pas de temps mort. Un côté « série noire » avec sa scène polissonne autour d’un siphon hypothétique au cœur de l’ouvrage pour faire monter la sauce.

Si Menon n’était pas mort, il devrait bien se tenir.

J’appose la mention « lu et approuvé ».

Une belle épéclée pour ton roman avec quelques expressions suisses pour faire couleur locale, on s’y croirait. Et comme dirait Nicole : « J’ai été déçue en bien »… bien qu’elle emploie l’expression dans le sens « ça m’a plu », alors que le véritable sens est « Satisfait contre toute attente ».

Gros bisous et tout de bon.

Giancarlo

03.01.17

Avec « Délit de fuite« , le nouvel ouvrage de Catherine Gaillard-Sarron, l’auteure prouve qu’elle sait investir l’espace littéraire de l’intrigue policière. L’enquête, menée à la manière d’un jeu de construction avec suspects, fausses pistes et rebondissements est servie par une écriture précise et épurée, un rythme se dégage qui entraîne le lecteur jusqu’au dénouement. La mort d’un animal peut faire basculer une vie, prouvant que les voies du chagrin son impénétrables…

Un livre dont le plaisir est tel qu’on ne le lâche pas!

Nicole Monzani

27.12.16

Nu comme un ver, l’inspecteur ouvrit le journal sur la table de la cuisine – Extrait du deuxième roman de Catherine Gaillard-Sarron 

« Délit de fuite » est le deuxième roman de Catherine Gaillard-Sarron. Cette fois la poétesse et écrivaine franco-vaudoise ne met pas en scène un crime parfait mais un meurtre presque parfait.

L’inspecteur Henry Baud parviendra-t-il à résoudre l’énigme? Réd.

Christian Campiche La Méduse.ch

26.12.16

Ma chère Cathy,

J’ai vraiment beaucoup aimé ton livre « Délit de fuite » que j’ai lu d’une traite jusqu’à une heure du matin.  Ce que tu décris me touche particulièrement et même si je n’excuse pas l’assassin, je dois dire que je le comprends. Bravo!

Graziella

22.12.16

Merci pour l’envoi de « Délit de fuite ». Là tu m’as devancé, mais je voulais te dire spontanément que je l’ai dévoré dans le train en me rendant lundi dernier à Zurich. Tu as vraiment le talent du suspense. La scène de la cuisine est drôle.

Amitiés

Christian

Autre commentaire

Roland 17.02.08

Chère Catherine,

Je tenais tout d abord a vous remercier pour le bon moment passé chez vous, je me suis régalé.
D autre part j ai enfin pris le temps de lire Délit de fuite. Le meilleur moyen de te dire ce que j en ai pensé, c est que, deja, je l ai lu d une seule traite et que c est qu une fois l avoir terminé que je me suis apercu que j étais super en retard au souper où quelques amis m attendaient avec impatience! Bref, je crois qu on peut effectivement le dire: je suis un fan.
Par contre tout comme le commissaire Harry Beaud, je suis impatient d arriver à la fin et je suis triste quand j y suis. C est vrai que j aurais eu du plaisir a suivre les personnages un peu plus longtemps. D une part parce que pour que j ai du plaisir a lire quelqu un, il faut que son style d écriture me plaise ( et là c est chose faite) et parce que le choix des personnages et la manière de monter l intrigue me convenait a merveille!
Encore merci pour les bons moments passé à te lire! Salutations…

Roro