La Terre de l’Aimé.

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Découvrir la Terre de l’Aimé, peut-être le plus beau des voyages….

La Terre de l'Aimé

S’il n’y avait pas quelqu’un qui aime, le soleil s’éteindrait.

Victor Hugo

À tous ceux qui savent que « La durée porte des valeurs que l’éphémère ignorera toujours » « Que l’amour puise sa force dans sa visée d’éternité » (Françoise Verni) et que le plus beau des voyages est dans la découverte de l’être aimé.

Cent poèmes d’amour pour voyager au cœur du couple et découvrir la plus belle terre qui soit : celle de l’Aimé.e !

Tu es ma terre, La terre de ma vie,

La terre où je vieillis, Le sixième continent,

Celui des vieux amants.

Avril 2014 – 142 pages
ISBN : 978-2-9700942-0-3
Prix 25 CHF

la carte de ton visage

par Catherine Gaillard-Sarron | Voix off Anne Davaud

Gardez-vous un amour pour vos jours de vieillesse. Allumez de bonne heure un feu pour votre hiver.

V. Hugo

La Terre de l’Aimé

Aucun titre ne pouvait mieux traduire l’âme de ce recueil, ni en suggérer l’originale beauté.

Je dirai simplement ici qu’elle est un exemple vivant du degré de perfection auquel vous avez pu aboutir par la plume après un long travail sur le style autant que sur la pensée poétique. Et en ce sens vous représentez avec votre flamme pour votre aimé et mari, le plus bel exemple qu’il soit possible de citer à ceux qui prétendent que tout a été dit dans le genre de la poésie amoureuse… J’espère que vos lecteurs ont apprécié, avec quelle musique, avec quelle force le vers traditionnel fait ressortir l’âme passionnée de vous-même.
Voilà de beaux poèmes que nous offre un Poète vrai: une belle écriture, une inspiration élevée, une poésie comme j’aime en lire et de plus en plus rare malheureusement. Je me suis fait prendre presque à mon insu par une poésie à la fois intimiste et généreuse. Ce n’est que le recueil une fois terminé, que l’on prend conscience du charme dans lequel on s’est laissé emporter.

Un recueil à lire et à relire, comme un viatique. Je crois que dans le poème : L’ÉLU page 20 votre secret est totalement révélé pour l’homme de votre vie. Le titre du poème à lui seul porte dans ses vers toute votre ferveur et votre amour pour votre mari,  » votre oiseau d’or vers son perchoir d’étoiles « , diamant de vos années pour consteller le blanc de votre papier!
Ce sont ces mystères-là qui font le charme de votre poésie avec ou sans rime, avec les mots de votre cœur comme étant les plus sûrs secrétaires.
Avec tous mes compliments et mon respect pour votre imagination peu commune. »

Jean-Marie Leclercq, écrivain et poète

Félicitations, chère Catherine, Vous méritez de figurer dans le Guiness des Records avec vos cent poèmes d’amour à un mari ! C’est unique !

Et ces poèmes sont tous beaux et mélodieux ! Même le coeur de la première de couverture est à la fois beau, sensuel, érotique, voluptueux et très humain (la chair, l’alliance, le bijou, les rides) Vous êtes vraiment très douée, et votre poésie, toujours musicale et inspirée, somptueuse, parfois quasi divine, nous console des sèches élucubrations contemporaines. Bravissimo et merci de tout coeur pour ce si merveilleux cadeau et votre si gentil message !

Jacqueline Thévoz, poétesse et écrivaine

On aime une femme comme on découvre un monde, en y pensant toujours.

Victor Hugo

Quelle grande chose, être aimé! Quelle chose plus grande encore, aimer!

Le cœur devient héroïque à force de passion. Il ne se compose plus de rien que de pur; il ne s’appuie plus sur rien que d’élevé et de grand. Une pensée indigne n’y peut pas plus germer qu’une ortie sur un glacier. L’âme haute et sereine, inaccessible aux passions et aux émotions vulgaires, dominant les nuées et les ombres de ce monde, les folies, les mensonges, les haines, les vanités, les misères, habite le bleu du ciel, et ne sent plus que les ébranlements profonds et souterrains de la destinée, comme le haut des montagnes sent les tremblements de terre. » S’il n’y avait pas quelqu’un qui aime, le soleil s’éteindrait.

Victor Hugo

Lettres à un jeune poète.

« Aimer est aussi une bonne chose, car l’amour est difficile. Que deux êtres humains s’aiment, c’est sans doute la chose la plus difficile qui nous incombe, c’est une limite, c’est le critère et l’épreuve ultimes, la tâche en vue de laquelle toutes les autres ne sont que préparation. C’est pourquoi les jeunes, débutants en toutes choses ne savent pas encore pratiquer l’amour : il faut qu’ils l’apprennent. De tout leur être, de toutes leurs forces concentrées dans leur cœur solitaire, inquiet, dont les battements résonnent, il faut qu’ils apprennent à aimer. »

Rainer Maria Rilke

À tous ceux qui s’aiment.

À vous qui vous aimez

En dépit des années,

À vous qui vous aimez

Malgré l’adversité,

Vous qui avez compris

Qu’aimer c’est exister

Et qu’apprécier la vie

C’est aimer exister !

À vous qui vous aimez

Au-delà de la chair,

Vous qui avez compris

Que vous êtes vivants,

Animés par l’Amour

Qui pulse au cœur du monde

Et libres de cueillir

Les fruits de cet amour…

À tes côtés

À tes côtés j’ai voyagé

Sans parvenir à me lasser

J’ai vu se lever le soleil

Dans tes yeux aux couleurs du ciel

J’ai vu les plus beaux paysages

Se refléter sur ton visage

Et dans tes cheveux poivre et sel

L’hiver semer ses fleurs de gel

Contre ton corps j’ai voyagé

Sans parvenir à me lasser

J’en ai épousé les contours

Infiniment refait le tour

J’ai plongé dans ses profondeurs

Jeté mon ancre dans ton cœur

Et sur la plage de ta peau

Nue, je me suis jetée à l’eau

À tes côtés j’ai voyagé

Sans parvenir à me lasser

Avec toi j’ai escaladé

Les sommets les plus convoités

J’ai touché du doigt l’empyrée

Et vu des larmes la vallée

Mais je n’ai cessé d’arpenter

De l’amour les belles contrées.

Mon plus beau voyage

Certains s’en vont au bout du monde

Voir si vraiment la terre est ronde

Et ils gravissent avec courage

Tous les sommets jusqu’aux nuages

Dans tous les sens ils la parcourent

Remontant des fleuves le cours…

Mais tu es mon plus beau voyage

Mon aventure aux cent rivages

Car dès que tu m’ouvres les bras

Le monde entier s’en vient à moi

D’autres choisissent de rêver

Dans un grenier un champ de blé

Et ils s’envolent sur leur planète

Le cœur heureux et l’âme en fête

Ils la sillonnent sans répit

Imaginant mille pays…

Mais tu es mon plus beau voyage

Mon aventure aux cent rivages

Car dès que tu m’ouvres les bras

Le monde entier s’en vient à moi

De par le monde ils s’en vont tous

Chercher ailleurs ce qu’ils ont tous

Mais sur tes traits mûris par l’âge

Du monde je vois les visages

Et sur les ailes de ton amour

Je voyage un peu tous les jours.

Mon taiseux

Il est avare de mots

Mais pas de ses regards

Chiche de ses paroles

Mais pas de sa tendresse

Il dit avec le cœur

Et parle avec les mains

Multipliant les gestes

Sourd à tout bavardage

Traduisant par des signes

Ces mots qui ne viennent pas

Mon homme est un taiseux

Qui s’exprime en silence

Économe de mots

Mais pas de sa bonté

Plutôt que par le verbe

Qu’il laisse aux créateurs

Il prouve par ses actes

Sa dilection fervente

Par son corps et sa chair

Son désir et sa flamme

Il dit avec des fleurs

Ces mots qui ne viennent pas

Et ses plats culinaires

Son souci de me plaire

Formulant l’essentiel

À travers ses caresses

Mon homme est un taiseux

Qui témoigne en silence

Je l’aime avec des mots

Il m’aime silencieux

Alors je lui écris

Des mots qu’il pourra lire

Sans besoin de les dire

Je lui parle en silence

De mon amour pour lui…

Entre tes mains

J’aime que tes mains légères me caressent sans fin

Et explorent, curieuses, mon corps dans ce matin,

J’aime les sentir courir sur ma peau frémissante

Affoler tous mes sens et devenir pressantes…

J’en aime la brûlure et la folle impatience

Le désir retenu et même l’impudence

J’aime leur force fragile et leur délicatesse

Leur patience infinie empreinte de tendresse…

J’aime ton regard sur moi quand tes mains me parcourent

Et remontent le fleuve où coule ton amour

J’en aime la douceur et la tranquillité

La chaleur lumineuse et la sincérité…

J’aime tes yeux et tes mains me découvrir sans cesse

Et puis infiniment m’habiller de caresses

Car c’est entre tes mains sensuelles et langoureuses

Que je viens et deviens une femme amoureuse.

Reflet d’amour

S’il me fallait mourir demain

Ne plus jamais prendre ta main

S’il me fallait partir soudain

Te laisser seul sur le chemin…

S’il me fallait t’abandonner

À un chagrin désespéré

Ne plus vivre tes émois

Ne plus entendre ta voix

Ne plus voir briller tes yeux

Ne plus jamais être nous deux…

Je voudrais quoi qu’il advienne

Pour ma paix et pour la tienne

Lire au fond de ton regard

Avant l’ultime départ

L’assurance que tu savais

Que tu savais que je t’aimais…

L’Élu
Tu avances anonyme au milieu de la foule
Semblable à tous les autres dans le flux qui s’écoule
Mais dans le fleuve terne où sombrent tous ces gens
Mon amour te distingue et te rend différent
À leurs yeux tu n’es rien mais aux miens tu es tout
Tu es celui qui m’aime et me dit des mots doux
Celui qui vient vers moi et me prend dans ses bras
Tu es le confident des heurs et des malheurs
L’amant attentionné qui partage mes draps
Tu es celui que j’aime et qui a mes faveurs.
Tu avances anonyme au milieu de la foule
Semblable à tous les autres dans le flux qui s’écoule
Mais dans le fleuve terne où sombrent tous ces gens
Mon amour te distingue et te rend différent
Il t’habille de lumière dans la mouvance grise
Et te fait ressortir malgré ta simple mise
Il couronne ta tête et te consacre roi
Du pays de mon cœur où je règne avec toi ;
Malgré la multitude tu as cette importance
Qui fait de toi l’élu de mon humble existence.

Le lien est à la base de toute existence. La source de toute vie. Une relation harmonieuse représente à mes yeux l’élément le plus important pour vivre heureux.

La Terre de l’Aimé reprend en partie les poèmes du Carnet Mon plus beau voyage. Il est dédié à mon mari, mon garde-fou, mon garde-amour, mais aussi à tous ceux qui s’aiment et qui, en dépit des années, poursuivent leur incessante et passionnante découverte de l’autre, la terre de l’Aimé.e.

L'Aimante...

Commentaires la Terre de l'Aimé 2018

Bonjour Catherine,

Des plus beaux poèmes d’amour de la poésie française que je lis ces jours, du XII au 20ème siècle en vieux François, je lis les vôtres, issus de « La terre de l’Aimé », avec autant de plaisir même si la forme et le langage de notre siècle est finalement peu différent, la tendresse et l’érotisme de bon aloi est peut-être un peu plus direct aujourd’hui. Je ne peux dire ma préférence pour l’un ou l’autre, je citerai quelques-uns, Jeux de mains, jeu  coquin… Pendant qu’il est encore temps… En avant toute… Coureur de cœur, Comme il est bon… « Acorps » parfaits, Cœur à corps… Lâcher prise, Amour partagé… et qui sait si à mon tour ceux-ci m’amènent à renouveler de façon nouvelle ma prose poétique, merci pour ce moment de partage au-delà des corps ou l’amour le transcende comme une quête à la fois charnelle et spirituelle.Mes meilleures pensées poétiques.

Denis Pierre Meyer 22.2.17

 

Commentaires la Terre de l'Aimé

Claude 1.01.17

Dire « Je t’aime » ou « Mon amour », c’est facile ! Mais distiller ces mots en 110 poèmes plus passionnés les uns que les autres, c’est un exploit réussi d’une manière magistrale. C’est beau, émouvant, plein de tendresse, d’expériences, de complicité, de sensualité. Quel cadeau exceptionnel que celui offert par Catherine. Tel Cupidon, ses flèches m’ont atteint en plein cœur et m’ont ému aux larmes à de multiples reprises.

Anne-Catherine Biner le 10.11.14

Catherine nous invite à découvrir son dernier recueil de poèmes, « La Terre de l’Aimé », poèmes dédiés à l’amour. L’amour est présenté comme le plus beau des voyages. Il chemine dans la profondeur des coeurs et plus précisément dans celui de l’auteure avec « des parfums de bonheur, des bulles, de la tendresse, de la musique et du plaisir ».

Ceux qui s’aiment se retrouveront dans ces magnifiques poèmes et, pour ceux qui ont oublié ce qu’est l’amour, cet ouvrage leur donne l’occasion d’y replonger d’y retrouver des forces »

Anne-catherine Biner

Jean-Marie Leclercq 16.10.14

Bonjour Catherine Gaillard-Sarron,
J’ai lu en totalité votre remarquable recueil : LA TERRE de L’AIME.
Aucun titre ne pouvait mieux traduire l’âme de ce recueil, ni en suggérer l’originale beauté.
Je dirai simplement ici qu’elle est un exemple vivant du degré de perfection auquel vous avez pu aboutir par la plume après un long travail sur le style autant que sur la pensée poétique. Et en ce sens vous représentez avec votre flamme pour votre aimé et mari, le plus bel exemple qu’il soit possible de citer à ceux qui prétendent que tout a été dit dans le genre de la poésie amoureuse… J’espère que vos lecteurs ont apprécié, avec quelle musique, avec quelle force le vers traditionnel fait ressortir l’âme passionnée de vous-même.
Voilà de beaux poèmes que nous offre un Poète vrai: une belle écriture, une inspiration élevée, une poésie comme j’aime en lire et de plus en plus rare malheureusement. Je me suis fait prendre presque à mon insu par une poésie à la fois intimiste et généreuse. Ce n’est que le recueil une fois terminé, que l’on prend conscience du charme dans lequel on s’est laissé emporter.

Un recueil à lire et à relire, comme un viatique. Je crois que dans le poème : L’ELU page 20 votre secret est totalement révélé pour l’homme de votre vie. Le titre du poème à lui seul porte dans ses vers toute votre ferveur et votre amour pour votre mari,  » votre oiseau d’or vers son perchoir d’étoiles « , diamant de vos années pour consteller le blanc de votre papier!
Ce sont ces mystères-là qui font le charme de votre poésie avec ou sans rime, avec les mots de votre cœur comme étant les plus sûrs secrétaires.
Avec tous mes compliments et mon respect pour votre imagination peu commune.
Jean-Marie Leclercq

Madie 23.6.14

Chère Catherine,
Je n’ai que trop tardé pour te remercier de m’avoir offert ton dernier recueil de poèmes. Quel joli titre déjà et quelle touchante photo en quatrième de couverture. Quelle belle histoire que la vôtre! Mais rien n’arrive par hasard. Il faut, certes, beaucoup d’amour pour qu’un couple soit réussi mais cela ne saurait suffire pour qu’il traverse les années sans dommage. Il faut de l’énergie, de la générosité et peut-être tout simplement… en fait pas si simple! du talent.

J’aime bien cette définition de l’amour du philosophe Comte-Sponville dont je suis une fervente lectrice: »Je t’aime: j’ai besoin de toi et de ton amour, de ton corps et de ton sourire, de ton regard et de ta paix. Pour être heureux? Oui, quand c’est possible. Et pour supporter de ne l’être pas, quand le bonheur fait défaut. »
J’ai retrouvé avec plaisir certains textes qui figuraient dans « Mon plus beau voyage » et « Tremblement de coeur »Mais tu ne cesses d’enrichir le thème et les mots glissent dans une fluidité parfaite. Bravo à toi!
Toutes mes amitiés à Claude et à toi. Profitez bien de l’été qui commence et si un jour vous passez par Chambéry, faites-moi signe. Bien amicalement,
Madie

Isabelle Chabanel 17.05.14

Chère Catherine, J’ai achevé hier la lecture de ton dernier recueil. Je l’ai lu avec grand plaisir et souvent émotion. Certains textes me touchent particulièrement soit par la forme et/ou le contenu. Écrire une centaine de poèmes tournant autour du couple, (le tien) est une performance. Si c’est parfois répétitif un souffle certain court du début à la fin et soutient tout le recueil. J’aime aussi ta sincérité quand tout n’est pas tout rose. Je t’envoie mon amitié et au plaisir de notre futur partage et collaboration.

Isabelle

Jacqueline Thévoz 23.05.14

Félicitations, chère Catherine, Vous méritez de figurer dans le Guiness des Records avec vos cent poèmes d’amour à un mari ! C’est unique ! Et ces poèmes sont tous beaux et mélodieux ! Même le coeur de la première de couverture est à la fois beau, sensuel, érotique, voluptueux et très humain (la chair, l’alliance, le bijou, les rides) Vous êtes vraiment très douée, et votre poésie, toujours musicale et inspirée, somptueuse, parfois quasi divine (même si, pour ma part, je n’ai jamais accepté le mélange des syllabes muettes et des autres, surtout dans les alexandrins) nous console des sèches élucubrations contemporaines. Bravissimo et merci de tout coeur pour ce si merveilleux cadeau et votre si gentil message !

Jacqueline

Fanny  Perregaux 15.8.12

Bonjour,

Hier j’ai entendu à la radio un de vos poème venant du recueil « Mon plus beau voyage ». Je suis évidement tombée amoureuse de ce poème et j’aimerais l’offrir à mon bien aimé.
Merci de me dire comment vous acheter ce poème ou le recueil car le lien en ligne sur votre site web ne fonctionne pas.
En vous remerciant pour ce beau voyage que vous m’avez permis de vivre et avec mes meilleures salutations.

Fanny Perregaux